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Politique Publié le mardi 7 juillet 2015 | Ivoire-Presse

Ouangolo / Terrorisme Menace djhadiste : Un imam prêcheur en provenance du Mali expulsé du pays

© Ivoire-Presse Par DR
Ouangolo Terrorisme Menace djhadiste : Un imam prêcheur en provenance du Mali expulsé du pays
Mardi 07 juillet 2015. Un imam malien prêcheur de l’islam en provenance du Mali et en partance pour la ville de korhogo au Nord de la Cote d’Ivoire a été expulsé du pays le vendredi 03 juillet dernier sur instruction du préfet du département Coulibaly Sihndou l’homme présumé de Dieu répondant du nom de N’diaye Ama est soupçonné d’appartenir aux djihadistes.
Un imam malien prêcheur de l’islam en provenance du Mali et en partance pour la ville de korhogo au Nord de la Cote d’Ivoire a été expulsé du pays le vendredi 03 juillet dernier sur instruction du préfet du département Coulibaly Sihndou l’homme présumé de Dieu répondant du nom de N’diaye Ama est soupçonné d’appartenir aux djihadistes. L’information a été donnée par le préfet lui-même gouverneur du département de Ouangolo situé à la frontière du ivoiro malienne et ivoiro burkinabè. C’était les 04 et 05 juillet 2015 au centre culturel de la ville au cours de l’assemblée générale ordinaire de l’union et des producteur de coton et anacarde de la région du tchologo (APROCAT-COOP CA) puis à la salle de réunion de la préfecture lors d’une réunion ou les chefs de quartiers et de villages du département étaient convoqués. Etaient présent à cette rencontre de sensibilisation et d’information le corps préfectoral et l’ensemble des forces de l’ordre. « Nous lui avons demandé le nom de son tuteur à korhogo et il a été incapable de nous le donner..

Il est inconcevable qu’on aille dans une ville pour une mission soit -elle de prêche dans les mosquées sans avoir ou déposer ses bagages…a expliqué le représentant du chef de l’état à Ouangolo. Le préfet a également interdit toute construction de mosquée et de prêches

En effet en prélude de sa tournée de sensibilisation et d’information dans tout le département porte d’entrée des pays de l’hinterland le préfet a convoqué le 05 juillet 2015 les chefs de villages et de quartiers pour informations dont l’ordre du jour est l’enrôlement des populations sur les révisions des listes électorales, le retrait des certificats de nationalités et de cartes nationalités d’identités pour voter aux élections générales prochaine, ensuite la grippe aviaire dont des opérateurs économiques contournent les voies officielles pour emprunter des pistes des villages ivoiriens kadarvogo et autres campements situés en bordure de la frontière ivoiro burkinabè de la sous préfecture de Kaouara avec la volaille en provenance du Burkina Faso touché par cette maladie. Des caisses d’œufs, et de volailles (poulets, dindons, pintades, pigeons…) sont régulièrement incinérés chaque semaine a précisé le préfet Coulibaly Sindou.


Le directeur départemental de la production animale et des ressources halieutiques Doua Kouassi Kossonou présenté à l’étape de Kaouara les risques de contamination de cette maladie non seulement de volaille à volatile mais aussi de l’homme à l’homme. C’est le Burkina Faso même qui informé la Côte d’Ivoire de l’existence de cette maladie sur leur territoire a dit Sindou Coulibaly aux de villages et de campements de la sous préfecture de Kaouara. Avant de demander aux services vétérinaire renforcer le contrôle dans les campements en bordure de la frontière..Des rappels aux pratiques d’hygienes contre la fièvre ebola de retour dans les pays touchés a(Liberia, Guinée, Sierrai Leone) ont été prodigués par le gouverneur.


