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Société Publié le lundi 18 mai 2015 | Le Sursaut

Reprise des cours dans les universités : Comment les enseignants comptent sauver l’année

© Le Sursaut Par PRISCA
Année académique 2012-1013 : la direction de l` Université de Cocody et les étudiants se concertent
Lundi 24 septembre 2012. Abidjan. Une réunion de concertation entre les étudiants et l`Instance dirigeant de l`université FHB pour une année académique réussite
Les étudiants retrouvent enfin la route de l’école. La Coordination nationale des enseignants chercheurs (Cnec) a levé son mot d’ordre de grève qui avait paralysé les Universités, Centres et Instituts de recherche publics de Côte d’Ivoire. Et ce, du 5 au 12 janvier, puis du 10 avril au 15 mai 2015. C’est, tout naturellement le vendredi 15 mai, à l’issue d’une Assemblée générale (Ag), élargie à toutes les sections de base que la Cnec a décidé de suspendre la grève qui a duré mathématiquement quelques 40 jours. L’heure est désormais au rattrapage de ce temps perdu. Mais pour les enseignants grévistes, cette période de grève n’a pas véritablement impacté l’année académique. « Je ne pense pas qu’on puisse accuser un retard sur l’année en cours. Parce que nous ne sommes plus dans le système traditionnel (classique) où les programmations des enseignements se faisaient sur de très longs termes », a rassuré Dr Otémé Apolos, membre du Conseil syndicale de la Cnec, intervenant également dans programmation des Unités d’enseignement. En plus, le pédagogue averti soutient que tout au long de la période de suspension officielle des cours du fait de la grève, les enseignants ont continué de travailler. Ce qui leur donne de ce fait, une longueur d’avance. « Il faut noter que lors des différentes suspensions de cours qui sont intervenues, nous avons travaillé. Nous ne sommes donc pas au point zéro. Au contraire, nous sommes très avancés », a-t-il fait savoir. Le seul problème qui, selon lui, peut constituer un frein à la progression normal des cours à l’université, demeure l’absence des salles de Td. « Du reste, il suffit de faire les programmations et nous allons avancer », s’est voulu plus insistant Dr Otémé Apolos. Réaffirmant la légitimité et la légalité de la Cnec dirigée par Dr Johnson Kouassi, le conseiller syndical a tenu à donner l’assurance aux étudiants et aux parents quant à la reprise effective des cours ce matin : « C’est clair. Dès l’instant où la Cnec, par la bouche de son porte-parole, a annoncé la reprise totale des cours, vous allez constater qu’il y aura bel et bien cours sur toute l’étendue du territoire, là où il y a des Universités, Centres ou Institut de recherche. La reprise sera totale et effective, soyez-en rassuré », a-t-il annoncé. S’agissant des acquis qui ont motivé la suspension de la grève, notre interlocuteur a noté qu’il y a une évolution dans le processus devant aboutir à la satisfaction de leurs revendications. Notamment la réinscription dans la plate-forme revendicative des préoccupations des enseignants qui avaient été bottées en touche au cours des échanges avec le Premier ministre. « Désormais, nous avons l’assurance que ces points seront abordés et que des réponses appropriées y seront apportées. Dès cet instant, nous pensons que les autorités gouvernementales sont dans de bonnes dispositions pour traiter des différents points de revendications », s’est-il satisfait. Notons que les enseignants ont pu obtenir à ce jour, la création par le Premier ministre Daniel Kablan Duncan, d’un Fonds à la recherche et l’annonce par le président de la République de la valorisation de la prime de recherche.

Elysée Lath
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