Dimbokro – L’Ambassadeur de la République fédérale du Nigéria près la République de Côte d’Ivoire, Mme Ifeoma J. Akabogu Chinwuba, a échangé jeudi à Dimbokro, avec ses compatriotes résidant dans cette ville, sur diverses questions touchant à leur vie.
Au nom de la communauté nigériane vivant à Dimbokro, Eze Bank Arua a souhaité la bienvenue à la diplomate, relevant que c’est un grand jour pour leur communauté qui reçoit ainsi pour la première fois, leur ambassadeur.
« Le préfet et le maire m’ont parlé de la bonne harmonie entre vous et vos frères ivoiriens. Il faut continuer ainsi et surtout que cette harmonie soit forte entre vous-mêmes aussi. Certains de nos compatriotes dans d’autres parties et villes de la Côte d’Ivoire nous appellent pour quelques problèmes de cohésion, mais ici à Dimbokro, je suis très heureuse de la bonne harmonie entre vous… Merci aussi de perpétuer nos traditions hors du pays à travers nos danses, nos costumes traditionnels, etc. », a exprimé de son côté, l'Ambassadeur.
Elle a affirmé être à Dimbokro pour recenser les doléances de ses compatriotes et y apporter des solutions. L'étape de Dimbokro succède à celles de San Pedro, Bouaké, Yamoussoukro, Toumodi, Dabou et Grand-Lahou.
Au titre des échanges qui ont principalement porté sur l’obtention de documents administratifs nigérians, le trafic de jeunes filles nigérianes mais aussi la prostitution, et sur la question de dédommagements des victimes nigérians de la crise postélectorale, Mme Ifeoma J. Akabogu Chinwuba a eu des mots rassurants envers ses concitoyens.
« Le trafic et la prostitution de nos compatriotes filles sont réels. Il y a des cas palpables à Abidjan. Nous arrivons à rapatrier les mineures mais les adultes refusent. Nous rendons visite à celles et ceux de nos compatriotes à la MACA, leur apportons l’assistance matérielle et juridique nécessaire. Faites vos enfants en fonction de vos moyens pour leur donner une bonne éducation afin d’éviter qu’ils tombent dans ces travers », a conseillé l’Ambassadeur.
Relativement aux documents administratifs notamment la carte nationale d’identité et le passeport, elle a rassuré qu’ils s’obtiennent désormais en 24 heures.
Quant aux victimes de la crise postélectorale ivoirienne, elle leur a demandé de se faire connaître à la Commission créée à cet effet.
« Faites vous connaitre à cette structure. Si c’est un cas particulier, saisissez-nous pour qu’on prenne attache avec les autorités ivoiriennes. Entraidez vous aussi. Nous sommes là pour vous faciliter la vie », a conseillé la diplomate avant de prendre congé de ses compatriotes.
(AIP)
zgrp/cmas
Au nom de la communauté nigériane vivant à Dimbokro, Eze Bank Arua a souhaité la bienvenue à la diplomate, relevant que c’est un grand jour pour leur communauté qui reçoit ainsi pour la première fois, leur ambassadeur.
« Le préfet et le maire m’ont parlé de la bonne harmonie entre vous et vos frères ivoiriens. Il faut continuer ainsi et surtout que cette harmonie soit forte entre vous-mêmes aussi. Certains de nos compatriotes dans d’autres parties et villes de la Côte d’Ivoire nous appellent pour quelques problèmes de cohésion, mais ici à Dimbokro, je suis très heureuse de la bonne harmonie entre vous… Merci aussi de perpétuer nos traditions hors du pays à travers nos danses, nos costumes traditionnels, etc. », a exprimé de son côté, l'Ambassadeur.
Elle a affirmé être à Dimbokro pour recenser les doléances de ses compatriotes et y apporter des solutions. L'étape de Dimbokro succède à celles de San Pedro, Bouaké, Yamoussoukro, Toumodi, Dabou et Grand-Lahou.
Au titre des échanges qui ont principalement porté sur l’obtention de documents administratifs nigérians, le trafic de jeunes filles nigérianes mais aussi la prostitution, et sur la question de dédommagements des victimes nigérians de la crise postélectorale, Mme Ifeoma J. Akabogu Chinwuba a eu des mots rassurants envers ses concitoyens.
« Le trafic et la prostitution de nos compatriotes filles sont réels. Il y a des cas palpables à Abidjan. Nous arrivons à rapatrier les mineures mais les adultes refusent. Nous rendons visite à celles et ceux de nos compatriotes à la MACA, leur apportons l’assistance matérielle et juridique nécessaire. Faites vos enfants en fonction de vos moyens pour leur donner une bonne éducation afin d’éviter qu’ils tombent dans ces travers », a conseillé l’Ambassadeur.
Relativement aux documents administratifs notamment la carte nationale d’identité et le passeport, elle a rassuré qu’ils s’obtiennent désormais en 24 heures.
Quant aux victimes de la crise postélectorale ivoirienne, elle leur a demandé de se faire connaître à la Commission créée à cet effet.
« Faites vous connaitre à cette structure. Si c’est un cas particulier, saisissez-nous pour qu’on prenne attache avec les autorités ivoiriennes. Entraidez vous aussi. Nous sommes là pour vous faciliter la vie », a conseillé la diplomate avant de prendre congé de ses compatriotes.
(AIP)
zgrp/cmas
