Dabou, Lors de la cérémonie en différé de la fête du travail qui s’est tenue vendredi à la mairie de Dabou (sud, région des Grands ponts), le maire Sess Soukou, en réponse aux différentes doléances des délégués des agents municipaux, a exhorté que certaines pratiques dont celle qui consiste à "vouloir le beurre et l’argent du beurre" cessent.
‘’Rien ne m’échappe sur vos activités en ville. Ceux qui ont entrepris des constructions, je le sais. Ceux qui ont des boutiques, je le sais. Dans les interventions de vos délégués, vous avez parlé de l’amélioration des conditions de vie. Je voudrais tout simplement vous dire que je suis prêt à le faire à condition que cessent certains agissements, à condition que les recettes s’améliorent. (…) On ne peut pas vouloir le beurre et l’argent du beurre, c’est-à-dire vous encaissez l’argent, vous ne reversez pas dans les caisses de la mairie et vous voulez qu’on vous fasse des augmentations. Ce n’est pas logique’’, a-t-il déclaré au personnel réuni pour la circonstance dans la salle des mariages.
‘’Toutes les revendications peuvent être réglées si les agents qui vont sur le terrain ne travaillent pas pour leurs propres poches’’, a ajouté le premier magistrat de la commune de Dabou.
Les porte-parole qui se sont succédé au pupitre, à savoir ceux du service administratif, de la police municipale, de l’état-civil, des services technique et socioculturel, ont tous formulé des requêtes allant dans le sens de la revalorisation salariale, des avancements avec effets financiers ainsi que de la dotation en moyens de locomotion.
Créée en 1980, la commune de Dabou compte aujourd’hui 117 agents permanents, selon Mme Yéo Kouakou Marie-Ange, la responsable du service administratif.
(AIP)
kkp/cmas
‘’Rien ne m’échappe sur vos activités en ville. Ceux qui ont entrepris des constructions, je le sais. Ceux qui ont des boutiques, je le sais. Dans les interventions de vos délégués, vous avez parlé de l’amélioration des conditions de vie. Je voudrais tout simplement vous dire que je suis prêt à le faire à condition que cessent certains agissements, à condition que les recettes s’améliorent. (…) On ne peut pas vouloir le beurre et l’argent du beurre, c’est-à-dire vous encaissez l’argent, vous ne reversez pas dans les caisses de la mairie et vous voulez qu’on vous fasse des augmentations. Ce n’est pas logique’’, a-t-il déclaré au personnel réuni pour la circonstance dans la salle des mariages.
‘’Toutes les revendications peuvent être réglées si les agents qui vont sur le terrain ne travaillent pas pour leurs propres poches’’, a ajouté le premier magistrat de la commune de Dabou.
Les porte-parole qui se sont succédé au pupitre, à savoir ceux du service administratif, de la police municipale, de l’état-civil, des services technique et socioculturel, ont tous formulé des requêtes allant dans le sens de la revalorisation salariale, des avancements avec effets financiers ainsi que de la dotation en moyens de locomotion.
Créée en 1980, la commune de Dabou compte aujourd’hui 117 agents permanents, selon Mme Yéo Kouakou Marie-Ange, la responsable du service administratif.
(AIP)
kkp/cmas
