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Société Publié le jeudi 4 juin 2015 |

Lancement de la 2ème édition du prix ado du jeune entrepreneur émergent

© Par District d`Abidjan
2e édition du prix Alassane Ouattara du jeune entrepreneur émergent
Jeudi 4 juin 2015. Abidjan. Le gouverneur Mambé, a échangé, à la salle Delafosse avec la presse nationale et internationale, autour de la 2e édition du prix Alassane Ouattara du jeune entrepreneur émergent.
Nous vous proposons en intégralité le discours liminaire du Président Robert Beugré MAMBE lors de la conférence de presse, le jeudi 04 Juin 2015 à la salle Delafosse de l’Hôtel du District d’Abidjan, à la faveur du concours dénommé Prix Alassane Ouattara du jeune entrepreneur émergent.

En fait de conférence ; il n’en est pas une. Il s’agit d’une causerie avec vous pour le lancement de la seconde édition du Prix Alassane Ouattara du Jeune Entrepreneur Emergent.

Cher amis, pourquoi nous avons organisé ce prix pour les jeunes du District ? C’est parce que nous avons remarqué que les jeunes sont intelligents. Ils ont la volonté de réussir mais ce qui leur fait défaut c’est l’accompagnement financier et institutionnel. Le gouvernement fait de très gros effort dans ce domaine et nous qui sommes collectivités territoriales, nous devons accompagner le gouvernement pour bien réussir cette mission par ce qu’il s’agit de l’avenir de la Côte d’Ivoire. Et j’ai regardé avec beaucoup d’émotion l’évolution des vingt premiers projets que nous avons financés. Le film que vous avez vu date d’un mois. Depuis lors, beaucoup de changement ont dû se produire. Nous sommes donc plus avancés que ce que nous avons vu dans ce film.

Quand vous prenez un jeune qui a une idée. Qui a de la volonté. Qui a de la compétence et qui n’a pas les possibilités de mettre en application ses idées ; cela nous oblige à retourner deux fois nos pensées pour voir comment on peut l’accompagner. Ce que vous venez de voir ; ce sont des essais que nous sommes en train de faire. Remarquez que l’année dernière lorsque le Président remettait aux jeunes gens ces prix, au même moment, aux Etats Unis le Président Obama faisait remettre à cinq cent jeunes entrepreneurs africains, sélectionnez sur cinquante mille candidats l’opportunité de réaliser leurs propres entreprises. C’est pour vous dire que cette idée est vraiment universelle. Nous avons obligation de tout faire pour la mettre en œuvre. La réussir pour le bien du plus grand nombre. Sur les vingt entrepreneurs que nous avons installés près de 98% ont atteint un taux de réalisation qui varie entre 70 et 90 %. Certains sont déjà en production. D’autres seront en production dans une semaine. Dans un mois, d’ici fin juin en principe toutes les unités devraient être en production. Nous avons eu un seul cas difficile pour des raisons externes au projet et indépendante de la volonté du porteur du projet. C’est vraiment indépendant de sa volonté et de la volonté du District. Mais les potentialités existent pour ce jeune et nous sommes prêts à l’accompagner quand tout sera réglé le problème extérieur auquel il a dû faire face.

