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Région Publié le lundi 18 mai 2015 | AIP

Des leaders religieux s’engagent pour la protection du couple mère-enfant

Divo – La section de Divo de l’alliance des religieux contre le Vih-Sida et les autres pandémies (ARSIP) s’est engagée pour la promotion des pratiques familiales essentielles en vue de réduire la mortalité et la morbidité du couple mère-enfant.

"Nous, leaders religieux, Imams, pasteurs et prêtres de Divo, nous engageons avec nos fidèles à mobiliser nos lieux de culte pour soutenir les actions du district sanitaire et des centres de santé en matière de promotion de la santé et notamment de lutte contre les affections infantiles et maternelles et la promotion des pratiques familiales essentielles", a déclaré mercredi le président de l’ARSIP de Divo, Imam Koné Yacouba.

L’organisation mondiale pour la sante (Oms) a identifié 12 pratiques qui, mises en œuvre par les ménages selon elle, contribuent à réduire les décès et les maladies des enfants et des mères. Il s’agit entre autres du lavage des mains, de l’allaitement maternel exclusif, l’utilisation de la moustiquaire imprégnée d’insecticide et des consultations prénatales.

Cet engagement est l’aboutissement d’un processus de formation des religieux sur les pratiques familiales essentielles initiée par la direction exécutive de l’ARSIP avec le soutien financier de l’Unicef, indique-t- on.

Les leaders religieux entendent mener une série d’activités concrètes dont des collectes de fonds et des diffusions de messages au cours des prêches en vue de faire des pratiques familiales essentielles une réalité dans la communauté.

La directrice exécutive de l’ARSIP, Mlle Yvette N’tamon s’est félicitée de la prise de conscience des leaders religieux de Divo espérant que leur engagement va contribuer à "donner plus de joie dans les ménages".

En 2014 sur 22.236 femmes qui sont allées en consultation prénatales, seulement 4909 ont fait les quatre consultations, soit 22%. Moins de la moitié de ces femmes ont accouché à l’hôpital, a-t-on appris.

Par ailleurs 23% des enfants ont abandonné la vaccination. Des chiffres qui commandent une sensibilisation plus accrue des populations, a indiqué au nom du partenaire financier de l’opération la représentante de la représentante-pays de l’Unicef, Mlle Juliette N’gouaka.

gso/akn/kam
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