Abidjan, La veuve de l’ex-chef d’Etat du Burkina Faso Thomas Sankara, est attendue le 14 mai à Ouagadougou, pour être entendue par la justice d’instruction militaire François Yaméogo, en charge de l’enquête sur l’assassinat de son époux, le 15 octobre 1987.
Pour faire la lumière sur cet assassinat jamais élucidé depuis 28 ans, Mariam Sankara, exilée depuis plus de 25 ans dans la région de Montpellier (sud de la France), reviendra sur sa terre natale, pour la deuxième fois depuis ces tristes événements. La première fois, c’était le 15 octobre 2007, pour le 20ème anniversaire de l’assassinat du capitaine chef d’Etat.
Selon un communiqué du gouvernement, Mariam Sankara sera auditionnée en tant que partie civile le 18 mai par la justice militaire dans le cadre de l’assassinat de son mari et de l’exhumation de sa supposée tombe, sis au cimetière de Dagnoen.
La présumée tombe de Thomas Sankara et celles de ses 12 compagnons d’infortune ont dès lors été placées sous scellé, le 9 avril dernier.
Le Tribunal militaire a invité les ayant-droits des personnes concernées à prendre attache avec les autorités compétentes dans le cadre de cette affaire. Blandine et Valentin Sankara, la sœur et le frère de Thomas, en font partie.
Mais avant son audition par le juge militaire comme partie civile, Mariam Sankara prendra part à la convention des Sankaristes qui se tient les 16 et 17 mai dans la capitale Burkinabè, et au cours duquel les partis politiques se réclamant de l’idéal de Thomas Sankara désigneront un candidat unique pour l’élection présidentielle d’octobre prochain.
(AIP)
cmas
Pour faire la lumière sur cet assassinat jamais élucidé depuis 28 ans, Mariam Sankara, exilée depuis plus de 25 ans dans la région de Montpellier (sud de la France), reviendra sur sa terre natale, pour la deuxième fois depuis ces tristes événements. La première fois, c’était le 15 octobre 2007, pour le 20ème anniversaire de l’assassinat du capitaine chef d’Etat.
Selon un communiqué du gouvernement, Mariam Sankara sera auditionnée en tant que partie civile le 18 mai par la justice militaire dans le cadre de l’assassinat de son mari et de l’exhumation de sa supposée tombe, sis au cimetière de Dagnoen.
La présumée tombe de Thomas Sankara et celles de ses 12 compagnons d’infortune ont dès lors été placées sous scellé, le 9 avril dernier.
Le Tribunal militaire a invité les ayant-droits des personnes concernées à prendre attache avec les autorités compétentes dans le cadre de cette affaire. Blandine et Valentin Sankara, la sœur et le frère de Thomas, en font partie.
Mais avant son audition par le juge militaire comme partie civile, Mariam Sankara prendra part à la convention des Sankaristes qui se tient les 16 et 17 mai dans la capitale Burkinabè, et au cours duquel les partis politiques se réclamant de l’idéal de Thomas Sankara désigneront un candidat unique pour l’élection présidentielle d’octobre prochain.
(AIP)
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