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Politique Publié le mercredi 20 mai 2015 | APA

Périple royal en Afrique sous le signe de la coopération multiforme

© APA Par Atapointe
Infrastructures: Baptême de la voie express Mohammed VI à Abobo
Vendredi 28 Février 2014. Abidjan. Sa majesté le Roi Mohammed VI et le premier ministre Duncan ont inauguré la nouvelle voie express baptisée Mohammed VI sur l`axe Abobo-Ayama Le ministre Patrick Achi, en charge des infrastructures économiques a conduit cette visite de terrain.
Rabat (Maroc) - La nouvelle tournée royale qu’entamera ce mercredi le Roi Mohammed VI dans quatre pays africains confirment, à n’en point douter, la forte dimension africaine de la politique étrangère du Royaume et expriment la volonté réelle du Maroc d'asseoir, avec les pays africains, une coopération solide, agissante et diversifiée.

En se rendant en terre africaine, le Souverain joint l'acte à la parole pour confirmer son engagement infaillible en faveur de la coopération Sud-Sud, un volet érigé en axe majeur de la diplomatie du Maroc et de sa politique de développement international.

Dans sa démarche sincère de solidarité agissante et de partenariat stratégique avec les pays du Sud, notamment ceux de son environnement immédiat en Afrique subsaharienne, le Roi Mohammed VI a toujours exprimé sa conviction que la solution des crises politiques, économiques et humanitaires dans ces pays passe par le co-développement et par la prise en main par la région de son destin.

Décidément, le Royaume a fait de la coopération avec l'Afrique un choix stratégique à travers la consolidation de ses relations politiques et l'établissement de partenariats diversifiés et féconds avec nombre de pays africains, fidèle en cela aux liens multiséculaires tissés avec les pays de l'Afrique subsaharienne.

Cette coopération, qui revêt un caractère pluridimensionnel, cible des domaines aussi variés que le politique, l'économique, le commercial et le fiscal sans oublier le volet social, c'est-à-dire la proximité et l'aide concrète apportée aux populations, qui marque désormais le nouvel aspect de ces relations de coopération maroco-africaines.

Indubitablement, le nouveau périple royal qui conduira le Souverain au Sénégal, en Côte d'Ivoire, au Gabon ainsi qu'en Guinée-Bissau, confirme la volonté de consacrer la coopération Sud-Sud comme un choix irréversible pour le Maroc.

Il constitue également plateforme pour des concertations sur les possibilités d'échanges et la conclusion d'accords économiques et commerciaux, ouvrant ainsi de nouvelles perspectives devant une coopération fructueuse et novatrice qui permet aux hommes d'affaires et aux entreprises marocains de monter leurs projets et d'investir dans leurs domaines de prédilection ainsi que de tirer profit de cette coopération aux multiples facettes.

Il va sans dire que la coopération économique et commerciale a toujours constitué un levier d'action important de la stratégie du Maroc à l'égard de l'Afrique subsaharienne. Le Maroc a développé dès les années 60, au lendemain de l'indépendance d'un grand nombre de pays africains, un important maillage d'accords de coopération bilatéraux avec ces pays, via la formulation d'un cadre réglementaire approprié.

De type classique ou à caractère préférentiel, ces accords visent tout autant à renforcer et à consolider les parts de marché acquises, qu'à diversifier l'éventail des échanges extérieurs.

De plus, des commissions interétatiques mixtes ont été créées ou redynamisées, notamment lors des dernières visites royales en Afrique. Associant de plus en plus le secteur privé, la densité des efforts fournis permet de faire de l'Afrique une zone d'accueil importante pour les investisseurs marocains.

En 2014, des dizaines d'accords avaient été signés lors de la tournée royale au Mali, en Côte d'Ivoire, en Guinée et au Gabon, dans les domaines économiques, politiques mais aussi religieux. Des imams guinéens, maliens ou encore ivoiriens sont ainsi en cours de formation à Rabat.

Début janvier 2015, de nouveaux accords de coopération ont été scellés avec Abidjan à l'occasion d'une visite au Maroc du président Alassane Ouattarra.

Sur le plan économique, plus de la moitié des investissements directs à l'étranger (IDE) du Maroc ont concerné l'Afrique au cours des cinq dernières années, pour un montant de 1,5 milliard d'euros, selon l'Office marocain des changes.

Rabat y est notamment très actif dans l'immobilier, le secteur bancaire ou encore les télécommunications.

L'an dernier durant le pic de l'épidémie de fièvre Ebola en Afrique de l'Ouest, le Maroc, via sa compagnie nationale (RAM), avait par ailleurs été le seul pays à maintenir l'intégralité de ses liaisons aériennes avec les trois principaux pays touchés (Guinée, Liberia, Sierra-Leone).


Au registre de la coopération universitaire, le Maroc a triplé en 5 ans le nombre d'étudiants étrangers sur son sol, soit 7.500 étudiants dont 68 pc sont constitués d'Africains provenant d'une quarantaine de pays du continent, tandis que 85 pc de ces étudiants bénéficient d'une bourse octroyée par l'Agence marocaine de Coopération internationale (AMCI).

Le prodigieux bond en avant opéré par le Royaume dans sa coopération avec les pays africains procède d'une vision d'un Maroc démocratique, moderne et solidaire de l'Afrique, résolument tourné vers l'avenir.

Il est évident que la vocation africaine du Maroc demeure incontestable. Le Royaume accorde un intérêt inédit à la promotion de ses relations de coopération avec le continent africain, notamment son espace subsaharien. L'avenir politique, économique, culturel et sécuritaire du Maroc demeure intimement lié au continent africain, expression d'une profondeur stratégique naturelle.

HA/APA
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