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Économie Publié le lundi 18 mai 2015 | Ivoire-Presse

Revêtement des routes, bitumage: une innovation sur le marché

© Ivoire-Presse Par DR
Revêtement des routes, bitumage: une innovation sur le marché
Jeudi 14 mai 2015. Abidjan, Cocody. Présentation du produit, Carboncor pour les revêtements des routes devant des patrons du BTP et de nombreux particuliers. Le Directeur général de la société, Conrad Cullinan a mis en exergue les avantages économiques et écologiques du nouveau produit.
Les Architectes, Entrepreneurs en BTP, promoteurs de logements, chefs d’entreprises et autres particuliers pourront gagner du temps sur leurs chantiers. Ils ont, désormais, Carboncor à leur disposition pour les revêtements des routes, pistes villageoises, parkings, airs de jeu et allées des cités. Inventé par Conrad Cullinan, un ingénieur sud africain, le produit est un mélange de composés carbonés avec une émulation concentrée contenu dans des sacs de 25 kg, facile à transporter et à poser. Déjà utilisé en Afrique du sud, au Madagascar, au Cameroun, en Inde, au Tchad, (…), le produit fait son entrée en Côte d’Ivoire, afin de proposer une alternative au bitume chaud, dont la pose nécessite de gros engins de Génie Civil et des ressources financières colossales. A l’occasion de la présentation du produit, jeudi, à la résidence Dippoka à Angré, devant des patrons du BTP et de nombreux particuliers, le Directeur général de la société, Conrad Cullinan a mis en exergue les avantages économiques et écologiques du nouveau produit. Il suffit, dit-il, de verser le contenu du sac sur l’espace concerné et le damer. Il devient aussitôt praticable. En Côte d’Ivoire, le produit sera vendu par l’entreprise Oriel Sarl, spécialisée dans le conseil en bâtiments et routes, qui a signé un partenariat exclusif avec l’entreprise sud africaine. Pour Lamine Koné, administrateur de Oriel, le produit est une alternative sûr et facile à poser et un responsable de commune pourrait engager le bitumage de sa voirie sans avoir besoin d’une mobilisation de gros engins. « Pour l’instant, nous visons des particuliers et ensuite nous irons vers les gros promoteurs », a-t-il expliqué. Selon lui, la pose ne nécessite aucune formation en ingénierie, ni aucun qualification particulière des ouvriers et son coût, dit-il, est plus abordable
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