Chef de la délégation ivoirienne lors du championnat du monde individuel de taekwondo en Russie en mai 2015, Maître Boubacar Coulibaly ceinture noire 5ème dan de taekwondo croit aux chances des taekwondo’ins ivoiriens qui iront aux Jeux Olympiques de Rio en 2016.
Maître Boubacar Coulibaly, vous étiez récemment au championnat du monde de Russie, avec Zokou Firmin. Il a décroché à cet effet, une médaille d’argent. Êtes-vous satisfait du parcours de votre désormais vice-champion du monde ?
Je suis moyennement satisfait parce qu’on aurait pu être champion du monde n’eut été cette erreur d’arbitrage dommageable qui nous a privé de cette victoire. Donc, je suis moyennement satisfait. Mais une médaille d’argent, c’est bon à prendre. Et puisqu’il y a des échéances à venir, par exemple les Jeux Olympiques à Rio, là- bas, on a un bon coup à jouer avec des athlètes comme Firmin Zokou grâce à qui, on a pu ramener la médaille d’argent de Russie. Je suis convaincu qu’on pourra ramener la médaille d’or de Rio puisque nous avons des athlètes très compétitifs.
Maître Boubacar Coulibaly vous êtes procureur de la république et en même temps pratiquant de taekwondo, comment arrivez- vous à concilier les deux ?
Cette question je l’aime beaucoup parce que d’aucuns pensent que le sport n’est pas conciliable avec l’activité professionnelle. Bien au contraire, ce sont des activités complémentaires. La profession, on l’exerce aux heures normales et le taekwondo, on le pratique à la descente. Cela ne gêne pas du tout. Vous me voyez, je suis tout le temps en pleine forme, c’est le taekwondo qui permet cela. Je conseille les parents d’envoyer leurs enfants au taekwondo. Je confirme que le taekwondo a formé beaucoup d’intellectuels dans le pays. Vous me voyez aujourd’hui procureur, le taekwondo y a été pour beaucoup et des exemples comme moi sont légion en Côte d’ivoire et dans le monde.
Comment jugez- vous le niveau de la compétition ?
C’est une compétition de jeunes comme vous l’avez dit. Donc, il y a des erreurs, des manquements qu’on peut leur tolérer. Il y a un énorme potentiel. Il y a encore de petits déchets dans les gestes. Mais, je pense que ce sont des choses qui peuvent se corriger avec le temps. Globalement, je suis satisfait car je suis convaincu que des champions sortiront d’ici. Et je peux conclure que l’avenir du taekwondo est promoteur sous le ‘’Fromager’’ car c’est une ligue dirigée par un président dynamique, monsieur Mamadou Diaby, une personne qui mérite d’être encouragée. Je puis vous assurer que je ferais tout ce qui est dans mes possibilités pour lui apporter mon soutien.
Aujourd’hui, on vous rend hommage à Gagnoa, qu’est- ce que cela vous fait ?
Sincèrement, j’ai été très ému lorsque le directeur régional des sports monsieur Anassé et sa collaboratrice la directrice départementale des Sports m’ont donné l’information de l’honneur qui me serait rendu ce samedi. D’ordinaire, on a coutume de voir des hommages et des décorations à titre posthume. Je dis merci à M Anassé et à madame Bamba, la directrice départementale des Sports pour l’honneur. Je suis vraiment comblé parce que je n’avais jamais eu cela au taekwondo. C’est la première fois que je vis cet évènement. On m’a déjà célébré dans d’autres domaines, mais au taekwondo franchement c’est la première fois. Donc je suis très heureux et je dis encore merci aux organisateurs.
Propos recueillis
par Jefferson Koudou à Gagnoa
Maître Boubacar Coulibaly, vous étiez récemment au championnat du monde de Russie, avec Zokou Firmin. Il a décroché à cet effet, une médaille d’argent. Êtes-vous satisfait du parcours de votre désormais vice-champion du monde ?
Je suis moyennement satisfait parce qu’on aurait pu être champion du monde n’eut été cette erreur d’arbitrage dommageable qui nous a privé de cette victoire. Donc, je suis moyennement satisfait. Mais une médaille d’argent, c’est bon à prendre. Et puisqu’il y a des échéances à venir, par exemple les Jeux Olympiques à Rio, là- bas, on a un bon coup à jouer avec des athlètes comme Firmin Zokou grâce à qui, on a pu ramener la médaille d’argent de Russie. Je suis convaincu qu’on pourra ramener la médaille d’or de Rio puisque nous avons des athlètes très compétitifs.
Maître Boubacar Coulibaly vous êtes procureur de la république et en même temps pratiquant de taekwondo, comment arrivez- vous à concilier les deux ?
Cette question je l’aime beaucoup parce que d’aucuns pensent que le sport n’est pas conciliable avec l’activité professionnelle. Bien au contraire, ce sont des activités complémentaires. La profession, on l’exerce aux heures normales et le taekwondo, on le pratique à la descente. Cela ne gêne pas du tout. Vous me voyez, je suis tout le temps en pleine forme, c’est le taekwondo qui permet cela. Je conseille les parents d’envoyer leurs enfants au taekwondo. Je confirme que le taekwondo a formé beaucoup d’intellectuels dans le pays. Vous me voyez aujourd’hui procureur, le taekwondo y a été pour beaucoup et des exemples comme moi sont légion en Côte d’ivoire et dans le monde.
Comment jugez- vous le niveau de la compétition ?
C’est une compétition de jeunes comme vous l’avez dit. Donc, il y a des erreurs, des manquements qu’on peut leur tolérer. Il y a un énorme potentiel. Il y a encore de petits déchets dans les gestes. Mais, je pense que ce sont des choses qui peuvent se corriger avec le temps. Globalement, je suis satisfait car je suis convaincu que des champions sortiront d’ici. Et je peux conclure que l’avenir du taekwondo est promoteur sous le ‘’Fromager’’ car c’est une ligue dirigée par un président dynamique, monsieur Mamadou Diaby, une personne qui mérite d’être encouragée. Je puis vous assurer que je ferais tout ce qui est dans mes possibilités pour lui apporter mon soutien.
Aujourd’hui, on vous rend hommage à Gagnoa, qu’est- ce que cela vous fait ?
Sincèrement, j’ai été très ému lorsque le directeur régional des sports monsieur Anassé et sa collaboratrice la directrice départementale des Sports m’ont donné l’information de l’honneur qui me serait rendu ce samedi. D’ordinaire, on a coutume de voir des hommages et des décorations à titre posthume. Je dis merci à M Anassé et à madame Bamba, la directrice départementale des Sports pour l’honneur. Je suis vraiment comblé parce que je n’avais jamais eu cela au taekwondo. C’est la première fois que je vis cet évènement. On m’a déjà célébré dans d’autres domaines, mais au taekwondo franchement c’est la première fois. Donc je suis très heureux et je dis encore merci aux organisateurs.
Propos recueillis
par Jefferson Koudou à Gagnoa
