x Télécharger l'application mobile Abidjan.net Abidjan.net partout avec vous
Télécharger l'application
INSTALLER
PUBLICITÉ

Politique Publié le mercredi 20 mai 2015 |

Détention provisoire dans les prisons: les défenseurs de droits de l’homme réfléchissent sur la question

Session de formation pour les institutions nationales africaines des droits humains

Lemigo Hotel, Kigali, Rwanda, 19-21 mai 2015- Un nombre impressionnant de personnes sont détenues, parfois pendant des années, en attendant leur procès. En Afrique, les prévenus représentent une moyenne de 35 pour cent de la population carcérale. Le résultat en est les prisons surpeuplées, les violations des droits de l’homme et d’énormes coûts économiques et sociaux.

La surutilisation de la détention provisoire est une question urgente et importante dans le monde entier, et particulièrement en Afrique. Les représentants des institutions nationales des droits humains (INDH) en provenance de 24 pays africains seront donc à Kigali, au Rwanda, du 19 au 21 mai 2015, pour un atelier de formation sur le rôle des INDH dans la résolution du problème.
L’objectif principal de cette formation est de renforcer la capacité des institutions nationales africaines des droits humains pour identifier les causes et les conséquences de l’utilisation excessive de la détention provisoire et de développer des stratégies institutionnelles qui peuvent contribuer à une réduction. Cela peut signifier s’attaquer aux causes telles que les lois vagues ou mauvaises, manque de ressources, la corruption, et la pression politique pour être ferme face à la criminalité.

Le premier volet de cette formation a débuté en avril 2015, avec deux semaines de cours en ligne. L’atelier à Kigali, organisé sous les auspices de la Commission nationale des droits de la personne du Rwanda, permettra aux participants de continuer à approfondir leur connaissance et la compréhension de la détention provisoire et les différentes stratégies qu’ils peuvent utiliser pour réduire son utilisation excessive. L’événement mettra l’accent sur l’interaction ainsi que l’échange d’idées et de bonnes pratiques entre les participants.

Cet événement fait partie d’un projet de trois ans initié par l’Association pour la prévention de la torture (APT), basée à Genève, et le Réseau des institutions nationales africaines des droits humains (RINADH), intitulé «Un continent uni contre la torture." L’objectif principal du projet est de renforcer la capacité des institutions nationales des droits de l’homme pour prévenir la torture en Afrique.
Le projet est financé par l’Union européenne.
PUBLICITÉ
PUBLICITÉ

Playlist Politique

Toutes les vidéos Politique à ne pas rater, spécialement sélectionnées pour vous

PUBLICITÉ