Niakaramadougou - Des agriculteurs ont exprimé, samedi être "fort inquiets de la rareté des pluies" dans le département de Niakaramadougou, (Centre-nord,région du Hambol) craignant par conséquent une famine.
Selon M.Yéo Drissa Dominique, cotonculteur et par ailleurs responsable d'une organisation professionnelle agricole (OPA) spécialisée dans la culture du coton à Niakaramadougou, après les labours tous n'attendaient que les premières pluies pour entamer les semis de la première décade, fixée du1er au 10 juin, mais en vain. Et pire la deuxième décade, qui devait se tenir du 11 au 20 juin a connu le même sort.
"La campagne cotonnière 2015-2016 est perdue pour nous à cause de la rareté des pluies", a déploré M. Yéo
Quant à Koné Thibault, producteur de maïs il a avoué avoir manqué la petite période de semailles, qui se situe entre avril et mai, du fait de l'absence de pluies mais reste confiant pour la grande période.
En ce qui concerne le riz pluvial et l'aliment de base qu'est l'igname l’absence de pluie endommage déjà les pousses. "À cette allure, il faut craindre les mauvaises récoltes et la famine qui en résulte", s'est préoccupé M. Koné Katcha, l'un des notables du Chef de village de Niakaramadougou, Luc Koné Tébeltien.
jbm/akn/ask
Selon M.Yéo Drissa Dominique, cotonculteur et par ailleurs responsable d'une organisation professionnelle agricole (OPA) spécialisée dans la culture du coton à Niakaramadougou, après les labours tous n'attendaient que les premières pluies pour entamer les semis de la première décade, fixée du1er au 10 juin, mais en vain. Et pire la deuxième décade, qui devait se tenir du 11 au 20 juin a connu le même sort.
"La campagne cotonnière 2015-2016 est perdue pour nous à cause de la rareté des pluies", a déploré M. Yéo
Quant à Koné Thibault, producteur de maïs il a avoué avoir manqué la petite période de semailles, qui se situe entre avril et mai, du fait de l'absence de pluies mais reste confiant pour la grande période.
En ce qui concerne le riz pluvial et l'aliment de base qu'est l'igname l’absence de pluie endommage déjà les pousses. "À cette allure, il faut craindre les mauvaises récoltes et la famine qui en résulte", s'est préoccupé M. Koné Katcha, l'un des notables du Chef de village de Niakaramadougou, Luc Koné Tébeltien.
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