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Société Publié le samedi 20 juin 2015 | AIP

La journée de l’enfant africain célébrée à Bonon (Bouaflé)

Bouaflé – La direction régionale de la solidarité, de la Famille, de la Femme et de l’Enfant (SFFE) de la Marahouéa (Centre-ouest) a célébrée, vendredi à Bonon, la journée de l’enfant africain, en présence des autorités administratives, politiques, religieuses et de la chefferie traditionnelle.

Cette journée, célébrée en collaboration avec l’ONG « Save the Children », a pour thème « 25 ans après l’adoption de la charte africaine des droits et du bien-être de l’enfant : accélérons les efforts collectifs pour mettre fin aux mariages des enfants en Afrique ».

Elle vise à marquer un temps de réflexion sur les conditions de vie, à faire le point sur la violation des droits des enfants et à prendre des mesures appropriés afin d’assurer le bien-être de ces tout-petits.

Le directeur régional de la SFFE, N’Goran Alexis, a attiré l’attention des autorités de Bonon sur le mariage précoce et les violences basées sur le genre, pratiques répandues et néfastes qui, au delà de leurs conséquences physiques et psychologiques, menacent l’avenir des enfants.

« Nous plaidons donc en faveur d’une synergie d’action de toutes les bonnes volontés, et ce, à tous les niveaux, afin d’apporter une réponse idoine aux causes et conséquences de ces fléaux », a-t-il fait savoir, en présence de nombreux enfants ayant effectué le déplacement.

Le chef de bureau de l’ONG « Save the Children » à Man, Deli Thierry s’est félicité de l’engagement d’une vingtaine de chefs coutumiers dans la région du Tonkpi dans la lutte contre les mutilations génitales féminines.

« Mobilisons-nous tous sans trahir nos engagements. La lutte contre les violences sans les œuvres est un crime faits aux générations futures », a-t-il lancé.

La journée de l’enfant africain est célébrée depuis 1991 en Afrique, en mémoire de plusieurs enfants de la banlieue noire de Soweto, en Afrique du Sud, ayant succombés le 16 juin 1976 sous les balles des policiers.

Ces élèves protestaient contre l’obligation de suivre leur enseignement en afrikaans, langue de la principale communauté blanche du pays, apparentée à l’apartheid.

(AIP)
zaar/tm
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