La session du Conseil municipal de Grand Bassam qui s’est tenue, jeudi 25 juin 2015 au Centre culturel Jean Baptiste Mockey de ladite ville, a permis au maire Georges Philippe Ezaley et les conseillers municipaux d’échanger sur un point d’actualité, à savoir les inondations. Le premier magistrat de la cité historique, a donné à la population une bonne nouvelle. Celle que la municipalité a « obtenu un accord de l’Etat qui permet à une entreprise dénommée Terabo, de mener l’étude globale de l’assainissement de la ville de Bassam ». A partir de là, a poursuivi, le maire, il sera aisé de savoir ou mettre les canalisations pour éviter des inondations. Mais a-t-il prévenu : « on ne peut pas faire d’omelettes sans casser des œufs ». En gros d’ici trois ans, espère Georges Ezaley, la situation de Grand Bassam, en période de pluies devra changer. Deux faits, ont par ailleurs mis le maire en colère. En effet, Ezaley a déploré l’incivisme de certains bassamois qui victimes d’inondation, utilisent des pioches et des pelles pour creuser à plusieurs endroits le bitume, ouvrant ainsi une brèche pour laisser passer l’eau. D’autres s’en prennent à la clôture de l’hôpital ou ils font des ouvertures, donnant ainsi la possibilité à l’eau de quitter leur domicile pour inonder la cour de cet édifice d’accueil des malades. D’autres encore ont pour habitude de déverser leurs poubelles dans les caniveaux. Ce qui bouche ces tranchées faites pour évacuer les eaux de ruissellement. Ezaley n’a pas aussi apprécié que l’entreprise en charge de la réhabilitation du marché municipal, travaux qu’elle a obtenu après appel d’offre, n’ait pas procédé à la pose de la nouvelle toiture après qu’elle eût enlevée l’ancienne. Abandonnant ainsi les femmes vendeuses de poissons et autres denrées alimentaires sous la pluie.
DIARRASSOUBA Sory
DIARRASSOUBA Sory