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Société Publié le lundi 18 mai 2015 | Le Sursaut

Abobo/ Insécurité : Des tueurs en série sévissent

© Le Sursaut Par Atapointe
Insecurité: La Police criminelle démantèle deux redoutables gangs
Vendredi 10 mai 2013. Plateau. La Police criminelle a démantelé deux redoutables gangs avec en leur possession plus de 100 munitions et armes.
«Un autre corps est ici, venez voir!». C’est en ces termes qu’une petite fille d’à peine dix ans a alerté, ce vendredi matin, des riverains du quartier Allocodjro. Un groupe d’hommes est accouru sur les lieux où a été découvert le corps sans vie d’un inconnu d’environ trente ans. Les badauds ont même retourné le corps par curiosité pour l’identifier, avant l’arrivée des policiers, sans pouvoir reconnaître le défunt. «Tout cela est traumatisant pour les enfants. Chaque jour, on découvre un corps dans les rues. Vivement, que les autorités interviennent pour stopper ce phénomène», s’est lamenté la mère de la gamine qui a fait la découverte macabre. Si généralement, l’insécurité est courante dans les grandes agglomérations, la fréquence des meurtres commis à Abobo préoccupent les habitants de la commune. «Tous les corps examinés ces derniers jours (avant-hier, hier, et aujourd’hui) montrent que les tueurs font déplacer les victimes après les avoir tuées», a révélé un policier du 32eme arrondissement, qui n’a pas voulu en dire plus pour des motifs d’enquête. Concernant l’arme des tueurs, sans être trop bavard, un élément de l’unité de scène de crime de la police scientifique a indiqué que le couteau serait constamment utilisé. Du jeune homme tué deux jours auparavant, répondant aux initiales de DEA, à celui assassiné ce jour-là, en passant par le vendeur ambulant de café retrouvé mort, la veille autour du ‘’marché de nuit’’, avec des marques de couteau sur le corps, la liste des victimes est loin de s’estomper. Les populations apeurées ont cette question sur les lèvres : « Qui sont ces tueurs et pourquoi en veulent-ils à leurs victimes?». Face à ces crimes répétés, les regards sont tournés vers les ex-combattants. «Je pense que ce sont eux qui font ça. Ils ont été sommés de libérer les cités universitaires, alors ils peuvent agir ainsi pour espérer détourner l’attention des autorités à leur endroit.», a chargé Diakité, un habitant du quartier. Certains pensent qu’il faut plutôt voir du côté des ‘’microbes’’, ces adolescents qui commettent des meurtres par groupes organisées. Les forces de l’ordre sont appelées à la rescousse par les populations qui ne savent plus à quel saint se vouer.
G.M
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