Yamoussoukro - Un atelier national sur la présentation et la validation du document de la stratégie d’entretien et de développement du réseau des routes rurales en Côte d’Ivoire a ouvert, lundi, ses travaux, à Yamoussoukro, avec pour objectif d’analyser et de valider le premier draft du document élaboré.
Initié par l’Unité de coordination du projet d’appui au secteur agricole en Côte d’Ivoire (UC-PSAC) en collaboration avec l’Agence de gestion des routes (Ageroute), l’atelier réunit de lundi à mercredi les représentants des ministères techniques, des structures étatiques, des filières agricoles, les Ong et les coopératives agricoles.
Ils devront, sur la base du rapport du consultant, approfondir les réflexions et discussions en vue d’adopter les normes de construction et d’entretien des routes rurales, le cadre institutionnel et réglementaire à mettre en place, la politique de déclaration générale à proposer au gouvernement, et les projets de textes réglementaires et législatifs nécessaires à la mise en place de la stratégie à adopter pour l’entretien des pistes rurales.
"Le PSAC est un projet innovateur", a fait savoir le coordonnateur du projet, Raphael Agnéroh Amari, précisant que la réhabilitation concerne 5 800 km de routes rurales dans le Gbèkè (Bouaké), le Hambol (Katiola), le Gkoklè (Sassandra) et le Nawa (Soubré) qui assurent le désenclavement et la desserte des villages et des plantations.
Le directeur général du développement rural de la maîtrise de l’eau, dans le domaine agricole, Véhi Touré représentant le ministre de l'Agriculture, a indiqué que les routes ont une fonction sociale et économique, et que leur dégradation est un frein au développement.
Il a, par ailleurs, également fait observer que malgré les efforts réalisés par l’État de Côte d’Ivoire dans le domaine du réseau routier, beaucoup reste à faire vue la dégradation des routes.
Aussi a-t-il recommandé aux acteurs impliqués dans le PSAC de mettre l’accent sur la hiérarchisation des actions, et l’augmentation du montant à allouer à l’ensemble de l’entretien des routes, et à mettre en place une feuille de route pratique et réaliste pour réussir et assurer l’entretien et le développement des routes rurales en Côte d’Ivoire.
Le réseau routier ivoirien, est passé de 25 000 km en 1960 à plus de 82 000 km en 2000 avec 6 500 routes bitumées.
Depuis deux décennies, le réseau routier ivoirien outil de collecte et d’évacuation des produits de base vers les centres de commercialisation, a connu des insuffisances du fait des crises répétées que le pays a connues. Malgré les efforts entrepris depuis 2011, les routes rurales et particulièrement les voies de collectes des produits agricoles continuent de présenter des dégradations importantes.
Pour apporter des solutions durables et améliorer dans le même temps la production agricole. Le gouvernement ivoirien, la Banque Mondiale et l’Agence française de développement à travers les ressources du contrat désendettement développement (C2D) ont convenu d’apporter un appui au développement des cinq filières agricoles majeures, à savoir le cacao, l'hévéa, le palmier à huile, le coton, et l'anacarde à travers le PSAC initié par le ministère ivoirien de l’agriculture avec l’Ageroute comme maître d’ouvrage.
nam/akn/ask
Initié par l’Unité de coordination du projet d’appui au secteur agricole en Côte d’Ivoire (UC-PSAC) en collaboration avec l’Agence de gestion des routes (Ageroute), l’atelier réunit de lundi à mercredi les représentants des ministères techniques, des structures étatiques, des filières agricoles, les Ong et les coopératives agricoles.
Ils devront, sur la base du rapport du consultant, approfondir les réflexions et discussions en vue d’adopter les normes de construction et d’entretien des routes rurales, le cadre institutionnel et réglementaire à mettre en place, la politique de déclaration générale à proposer au gouvernement, et les projets de textes réglementaires et législatifs nécessaires à la mise en place de la stratégie à adopter pour l’entretien des pistes rurales.
"Le PSAC est un projet innovateur", a fait savoir le coordonnateur du projet, Raphael Agnéroh Amari, précisant que la réhabilitation concerne 5 800 km de routes rurales dans le Gbèkè (Bouaké), le Hambol (Katiola), le Gkoklè (Sassandra) et le Nawa (Soubré) qui assurent le désenclavement et la desserte des villages et des plantations.
Le directeur général du développement rural de la maîtrise de l’eau, dans le domaine agricole, Véhi Touré représentant le ministre de l'Agriculture, a indiqué que les routes ont une fonction sociale et économique, et que leur dégradation est un frein au développement.
Il a, par ailleurs, également fait observer que malgré les efforts réalisés par l’État de Côte d’Ivoire dans le domaine du réseau routier, beaucoup reste à faire vue la dégradation des routes.
Aussi a-t-il recommandé aux acteurs impliqués dans le PSAC de mettre l’accent sur la hiérarchisation des actions, et l’augmentation du montant à allouer à l’ensemble de l’entretien des routes, et à mettre en place une feuille de route pratique et réaliste pour réussir et assurer l’entretien et le développement des routes rurales en Côte d’Ivoire.
Le réseau routier ivoirien, est passé de 25 000 km en 1960 à plus de 82 000 km en 2000 avec 6 500 routes bitumées.
Depuis deux décennies, le réseau routier ivoirien outil de collecte et d’évacuation des produits de base vers les centres de commercialisation, a connu des insuffisances du fait des crises répétées que le pays a connues. Malgré les efforts entrepris depuis 2011, les routes rurales et particulièrement les voies de collectes des produits agricoles continuent de présenter des dégradations importantes.
Pour apporter des solutions durables et améliorer dans le même temps la production agricole. Le gouvernement ivoirien, la Banque Mondiale et l’Agence française de développement à travers les ressources du contrat désendettement développement (C2D) ont convenu d’apporter un appui au développement des cinq filières agricoles majeures, à savoir le cacao, l'hévéa, le palmier à huile, le coton, et l'anacarde à travers le PSAC initié par le ministère ivoirien de l’agriculture avec l’Ageroute comme maître d’ouvrage.
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