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Économie Publié le mercredi 17 juin 2015 | L’intelligent d’Abidjan

Yao Noël (conseiller de Duncan et Commissaire général de la BPDHH) : Le droit à un procès doit être mis en œuvre pour que les justiciables soient en liberté

© L’intelligent d’Abidjan Par Marc Innocent
Doing Business 2014/Le premier Ministre apporte des éclaircis sur le dernier rapport
Vendredi 12 décembre 2014. Abidjan. Le Premier Ministre, Ministre de l`Economie et des finances et du budget, Daniel Kablan Duncan était face à la presse pour faire un commentaire de la situation économique du pays relativement au Doing Business. Ph: Yao Noël, Coneiller du premier ministre.
En sa qualité de Commissaire général de la Biennale panafricaine des droits de l’Homme et de l’humanitaire (BPDHH), M. Yao Noël, conseiller en communication du Premier ministre Daniel Kablan Duncan, souhaite l’accélération des procédures judiciaires, pour la mise en liberté des prévenus en détention.
Principal conférencier à la cérémonie de lancement des activités de la BPDHH dont il est le Commissaire général, M. Yao Noël a rappelé le mardi 16 juin 2015, que le droit à un procès est un droit fondamental. Car, a-t-il ajouté, le principe, c’est la liberté, et l’exception, c’est la détention. « Tout doit être mis en œuvre pour que les justiciables soient en liberté parce qu’ils bénéficient de la présomption d’innocence. Des personnes peuvent rester en détention pendant 1 an ou 2 ans sans procès. Il faut amener la justice à être plus rapide pour que ces personnes soient situées sur leurs sorts. Il faut une justice rapide, équitable, crédible, indépendante, non corrompue. L’un des objectifs de la BPDHH est donc de faire en sorte que les détenus soient jugés le plus rapidement possible », a expliqué Yao Noël. Pour insister sur le rôle que compte jouer cette Organisation non gouvernementale (ONG) dans la défense des droits des prisonniers, il a souligné qu’elle inscrit également dans ses activités la lutte pour le retrait de la perpétuité au nombre des peines infligées.
Concernant les autres objectifs, le commissaire général de la BPDHH a précisé ceci : « Elle se propose d’éduquer et de sensibiliser les populations aux droits de l’Homme, au droit humanitaire ainsi qu’à la culture démocratique ». Et selon lui, la vocation panafricaine et internationale de la Biennale se présente comme un avantage, en ce sens qu’elle permet à l’Africain de s’approprier les valeurs essentielles de respect de la dignité humaine et de l’amour. C’est pourquoi, a poursuivi Yao Noël, tous les deux ans, la Biennale sera organisée dans un pays africain à travers entre autres, des expositions, des colloques, la désignation et la distinction de personnalités, pays, ONG et organismes, médias, etc., ayant le plus œuvré dans le sens de la protection et la promotion des droits de l’Homme. Un site internet et des moyens multimédia de communication modernes ont été également prévus par la BPDHH pour la promotion des droits de l’Homme en vue d’une protection adéquate et efficace.
A.A
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