x Télécharger l'application mobile Abidjan.net Abidjan.net partout avec vous
Télécharger l'application
INSTALLER
PUBLICITÉ

Économie Publié le jeudi 7 mai 2015 | Xinhua

Le candidat tunisien à la présidence de la BAD veut faire de cette banque un moteur de croissance pour tous les Africains

Candidat à la présidence de la Banque africaine de développement (BAD), l'ancien ministre tunisien des Finances, Jaloul Ayed a esquissé ce mercredi à Paris, son plan en déclarant qu'il ferait de cette banque, "un moteur puissant pour la croissance et la prospérité" pour tous les Africains.
Pour y arriver, M. Ayed, 64 ans, lors d'une rencontre avec la presse dans la capitale française, a affirmé qu'il s'appuyerait sur les micro ainsi que les petites et moyennes entreprises (PME). "Le secteur privé est très important pour la croissance économique. C'est pourquoi je vais élargir sa définition pour inclure les réalités africaines et soutenir les micro entreprises, les petites et moyennes entreprises et les accompagner par un financement adapté", a promis ce banquier.

Selon lui, les PME continuent à faire face, dans beaucoup de pays africains, à de grandes difficultés de financement malgré leur rôle important dans l'économie.
Par exemple, "les crédits bancaires au secteur privé ne dépassent pas en moyenne 25% du PIB en Afrique subsaharienne. C' est pourquoi le retard d'inclusion est beaucoup plus prononcé en Afrique que dans les économie émergentes", a-t-il expliqué.

Pour ainsi combler ce déficit de financement des PME, M. Ayed déclare que s'il est élu, la BAD va mettre en place des lignes de crédit au profit des banques commerciales afin de les aider à soutenir les PME.
D'après le candidat à la BAD, un système financier qui permet aux PME de travailler normalement peut être une alternative à l'émigration.
"Ce que je ferais si je suis élu, c' est de fournir le maximum d'opportunité à ces jeunes qui partent vers l'Europe. Il n'y a pas de solution spécifique à ce problème qui est très complexe. Mais les micro crédits pourront permettre à ces jeunes de rester et ne pas aller chercher des opportunités ailleurs", a dit M. Ayed.
Selon lui, la microfinance a joué un rôle important dans l'inclusion financière des populations pauvres, notamment les femmes, dans plusieurs pays africains.
M. Ayed compte également, dans l'organisation de la BAD, procéder à une réforme du système financier, promouvoir la bonne gouvernance et la responsabilité et mettre la culture au centre du développement durable.
L'élection à la présidence de la BAD est prévue pour le 28 mai prochain. Huit candidats sont en lice pour remplacer le Rwandais Donald Kaberuka dont le mandat arrive à terme, après sa réélection en mai 2010.
PUBLICITÉ
PUBLICITÉ

Playlist Économie

Toutes les vidéos Économie à ne pas rater, spécialement sélectionnées pour vous

PUBLICITÉ