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Économie Publié le mercredi 12 août 2015 | AIP

Expo Milan 2015: La Côte d’Ivoire joue sa partition dans la sécurité alimentaire mondiale

© AIP Par DR
Participation du Président de la République, SEM Alassane OUATTARA, à la ``Journée Nationale de la Côte d`Ivoire`` à l`Expo Milan 2015
Mardi 11 août 2015 . Milan . Le Président de la République, SEM Alassane OUATTARA a participé, à la ``Journée Nationale de la Côte d`Ivoire`` à l`Expo Milan 2015
Abidjan – La "Journée nationale de la Côte d’Ivoire" organisée le 11 août à Milan, dans le cadre de l’Expo Milan 2015 qui se déroule du 1er mai au 31 octobre dans la ville italienne, a été une opportunité pour le Président Alassane Ouattara de présenter la contribution de son pays pour nourrir le monde.

Portant sur le thème « Nourrir la Planète, Energie pour la Vie », cette vaste exposition dédiée à la nutrition qui se déroule sur six mois est une occasion pour la Côte d’Ivoire d’exposer ses atouts sur le plan agricole, à travers un pavillon coloré.

« En Côte d’Ivoire, l’innovation paysanne se base essentiellement sur la recherche scientifique et la promotion des bonnes pratiques dans l’agriculture et la gestion durable des ressources naturelles », dixit Alassane Ouattara.

Palmarès agricole

Le secteur agricole représente 25 % du PIB, plus de 60% des recettes d’exportation et occupe plus de 60% de la population active. La Côte d’Ivoire est le premier producteur mondial de cacao avec plus de 1,7 million de tonnes de fèves commercialisées en 2014, le premier producteur mondial de noix de cola, premier producteur d’anacarde, également le premier producteur africain de palmier à huile, de banane et d’ananas.

L’ambition du pays est de contribuer encore plus par d’importantes réformes pour favoriser et encourager les investissements y compris les investissements priv& eacute;s dans l’agriculture. Pour ce faire, le pays concentre ses efforts sur les filières du Café, du Cacao, du Coton, de l’Anacarde, des Fruits et Légumes et des autres Cultures vivrières.

Le PNIA, volet agricole du Plan national de développement (PND)

Tous ces investissements sont articulés dans le Programme National d’Investissement Agricole (PNIA) piloté par le ministre de l’Agriculture, Coulibaly Mamadou Sangafowa. Il couvre un montant global d’environ trois milliards d’euros pour la période 2012- 2015, soit plus de 2040 milliards de francs CFA.

Le PNIA a pour ambition non seulement de rattraper le retard accumulé au niveau des investissements publiques durant les dix dernières années, mais aussi de jouer le rôle de catalyseur de l’investissement privé et associatif en vue de réaliser au moins 9% de croissance agricole à l’horizon 2020.

Grâce au PNIA, les productions de rente ont connu une croissance de 14,1% en deux ans. Quant aux productions vivrières, elles ont connu une hausse de 28% sur la même période (entre 2012 et 2014). Les emplois créés et dûment répertoriés sont au nombre de 656.754. Les revenus cumulés distribués aux producteurs s'élèvent à plus de 5.000 Milliards de FCFA.

Ainsi, depuis la mise œuvre de ce Programme, la Côte d’Ivoire a réussi à augmenter de façon significative la production des cultures agricoles. En 2011, avant le PNIA, le cumul des productions vivrières était d’environ 12 millions de tonnes. En 2014, avec la mise en œuvre du PNIA, le cumul des productions vivrières est passé maintenant à 16 millions de tonnes.
En ce qui concerne le riz, qui constitue une denrée alimentaire consommée partout en Côte d’Ivoire, la production de riz blanchi a fait un bond spectaculaire de 793 000 tonnes, passant de 550 000 tonnes en 2011 à 1 343 000 tonnes en 2014. L’ambition du pays est d’arriver à l’autosuffisance en 2016, raison pour laquelle il est développé une stratégie nationale de développement de la filière riz (SNDR 2012-2020).

Pour les cultures pérennes, en 2011, le cumul des productions était de 4 631 004 tonnes. En 2014, le cumul des productions de rente est passé à plus de 5 557 625 tonnes, soit une augmentation de 20% grâce toujours au PNIA.

Une Stratégie nationale pour étaler la production de vivriers sur toute l’année

L’Etat ivoirien a amorcé en 2013, une stratégie en vue d&rsq uo;assurer la sécurité alimentaire, par la mise à disposition des consommateurs, des produits vivriers sur toute l’année.

Dans cette perspective, il a été élaboré un projet de Stratégie nationale de développement des cultures vivrières autres que le riz (SNDCV). L’objectif est d’assurer l’autosuffisance alimentaire, d’accroître la valeur ajoutée de l’agriculture vivrière, d’améliorer la situation de l’emploi en milieu rural, de faire de la Côte d’Ivoire le « grenier » de la sous-région.

Pour y parvenir, le ministère de l’Agriculture compte améliorer la productivité et étaler la production sur toute l’année; développer l’agriculture urbaine et péri-urbaine et les produits de grande consommation tels l’i gname, le manioc, la banane plantain, le maïs et les légumes (aubergine, gombo, piment, tomate, oignon, oseille de Guinée (dâh), corète potagère (kplala), morelle noire (foué) et amarantes (brombrou).

Cela permet également de réduire les pertes post-récolte, de professionnaliser l’agriculture vivrière encore informelle, de renforcer le cadre institutionnel et de mettre en place un système de financement adapté.

L’objectif global de la SNDCV est de couvrir à l’horizon 2020, l’ensemble des besoins de consommation nationale en produits vivriers autres que le riz, dégager des surplus pour l’exportation, accroître la valeur ajoutée et créer des emplois.

Pour atteindre cet objectif général, la SNDCV 2012-2020 définit quatre axes stratégiques permettant de prendre en compt e l’ensemble des éléments de la chaîne de valeurs (foncier, intrants, aménagements pour la maîtrise de l’eau, production, commercialisation, conservation et transformation).

Ces axes concernent le renforcement de l’appui technique à la production, l’appui à la commercialisation des produits vivriers, l’appui à l’organisation des acteurs au renforcement des capacités des structures d’appui technique, l’appui à la valorisation et à l’amélioration de la compétitivité des produits vivriers. Le coût global de la Stratégie s’élève à 699.400.000.000 FCFA.

Depuis la table ronde de mobilisation des ressources pour la mise en œuvre du PNIA, organisée en septembre 2012, de nombreuses avancées ont été enregistrées. Il s’agit mainten ant de consolider ces avancées en renforçant la confiance des investisseurs privés et de toutes les parties prenantes au développement du secteur agricole en Côte d’Ivoire, au moyen d’outils efficaces de communication et de promotion, professe le ministère de l’Agriculture.

cmas
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