Tengrela, Les autorités préfectorales et les responsables de la Société coopérative minière de Côte-d’Ivoire (COOMICI) ont appelé, vendredi, les orpailleurs travaillant sur les différents sites à travers le département de Tengrela à se retirer de ces sites sans délai.
Ils ont lancé cet appel au cours de la cérémonie d’installation de la succursale de cette coopérative à Tengrela qui s’est tenue à l’école primaire catholique.
Le secrétaire général de préfecture, Bah Bi Irié Jean Paul, a, sans détours, dénoncé l’activité d’orpaillage qui est très rependue dans le département, la qualifiant de "clandestine et dangereuse" pour les acteurs et pour l’environnement.
Il a annoncé la volonté du gouvernement de "rationaliser" le secteur en le réorganisant en activité semi-industrielle.
"L’orpaillage tel que pratiqué aujourd’hui ne profite ni à l’Etat ni à la communauté. Seules quelques personnes en profitent sans que l’on sache exactement combien cela rapporte. L’Etat a donc décidé de fermer ces sites en vue d’organiser cette activité et de lui donner une existence légale", a-t-il dit.
Le président de la COOMICI, Bamba Zakary, a affirmé vouloir "changer l’image" du travailleur artisanal des mines en l’amenant à entrer dans la légalité.
"Nous vous demandons d’adhérer à une coopérative car désormais les permis individuels d’exploitation ne seront plus accordés par le gouvernement. Notre organisation est prête à défendre les intérêts de ses adhérents en leur apportant une couverture maladie, la sécurité dans le travail, la respectabilité en tant qu’acteurs de développement. Quittez les sites actuels pour que nous puissions vous donner un statut légal", a conseillé M. Bamba qui a présenté le responsable local de son organisation, Diarrassouba Aboubacar.
Le déguerpissement des sites d’orpaillage dans le département de Tengrela a débuté lundi. Un détachement de la 4ème légion de gendarmerie de Korhogo a procédé à l’évacuation de quatre sites (Zanékaha, Zangologo, Mougoumoufié et Kalolo) avant de suspendre l’opération deux jours après, a-t-on constaté.
(AIP)
tmpo/aaa/akn/kam
Ils ont lancé cet appel au cours de la cérémonie d’installation de la succursale de cette coopérative à Tengrela qui s’est tenue à l’école primaire catholique.
Le secrétaire général de préfecture, Bah Bi Irié Jean Paul, a, sans détours, dénoncé l’activité d’orpaillage qui est très rependue dans le département, la qualifiant de "clandestine et dangereuse" pour les acteurs et pour l’environnement.
Il a annoncé la volonté du gouvernement de "rationaliser" le secteur en le réorganisant en activité semi-industrielle.
"L’orpaillage tel que pratiqué aujourd’hui ne profite ni à l’Etat ni à la communauté. Seules quelques personnes en profitent sans que l’on sache exactement combien cela rapporte. L’Etat a donc décidé de fermer ces sites en vue d’organiser cette activité et de lui donner une existence légale", a-t-il dit.
Le président de la COOMICI, Bamba Zakary, a affirmé vouloir "changer l’image" du travailleur artisanal des mines en l’amenant à entrer dans la légalité.
"Nous vous demandons d’adhérer à une coopérative car désormais les permis individuels d’exploitation ne seront plus accordés par le gouvernement. Notre organisation est prête à défendre les intérêts de ses adhérents en leur apportant une couverture maladie, la sécurité dans le travail, la respectabilité en tant qu’acteurs de développement. Quittez les sites actuels pour que nous puissions vous donner un statut légal", a conseillé M. Bamba qui a présenté le responsable local de son organisation, Diarrassouba Aboubacar.
Le déguerpissement des sites d’orpaillage dans le département de Tengrela a débuté lundi. Un détachement de la 4ème légion de gendarmerie de Korhogo a procédé à l’évacuation de quatre sites (Zanékaha, Zangologo, Mougoumoufié et Kalolo) avant de suspendre l’opération deux jours après, a-t-on constaté.
(AIP)
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