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Société Publié le lundi 18 mai 2015 | APA

Reprise effective des cours dans les universités publiques ivoiriennes

© APA Par PRISCA
Année académique 2012-1013 : la direction de l` Université de Cocody et les étudiants se concertent
Lundi 24 septembre 2012. Abidjan. Une réunion de concertation entre les étudiants et l`Instance dirigeant de l`université FHB pour une année académique réussite
Abidjan (Côte d'Ivoire) - Les cours ont effectivement repris, lundi, dans les universités publiques ivoiriennes après plus d’un mois de grève à l’initiative de la Coordination des enseignants et chercheurs (CNEC).

A l'Université Félix Houphouët Boigny (UFB) de Cocody, les activités académiques ont repris dans les facultés des Lettres modernes, a constaté APA sur place. Les étudiants de Licence en Lettres modernes réunis en amphi 7 recevaient les cours, tandis que ceux de la licence 1 d'Espagnol étaient en amphi 5. Plus loin, dans une salle de travaux dirigés (TD), des étudiants calmes et attentifs suivaient les enseignements de leur maître.

Toutefois, les amphithéâtres A et B situés à l'entrée officielle de l'UFB ainsi que l'amphithéâtre Léon Robert étaient encore fermés au passage de l'équipe de APA sur le campus dans la matinée.

«Nous sommes arrivés ce matin puisque nous avons appris que la grève des enseignants est finie», a affirmé Anselme Koné, étudiant en géographie. Pendant que certains étudiants déambulaient dans la cour de l'université, d'autres patientaient encore devant leur salle.

«Nous devrions avoir cours à 7h30mn mais nous avons eu un problème de salles. Il nous a été demandé d'attendre en début d'après-midi», a confié Raymond Koffi, également étudiant en géographie.

Joint au téléphone par APA, le porte-parole de la CNEC, Johnson Kouassi, s'est voulu précis. «La grève est suspendue et non levée », a-t-il dit. Les enseignants grévistes ont suspendu la semaine dernière leur grève après des assurances du gouvernement.

La CNEC, principal syndicat des enseignants des universités publiques de Côte d'Ivoire, a déclenché, il y a un plus d'un mois, une "grève illimitée" pour exiger une revalorisation des primes de recherche et des salaires, liée à l'application du système licence-maîtrise-doctorat (LMD).

Les grévistes exigent en outre, "la revalorisation et la trimestrialisation des primes de recherche" qu'ils perçoivent deux fois dans l'année en raison de 400.000 FCFA par versement et un relèvement des heures supplémentaires fixées actuellement à 5.500 FCFA pour les maitres-assistants et à 7.000 FCFA pour les Pr titulaires.

Le vendredi 1er mai dernier, le Chef de l'Etat Alassane Ouattara a annoncé, lors de la fête de travail, la mise en place d'un Comité pour "harmoniser" ces primes de recherche.

SB/ls/APA
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