Donc voila un peu ce que je voulais vous dire. C’est dire que ce qui est important pour nous c’est d’accompagner ces jeunes gens. Mais il ya une idée qui est derrière. Vous voyez que ces jeunes emploient d’autres jeunes. Donc, en installant un entrepreneur, l’on donne la possibilité à cinq, six, voire dix personnes d’être sur le terrain et d’être payées. C’est une chaine de solidarité que nous voulons installer. Le Présidant nous a encouragé à cela. C’est pourquoi, il cautionne fortement ce projet. Et la synthèse que nous avons faite à notre niveau en attendant de la rendre complètement publique nous encourage à passer à un autre stade de ce projet. Cette année nous allons procéder au lancement du même type de projet. Mais en révisant le montant et les nombres des bénéficiaires. C’est ainsi que dans une des hypothèses des réflexions que nous avons conduites nous allons certainement être emmenés à revoir légèrement à la baisse le montant affecté à chaque projet pour augmenter le nombre de bénéficiaires en élargissant les possibilités pour ces jeunes gens. Cela est d’autant plus important que nous avons constaté que les types de projets qui nous sont soumis sont de l’ordre de 5 à 8 millions. Peut être que nous allons prendre la borne inférieure pour augmenter le nombre de bénéficiaires. Ce qui est surtout important, c’est qu’on s’inscrive dans une dynamique de renouvellement, une dynamique d’encouragement. Une dynamique dans laquelle les jeunes ivoiriens savent que s’ils font des efforts il y a quelque part des possibilités qui leur seront offertes, non seulement par le gouvernement avec la mécanique déployée et qui est renforcée avec le nouveau ministre Sidy mais surtout avec le mécanisme déployé par les collectivités territoriales décentralisées. Je dois vous dire qu’en matière de sélection, c’est une sélection extrêmement rigoureuse que nous faisons. D’ailleurs, le District ne participe pas aux délibérations du jury. On n’est pas membre du jury, on est observateur muet. Ce sont les spécialistes venant du CEPICI, de la chambre de commerce et d’industrie, de la CGCI, de l’APBF et de tous ceux qui peuvent correctement sélectionner les candidats que nous avons choisi. L’année dernière, ils ont eu l’assistance très pointue de l’ancien Directeur du PNUD en Cote d’Ivoire. Cette année encore, monsieur Carvalho est là. C’est lui qui encadre toute l’opération. Je vous assure que plus on est rigoureux et plus on donne la chance aux jeunes ivoiriens de réussir. Pour preuves, trois de nos lauréats on été primés à un concours beaucoup plus ouvert. C’est pour vous dire que la sélection que nous avons faite est une sélection vraiment rigoureuse.

Chers amis, c’est pour vous dire que nous comptons sur vous pour accompagner les jeunes ivoiriens à prendre la responsabilité de créer des entreprises. Parce qu’il y aura des collectivités territoriales qui vont les accompagner. Le gouvernement fait des efforts pour les accompagner. Ce n’est pas seulement en étant employé qu’on peut gagner sa vie. On peut gagner sa vie en étant à la fois employeur et employé. Voilà ce que nous voulons faire partager.

Nous avons un centre qui les encadre. Pour le diriger, on a choisi une jeune dame pour son sérieux et ses compétences. Elle est journaliste de formation. On l’a choisi pour gérer ses amis car ils sont de la même génération. Cela est motivant pour les jeunes qui arrivent dans le centre d’incubation où ils ont tout le matériel à leur disposition. En attendant qu’ils aient leurs propres bureaux certains vont y travailler. Au jour d’aujourd’hui, la plupart d’entre eux ont leurs propres bureaux. Ils passent au centre de temps à autre. Ce centre d’incubation intéresse les organisations internationales et les ambassades. Il y a une ambassade d’un grand pays occidental avec laquelle nous allons signer un partenariat dans les jours qui viennent. N’eut été les problèmes de derniers moments, indépendants de la volonté des uns et des autres, on l’aurait déjà signé.

C’est pour vous dire que l’expérience porte et l’expérience intéresse beaucoup d’organisations. Nous voulons simplement vous solliciter pour encourager les jeunes à s’inscrire au concours et pour nous encourager à continuer dans ce sens parce que comme le dirait le philosophe : « le microcosme se trouve dans le macrocosme ». Si vous voulez être brillant, il faut commencer par souffrir d’abord avant de retrouver votre statut d’homme brillant. Les brillants sont ceux qui souffrent. Quand on ne les voit pas, ils sont en train de travailler. Pour finir, on vous demande d’encourager les jeunes à aimer le gout de l’effort et faire en sorte que la Côte d’Ivoire soit vraiment émergente à l’horizon 2020.

Voilà ce que je voulais vous dire. Je vous remercie.
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