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Région Publié le lundi 18 mai 2015 | AIP

Le projet "Dimbokro, ville manioc" présenté dans la perspective du "salut intégral de l’homme"

© AIP Par DR
Mgr Yao Kouadio Marcellin, évêque du diocèse de Yamoussoukro
Dimbokro – Le projet de vulgarisation de la culture du manioc qu’initie le Centre de promotion sociale et des cultures vivrières (CPSCV), sous l’égide de l’église catholique de Dimbokro, a été présenté officiellement "dans la perspective du salut intégral de l’homme", conformément à une prescription de l’évêque du diocèse de Yamoussoukro, Mgr Yao Kouadio Marcellin.

"Notre père Evêque, Mgr Yao Kouadio Marcellin, dans la perspective du salut intégral de l’homme, a envisagé la pastorale sous l’angle de la promotion humaine, car, pour lui, la vie de l’homme, la vie de l’église ne saurait reposer sur le seul pilier de l’aumône. C’est pourquoi, nous avons décidé, à travers notre structure, le Centre de promotion sociale et des cultures vivrières (CPSCV), de nous intéresser et intéresser la population de Dimbokro à la culture extensive du manioc", a déclaré l’abbé Mathieu Yao, curé de la paroisse Saint Joseph.

Ce projet qui, dans sa première phase, vise les femmes, a pour but de participer, de façon significative, à la réduction de la pauvreté en milieu rural et de l’exode rural.

Il va contribuer à l’amélioration de la sécurité alimentaire et des moyens d’existence des populations rurales, à travers la promotion du développement de la filière manioc, soulignent l’Abbé Yao et son équipe.

Pour ce projet visant 37 groupements dans des villages de Dimbokro, l’Agence nationale d’appui au développement rural (ANADER) va accompagner les bénéficiaires dans l’exercice de leurs activités jusqu’à la production en faisant la situation de référence de tous les groupements bénéficiaires, en les formant et les encadrant sur l’itinéraire technique du manioc, mais aussi par des appuis-conseils dans l’organisation et le fonctionnement.

"Nous disposons, pour ce projet, de moyens humains (techniciens, enquêteurs, animateurs, un chef de zone, soit 10 personnes), de moyens matériels (neuf motos, un véhicule 4X4, des ordinateurs)", a révélé M. Béhélet, technicien supérieur en cultures annuelles de la zone de Dimbokro.

Selon lui, l’offre technique et financière du projet est confiée à l’ANADER qui a signé avec le CPSCV une convention. A l’issue de l’étude menée, les coûts du projet sont de 10.119.600 FCFA pour les prestations de l’ANADER et de 8.436.000 FCFA pour les intrants, notamment les boutures et les engrais.

Au titre des débouchés pour la commercialisation de la production de manioc et de tous ses dérivés, l’OPCV, par son représentant local, M. Zahui, propose son expertise pour la recherche de marchés, mais aussi de projets compatibles avec la production du manioc.

Le projet, d’une production estimée à entre 15 et 20 T de manioc l’hectare, va démarrer ses activités en juin 2015 pour une récolte prévue en mars 2016.

Zgrp/kp
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