Le sujet qui a attiré l’attention des leaders d’opinion et la chefferie a été le cas des ‘’djihadistes aux portes de la Côte d’Ivoire. Le préfet a ordonné l’arrêt immédiat de tous travaux de construction et de prêche dans les mosquées et une collaboration étroite entre populations et l’administration en dénonçant tout cas suspect dans les villages et quartiers. « Signalez tout individu suspect qui vient vous parler de la parole de dieu, au chef de village ou de quartier et lui à son tour va informer le sous préfet et les forces de l’ordre ».Aucun étranger ne doit plus prêcher dans nos mosquées, plus de construction de mosquée car c’est par ces actes qu’ils commencent leurs œuvres, levez vous , soyez vigilent ». a conseillé le préfet.

Le village de Mamiadougou n’a pas échappé aux stratégiques des fous de Dieu La mosquée du village est récemment construite par eux celles des villages Gbinso en phase d’achèvement et Nambingué qui devrait voir le jour ont été suspendus a expliqué le gouverneur. ‘’Quand on leur demande la provenance des fonds destinés aux constructions gratuites on vous réponds que l’argent du monde arabe (araboudjamana). Au nom de l’islam ils vous diront qu’on ne veut pas voir de musulman c’est faux , dénoncer leur présence dans vos villages et quartiers et n’ayez pas peur car la Cote d’ivoire est sécurisée a rassuré le gouverneur à la chefferie.

« Je suis musulman comme vous mais quand ils seront chez vous ils vous diront que nous ne sommes pas de vrais musulmans, ils tuent au nom de l’islam ils vont détruire vos anciennes mosquées a- précisé le représentant de l’état avant de rappeler les attaques qui ont fait des morts dans les localités de Misseni située à 20 kilomètres de la frontière ivoirienne du coté du département de M’bengué dans la région du poro au Nord de la Côte d’Ivoire et de la dernière du village de Fakola au Mali situé une quinzaine de kilomètres de la sous préfecture de Débété dernière sous préfecture ivoirienne dans le département de Tengrela de la région de la bagoué toujours dans le Nord ivoirien.

Selon l’AFP (agence France presse) ont indiqué que des djihadistes ont brièvement pris le contrôle de la ville malienne de Fakola, située à 20 km de la frontière ivoirienne, brûlant de nombreux bâtiments administratifs avant d’en être chassés par l’armée malienne. Un drapeau noir portant l’inscription « Ansardine-Sud » a été retrouvé à la mairie de la ville,.Ansar Dine fait partie des groupes islamistes qui ont contrôlé le nord du Mali en 2012, avant d’en être chassés en grande partie à partir de janvier 2013 par une intervention militaire internationale à l’initiative de la France, qui se poursuit actuellement.

Vu cette menace des djihadistes sur notre pays le porte parole du gouvernement ivoirien Bruno Nabagnè Koné a déclaré à la presse au sortir d’un conseil de ministre« Nous nous organisons pour éviter d’être touchés » par la menace djihadiste, Le conseil national de sécurité travaillant dans l’ombre se préoccupe déjà depuis plusieurs mois de ces questions, «On ne dévoile pas tout ce qui est mis en œuvre comme actions. Mais ce que nous pouvons dire, c’est rassurer les ivoiriens sur le fait que des mesures sont prises de façon récurrentes, permanentes depuis plusieurs mois, » en plus des mesures récurrentes, des renforcements ont été faits depuis que cette menace a été jugée plus proche, plus imminente. «Des mesures de renforcement ont été prises des deux côtés de la frontière. Nous discutons, le ministre de la défense de Côte d’Ivoire discute avec son homologue du Mali , nous pouvons dire que les choses se mettent en place pour éviter que ce qui a commencé n’aille trop loin, » a expliqué le porte-parole du gouvernement. ; «Ce que je peux dire pour terminer, c’est demander à tous accroître notre vigilance, aux populations, mêmes aux acteurs de l’Etat, aux élus, c’est-à-dire toutes les autorités décentralisées, »

Benogo TOURE
(Correspondant)
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