Daoukro - Les hommes de petits métiers de la commune de Daoukro ont pris d’assaut les rues de la ville, lundi, pour demander le départ du commissaire de police, Maxime Mobio, sous le prétexte de nombreux vols, braquages et contrôles excessifs des engins à deux roues par les agents qu’ils disent subir au quotidien.
Mécaniciens ferronniers, électriciens, tailleurs, vendeurs, ont pris d’assaut les rues de la ville pour demander son départ parce que rien n’est fait, à leur avis, pour mettre fin aux actes délictueux dans la cité du président Henri Konan Bédié.
Ils accusent le premier responsable de la sécurité d’être à l’origine de ces vols et braquages. L’un des manifestants a affirmé à l’AIP qu’à cause des rafles que font le commissaire et ses agents, "nous sommes obligés de vite rentrer, mais à notre surprise nous constatons le lendemain que des magasins ont été vandalisés".
Lors d’une rencontre avec le maire, Tanoh Kouadio Joseph, le commissaire a présenté les instructions d’une circulaire lui enjoignant de contrôler les engins à deux roues et d’appliquer la pénalité si ces engins n’ont pas de papiers. "La même chose se fera pour les patrouilles de nuit. C’est la seule façon pour mettre fin au phénomène de braquages à motos", s’est-il défendu.
A la suite de la rencontre, les manifestants ont décidé de suspendre provisoirement la marche. Le calme est revenu à Daoukro, mais les manifestants ont prévenu qu’ils reviendront à la charge si rien n’est fait pour libérer les motos en fourrière et régler définitivement la question de l’insécurité.
(AIP)
ca/aaa/akn/kam
Mécaniciens ferronniers, électriciens, tailleurs, vendeurs, ont pris d’assaut les rues de la ville pour demander son départ parce que rien n’est fait, à leur avis, pour mettre fin aux actes délictueux dans la cité du président Henri Konan Bédié.
Ils accusent le premier responsable de la sécurité d’être à l’origine de ces vols et braquages. L’un des manifestants a affirmé à l’AIP qu’à cause des rafles que font le commissaire et ses agents, "nous sommes obligés de vite rentrer, mais à notre surprise nous constatons le lendemain que des magasins ont été vandalisés".
Lors d’une rencontre avec le maire, Tanoh Kouadio Joseph, le commissaire a présenté les instructions d’une circulaire lui enjoignant de contrôler les engins à deux roues et d’appliquer la pénalité si ces engins n’ont pas de papiers. "La même chose se fera pour les patrouilles de nuit. C’est la seule façon pour mettre fin au phénomène de braquages à motos", s’est-il défendu.
A la suite de la rencontre, les manifestants ont décidé de suspendre provisoirement la marche. Le calme est revenu à Daoukro, mais les manifestants ont prévenu qu’ils reviendront à la charge si rien n’est fait pour libérer les motos en fourrière et régler définitivement la question de l’insécurité.
(AIP)
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