San Pedro - Le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (UNHCR) et le Service d'Aide et d'Assistance aux Réfugiés et Apatrides (SAARA) ont organisé mercredi au stade Auguste Denise de San Pedro la 15ème édition de la Journée Mondiale du Réfugié, au cours de laquelle le représentant de l’UNHCR et celui des réfugiés libériens dans la région ont plaidé pour que les populations ivoiriennes continuent d’accorder leur soutien à ces réfugiés.
"Les réfugiés ne sont pas de mauvaises personnes, ce ne sont pas des rebelles, ce sont des personnes ordinaires qui vivent dans des conditions extraordinaires", a déclaré le Représentant de l’UNHCR en Côte d’Ivoire, Dr Makou Raoufou, invitant leurs hôtes ivoiriens à "vivre avec eux pour une socialisation de nos communautés".
Il a été expliqué que même si la guerre est finie dans ce pays, de nombreux réfugiés libériens continuent de vivre en Côte d’Ivoire parce que, pour diverses raisons, ils courent toujours de graves dangers s’ils retournent dans leur pays.
Selon le président de la communauté des réfugiés libériens de la région de San Pedro, Fergusson J. Sidney, la région de San Pedro abrite actuellement 115 familles de réfugiés libériens, faisant au total une population d’environ 800 personnes.
Fergusson a demandé aux Ivoiriens de ne pas faire d’amalgames entre rebelles libériens et réfugiés libériens. "Il est décourageant pour nous de dire que, dans le cœur et l’esprit de la plupart des Ivoiriens, un libérien est un fauteur de troubles et rien de bon ne peut venir de nous", a-t-il déploré.
Il a toutefois exprimé la reconnaissance de sa communauté à l’Etat ivoirien et à son peuple ainsi qu’au HCR pour l’aide qui leur est apportée depuis 25 ans que la plupart de ces réfugiés est en Côte d’Ivoire. Il leur a offert des diplômes d’honneur.
Le préfet de région, Ousmane Coulibaly a rappelé et rassuré que le gouvernement ivoirien a pris des dispositions juridiques et administratives pour non seulement assurer la tranquillité des réfugiés, "mais aussi et surtout leur permettre de retrouver la confiance dans un cadre de vie qui les éloigne des souffrances et autres traitements parfois dégradants qu’ils ont vécus".
Le thème de cette journée était ''L'impact de la guerre sur les familles''.
(AIP)
jmk/ask
"Les réfugiés ne sont pas de mauvaises personnes, ce ne sont pas des rebelles, ce sont des personnes ordinaires qui vivent dans des conditions extraordinaires", a déclaré le Représentant de l’UNHCR en Côte d’Ivoire, Dr Makou Raoufou, invitant leurs hôtes ivoiriens à "vivre avec eux pour une socialisation de nos communautés".
Il a été expliqué que même si la guerre est finie dans ce pays, de nombreux réfugiés libériens continuent de vivre en Côte d’Ivoire parce que, pour diverses raisons, ils courent toujours de graves dangers s’ils retournent dans leur pays.
Selon le président de la communauté des réfugiés libériens de la région de San Pedro, Fergusson J. Sidney, la région de San Pedro abrite actuellement 115 familles de réfugiés libériens, faisant au total une population d’environ 800 personnes.
Fergusson a demandé aux Ivoiriens de ne pas faire d’amalgames entre rebelles libériens et réfugiés libériens. "Il est décourageant pour nous de dire que, dans le cœur et l’esprit de la plupart des Ivoiriens, un libérien est un fauteur de troubles et rien de bon ne peut venir de nous", a-t-il déploré.
Il a toutefois exprimé la reconnaissance de sa communauté à l’Etat ivoirien et à son peuple ainsi qu’au HCR pour l’aide qui leur est apportée depuis 25 ans que la plupart de ces réfugiés est en Côte d’Ivoire. Il leur a offert des diplômes d’honneur.
Le préfet de région, Ousmane Coulibaly a rappelé et rassuré que le gouvernement ivoirien a pris des dispositions juridiques et administratives pour non seulement assurer la tranquillité des réfugiés, "mais aussi et surtout leur permettre de retrouver la confiance dans un cadre de vie qui les éloigne des souffrances et autres traitements parfois dégradants qu’ils ont vécus".
Le thème de cette journée était ''L'impact de la guerre sur les familles''.
(AIP)
jmk/ask
