Abengourou - Une centaine de dirigeants de sociétés coopératives et des acteurs de la filière café-cacao des régions du Gontougo et de l’Indénié-Djuablin ont pris part du lundi au mercredi à Abengourou à un séminaire de formation sur les nouvelles dispositions de l’acte uniforme OHADA relatif au droit des sociétés coopératives et la gouvernance.
Cet acte, entré en vigueur en 2011, tout comme les huit autres actes de l’organisation pour l’harmonisation en Afrique du droit des affaires (OHADA), est une norme communautaire. Il est obligatoire et directement applicable dans chaque Etat-partie.
Ce séminaire vise donc à préparer les dirigeants d’organisations de producteurs de café-cacao, les autorités techniques locales et les acteurs intervenant dans la gestion des coopératives de café-cacao en Côte d’Ivoire à s’adapter à ce nouveau contexte.
Il s’agit en claire de les amener non seulement à s’approprier les nouvelles dispositions de l’acte uniforme OHADA relatif au droit des sociétés coopératives, mais aussi à maitriser les outils de gestion et de gouvernance pour garantir la viabilité de ces organisations professionnelles agricoles dont ils tiennent en main les destinées.
Les différents thèmes abordés au cours des travaux de cette session de formation, financée par la banque mondiale, sont regroupés en trois modules. Le module 1, portant sur « constitution d’une société coopérative », a traité des questions relatives à la procédure de mise en conformité à l’acte OHADA (Elaboration des statuts, procédure d’enregistrement, …), aux responsabilités des différents organes de la société coopérative, au régime fiscal des sociétés coopératives et aux cotisations sociales des sociétés coopératives.
Le module 2, portant sur « gouvernance et gestion d’une société coopérative », a traité des questions relatives aux droits et devoirs des membres d’une société coopérative, à l’organisation et au mode de fonctionnement d’une société coopérative, à la gouvernance d’une société coopérative, à la gestion comptable et financière, à la recherche de financement ,au management du personnel et au plan stratégique de développement d’une société coopérative.
Le module 3, portant sur « cadre administratif, institutionnel et commercial », a traité des questions relatives au cadre d’intervention du conseil du café-cacao, de la direction des organisations professionnelles agricoles (DOPA), de la caisse nationale de prévoyance sociale (CNPS), des impôts et du ministère de la justice et des droits de l’homme (greffiers).
Environ 1614 dirigeants de sociétés coopératives et autres acteurs de la filière café-cacao bénéficieront de cette formation dans l’ensemble des zones de production du pays. Par ailleurs, 3000 manuels de formation seront distribués aux participants.
(AIP)
rkk/tm
Cet acte, entré en vigueur en 2011, tout comme les huit autres actes de l’organisation pour l’harmonisation en Afrique du droit des affaires (OHADA), est une norme communautaire. Il est obligatoire et directement applicable dans chaque Etat-partie.
Ce séminaire vise donc à préparer les dirigeants d’organisations de producteurs de café-cacao, les autorités techniques locales et les acteurs intervenant dans la gestion des coopératives de café-cacao en Côte d’Ivoire à s’adapter à ce nouveau contexte.
Il s’agit en claire de les amener non seulement à s’approprier les nouvelles dispositions de l’acte uniforme OHADA relatif au droit des sociétés coopératives, mais aussi à maitriser les outils de gestion et de gouvernance pour garantir la viabilité de ces organisations professionnelles agricoles dont ils tiennent en main les destinées.
Les différents thèmes abordés au cours des travaux de cette session de formation, financée par la banque mondiale, sont regroupés en trois modules. Le module 1, portant sur « constitution d’une société coopérative », a traité des questions relatives à la procédure de mise en conformité à l’acte OHADA (Elaboration des statuts, procédure d’enregistrement, …), aux responsabilités des différents organes de la société coopérative, au régime fiscal des sociétés coopératives et aux cotisations sociales des sociétés coopératives.
Le module 2, portant sur « gouvernance et gestion d’une société coopérative », a traité des questions relatives aux droits et devoirs des membres d’une société coopérative, à l’organisation et au mode de fonctionnement d’une société coopérative, à la gouvernance d’une société coopérative, à la gestion comptable et financière, à la recherche de financement ,au management du personnel et au plan stratégique de développement d’une société coopérative.
Le module 3, portant sur « cadre administratif, institutionnel et commercial », a traité des questions relatives au cadre d’intervention du conseil du café-cacao, de la direction des organisations professionnelles agricoles (DOPA), de la caisse nationale de prévoyance sociale (CNPS), des impôts et du ministère de la justice et des droits de l’homme (greffiers).
Environ 1614 dirigeants de sociétés coopératives et autres acteurs de la filière café-cacao bénéficieront de cette formation dans l’ensemble des zones de production du pays. Par ailleurs, 3000 manuels de formation seront distribués aux participants.
(AIP)
rkk/tm
