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Société Publié le jeudi 7 mai 2015 | L’intelligent d’Abidjan

Universités publiques : Les enseignants suspendent la grève jusqu’au 30 mai

© L’intelligent d’Abidjan Par Guy Lasme
Activités gouvernementales : Le Ministre Alain Logbognon initie l’opération « Un million de poches de sang jeune. »
Jeudi 21 mars 2013, Université Félix Houphouët Boigny. Abidjan-Cocody. Le Ministère de la Promotion de la Jeunesse, des Sports et Loisirs, en partenariat avec le Ministère de la Santé, de la Lutte contre le Sida à travers le Centre National de Transfusion Sanguine(CNTS), initie l’opération « Un million de poches de sang jeune. » Les étudiants se mobilisent pour donner leur sang.
Professeur Ouattara Mamadou, SG de la Coordination nationale des enseignants et chercheurs (CNEC) de l’enseignement supérieur a animé une conférence de presse le mercredi 6 mai 2015 au sein de l’Université Nangui Abrogoua à Abobo-Adjamé. A cette occasion, il a annoncé la reprise des cours dans toutes les universités publiques du pays.

Lors de ses propos liminaires, Pr. Ouattara Mamadou a indiqué que sa structure a déclenché il y a deux semaines de cela, un mouvement de grève, essentiellement pour protester contre la parole non tenue du ministre de l’Enseignement Supérieur et du Premier ministre en personne. Lors du bilan partiel de cette grève fait la semaine dernière, il a été constaté selon lui que, la grève a été suivie pratiquement à 100% dans toutes les Universités et Grandes Ecoles du pays. « C’était une démonstration de force et un avertissement retentissant au gouvernement », a-t-il affirmé. L’ampleur du mouvement qui a donné la mesure de leur détermination a permis des négociations successivement, dans la journée du jeudi 30 mai, avec les ministres Bacongo et Ahmed Bakayoko. « Ils ont promis de mettre leur poids politique dans la balance pour la résolution de nos revendications. Aucune d’entre elles, désormais n’est un tabou y compris la question des reliquats de salaires relatifs à l’application du décret du 13 septembre 2007. Ce que je dis là ne tombe dans l’oreille de sourd. Toutes les revendications qui n’auront pas connu satisfaction demeureront dans notre agenda syndical de façon permanente. Nous ne renoncerons à rien. Qu’on se le tienne pour dit », a prévenu le SG de la CNEC. Il dit avoir écouté le lendemain 31 mai, avec beaucoup d’intérêts, le discours du Président de la République. L’annonce majeure concernant l’enseignement supérieur, a été celle de la promesse de la revalorisation de la prime de recherche à compter de 2016. Le Bureau National a jugé tous ces éléments comme étant relativement importants. Le Bureau National a également fait remarquer que le Président de la République a parlé, il représente tout de même le dernier recours et que tout cela mis ensemble, ils pouvaient envisager la suspension du mot d’ordre de grève. Cette suggestion a été faite aux différents Secrétaires Généraux des différentes sections. Des AG locales se sont déroulées et les informations qui nous parviennent indiquent que l’orientation vers la suspension de la grève a été adoptée à 100%. « A l’instant même, je peux vous affirmer en tant que Secrétaire Général National de la CNEC que la grève est suspendue sur tout le territoire à compter de maintenant jusqu’à la fin du mois de mai 2015 », a-t-il affirmé.

Répondant aux questions des journalistes, Pr. Ouattara a souligné que tout autre mouvement de grève s’il se déclenchait dans une université publique ne serait plus de leur fait. En ce qui concerne les grèves et les menaces du Chef de l’Etat lors de son discours du 1er mai, le SG de la CNEC a été on ne peut plus clair : « Les syndicats sont des indicateurs de la démocratie. Nous n’accepterons jamais qu’on nous enlève le droit à la grève qui est contenu dans la Constitution dont le Président de la République est le garant. Et si d’aventure pour des raisons objectives, nous devons aller à la grève, nous le ferons », a-t-il précisé.
Concernant la valeur de la prime de recherche qu’il souhaiterait avoir, la CNEC pense qu’en temps que locomotive de la sous-région, les enseignants chercheurs devrait avoir plus que ce qui se fait de mieux dans la sous-région, à savoir le Niger. Ce pays en effet octroie la somme de 2 millions FCFA/mois à ses enseignants.

Olivier Guédé
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