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Politique Publié le mercredi 6 mai 2015 | Ivoire-Presse

Entretien avec Ouattara Siaka, Maire de Doropo « La ville de Doropo a amorcé son émergence »

© Ivoire-Presse Par DR
Ouattara Siaka, Maire de Doropo « La ville de Doropo a amorcé son émergence »
Mercredi 6 Mai 2015. Abidjan. Ouattara Issiaka, premier magistrat de la commune de Doropo, dans le nord-est de la Côte d’Ivoire, se prononce sur les activités de sa commune et l’actualité nationale.
« Il faut un second mandat au chef de l’Etat pour conduire la Cote d’Ivoire à l’émergence »
Il est l’un des plus jeunes maires de la Côte d’Ivoire. Ouattara Issiaka, premier magistrat de la commune de Doropo, dans le nord-est de la Côte d’Ivoire, se prononce sur les activités de sa commune et l’actualité nationale. Entretien.

Quelles sont les grandes actions que vous avez menées jusque là en tant que maire ?
J’ai été élu en 2013, la passation des charges a eu lieu le 19 septembre 2013. Il se trouve que notre zone était vraiment enclavée et on avait de sérieux problèmes étant donné que l’accès n’était pas facile. L’eau potable n’y est pas, l’électricité non plus…Etant à 680 km d’Abidjan, ce n’était pas aisé pour nous. Mais avec l’arrivée du Président de la République, je dirai que Doropo a amorcé son émergence. En effet, avant l’arrivée du chef de l’Etat, le PPU l’a devancé. Il nous a offert un château d’eau, l’électricité y compris des infrastructures administratives. On note aussi la construction de la sous-préfecture et de la préfecture. Tout cela, grâce au Président de la République…Cependant, nous en tant que maire de la ville, nous avons essayé de tracer les grandes voies. Doropo a 70 km de voies en ville. On a essayé de dresser les ronds points pour une circulation beaucoup plus aisée. Et en même temps, nous avons mis en chantier un stade municipal et bien d’autres infrastructures. L’appui du PPU nous a par ailleurs permis de construire des écoles. Nous avons, avec le budget de la commune, construit d’autres écoles…ça nous fait aujourd’hui un an 8 mois que nous sommes aux affaires.

Quelles sont les potentialités dont regorge Doropo ?
Les potentialités de Doropo sont énormes. C’est une grande zone de production d’anacarde, …propice aux bas-fonds pour l’agriculture, y compris l’or. Nous avons cependant un souci, c’est que ces potentialités n’ont jamais été valorisées. Des opérateurs économiques pourraient nous aider à valoriser ces différentes cultures. C’est pourquoi, nous les invitons dans ce sens. Nous nous battons pour montrer nos potentialités, surtout à l’extérieur. Je reviens d’une mission aux Etats Unis où j’ai visité 4 Etats et où j’ai rencontré des investisseurs qui sont dans le domaine de l’agro-industrie. Effectivement, il y a des américains qui nous ont approchés, nous sommes en ce moment en pourparlers avec eux…Au niveau culturel, il existe, depuis un an, le Festival du Bounkani. La première édition a déjà eu lieu. Nous allons œuvrer au développement de ce festival en vue de mieux vendre la culture de chez nous.

Qu’avez-vous prévu au niveau de la jeunesse et des femmes ?
Nous avons des projets pour les femmes et les jeunes qui constituent les 90% de la population de Doropo. On a essayé de créer des coopératives pour pouvoir les organiser afin qu’ils travaillent. Nous avons fait la même chose pour les femmes. Celles-ci ont été regroupées pour faire des cultures maraichères…Tout ceci, pour éviter que la jeunesse aille dans les trous de mines.
Pour l’investiture du candidat Alassane Ouattara, quelle a été la part de mobilisation de Doropo ?
Nous avons mis tout en œuvre pour une mobilisation remarquable de Doropo à l’investiture du candidat Alassane Ouattara. Une forte délégation a représenté la localité de Doropo à cet événement unique. Nous avons tenu plusieurs réunions dans ce sens.

Quels sont les rapports que vous entretenez avec les autres cadres de la région qui, en général, sont vos ainés ?
On dit souvent qu’en politique, on ne fait pas de passe à l’adversaire. Les cadres de la région sont effectivement nos ainés, mais nous disons qu’il est aussi temps de laisser la jeunesse s’exprimer. Ils n’ont pas à prendre cela autrement. Ce qui crée des querelles. La ville de Doropo est un bien commun. Nous devons tous œuvrer ensemble pour le développement de la région. Chacun doit pouvoir faire ce qui lui revient.

Avec des voix qui s’élèvent pour montrer leur désaccord vis-à-vis de l’appel de Daoukro, croyez-vous en la réélection du Président Alassane Ouattara ?
Nous y croyons à 100%, parce qu’il y a un adage qui dit qu’on ne change pas une équipe qui gagne. Les ivoiriens sont unanimes aujourd’hui. Le président de la République, en 3, 4 ans d’exercice, a montré ce qu’il est capable de faire. Il y a eu un grand changement en Côte d’Ivoire. Le président travaille pour tout le monde, et il faut faire le tour de la Côte d’Ivoire pour savoir que le président travaille. La semaine dernière, on était dans le Worodougou. Dès l’entrée dans le Worodougou, quand vous voyez les actions en cours, vous êtes séduits…Je pense qu’il faut un second mandat au président pour conduire la Côte d’Ivoire à l’émergence. Donnons-lui une seconde chance.
Réalisé par BS
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