Ferkessédougou - L’Association nationale d’aide à l’enfance en danger (ANAED) a sensibilisé les populations de Ferkessédougou (région du Tchologo) sur les dangers de l’exploitation des enfants surtout en situation de mobilité, lors d’une conférence, au stade municipal de la localité.
"Des enfants, à l’issue de transactions entre des intermédiaires et les parents, sont déplacés soit à l’extérieur du pays, ou depuis l’extérieur du pays, jusqu’à un lieu qu’ils n’ont même pas imaginé. C’est là que d’autres intermédiaires les récupèrent pour les introduire dans des familles, les amenant à faire des activités professionnelles qui sont au-delà de leurs forces", a relaté samedi, le directeur régional des Affaires sociales, N’dri Yao. Il a relevé la vulnérabilité de ces enfants et affirmé que leur avenir ne "bénéficie d’aucune garantie".
N’dri Yao qui a rappelé que la Côte d’Ivoire a ratifié la convention 182, relative aux pires formes de travail des enfants, a indiqué que cette convention demande l’élimination de toutes les formes de travail à connotation esclavagiste.
Il a appelé à l’engagement des populations et des autorités locales par la création de comités d’éveil et de vigilance pour une protection durable des droits des enfants, vivant parfois dans des conditions déplorables "dans les champs, les mines, dans des ménages, et dans les rues, réduits à la mendicité et très souvent victimes de sévices".
"Tout le monde est concerné. On ne peut pas faire n’importe quoi à un enfant. On ne peut pas dire n’importe quoi à un enfant. On ne peut pas traiter un enfant comme on veut parce que les enfants ont des droits", a précisé M. Yao.
(AIP)
ti/ik/akn/kam
"Des enfants, à l’issue de transactions entre des intermédiaires et les parents, sont déplacés soit à l’extérieur du pays, ou depuis l’extérieur du pays, jusqu’à un lieu qu’ils n’ont même pas imaginé. C’est là que d’autres intermédiaires les récupèrent pour les introduire dans des familles, les amenant à faire des activités professionnelles qui sont au-delà de leurs forces", a relaté samedi, le directeur régional des Affaires sociales, N’dri Yao. Il a relevé la vulnérabilité de ces enfants et affirmé que leur avenir ne "bénéficie d’aucune garantie".
N’dri Yao qui a rappelé que la Côte d’Ivoire a ratifié la convention 182, relative aux pires formes de travail des enfants, a indiqué que cette convention demande l’élimination de toutes les formes de travail à connotation esclavagiste.
Il a appelé à l’engagement des populations et des autorités locales par la création de comités d’éveil et de vigilance pour une protection durable des droits des enfants, vivant parfois dans des conditions déplorables "dans les champs, les mines, dans des ménages, et dans les rues, réduits à la mendicité et très souvent victimes de sévices".
"Tout le monde est concerné. On ne peut pas faire n’importe quoi à un enfant. On ne peut pas dire n’importe quoi à un enfant. On ne peut pas traiter un enfant comme on veut parce que les enfants ont des droits", a précisé M. Yao.
(AIP)
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