L’histoire de Dabou, chef-lieu de la région des Grands Ponts se confond avec celle de la Côte d’Ivoire coloniale. Cette ville naguère prospère avec le Fort construit par les Français est aujourd’hui, selon Kouassi Adjalè «mal nantie» : «Dabou est une ville hévéicole, mais à combien se vend ce produit ? Dabou est à terre, tout le commerce est à terre et c’est une réalité. Quel que soit le Président de la République qui est là, nous populations de Dabou, voulons avoir un peu pour manger, voulons profiter des retombées des produits agricoles». Avec la venue du Président de la République, les populations de la région des Grands Ponts espèrent profondément que le développement sera au rendez-vous. «Dabou a besoin que des travaux de bitumage de certaines voies d’accès dans les quartiers soient effectués. Par exemple, la ceinture pour aller à Rode, la route qui mène à la cité Caïman et au foyer Agba. Si le Président Ouattara bitume ces routes, il aura touché le cœur de Dabou. Si je peux manger un poulet par semaine grâce au Président Ouattara, c’est lui qui sera mon Dieu. Il y a des gens qui disent que Dabou est anti-Ouattara, mais ce n’est pas vrai. Si les gens ont voté massivement pour l’ex-président qui est actuellement en prison, c’est parce qu’ils voyaient en lui des faits concrets. Je souhaite vivement que le Président Ouattara accepte de faire encore un effort». Ce lundi 3 août 2015 sera une date mémorable, car l’histoire retiendra qu’à cette date les 3 A et le Lèboutou ont pris un nouveau départ avec Alassane Ouattara en mettant le cap sur l’émergence à l’horizon 2020.
O.D
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