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Société Publié le jeudi 13 août 2015 | Notre Voie

12 réfugiés sont rentrés du Togo, hier : Ils ont été accueillis par la direction du FPI

12 Ivoiriens réfugiés au Togo depuis la guerre postélectorale de 2011 sont rentrés, hier. Ce sont Irié Bi Doua Valentin, ancien chef du protocole de Zasso Patrick dit En Global, porte-parole du groupe, sa femme Kouadio Mariam Adjoua et leur fille, Konaté Adama, sa femme Kéita Djénébou et leurs 4 enfants, Grambouté Nawaga et sa fille, et Zaki Kobora William. Ils ont été accueillis hier, à leur descente d’avion, à l’aéroport Félix Houphouët-Boigny par le ministre Michel Amani N’Guessan, vice-président du Front populaire ivoirien (FPI) et facilitateur de leur retour. Ils se sont rendus ensuite au Service d'aide et d'assistance aux réfugiés et apatrides (SAARA) du ministère des Affaires Etrangères, à Angré. Enfin, ils ont été reçus à l’ex-QG du président Laurent Gbagbo, à Attoban par la direction du FPI, que conduisait Firmin Krékré, secrétaire général adjoint. «Les Ivoiriens veulent rentrer dans leur pays. Le problème, quand ils rentrent, ils dorment où ? Chez un parent ! Mais ça va durer combien de temps ? Ce que les réfugiés demandent, c’est la garantie d’avoir un toit où dormir avec leurs familles. Abidjan ici, on peut rentrer dans les petits coins, grouiller et s’en sortir. Mais, au Togo, c’est dur», a donné comme nouvelles Doua Valentin. Tout le reste, selon lui, n’est qu’affabulations.
«Nous sommes très heureux de vous accueillir chez vous en Côte d’Ivoire. Au nom du président du parti, Pascal Affi N’Guessan, je vous souhaite la bienvenue. C’est une peine et une préoccupation pour lui de voir certains de nos frères et sœurs réfugiés et exilés. C’est pourquoi il entreprend des démarches auprès des autorités pour leur retour. Dans une famille, quand certains enfants ne sont pas à la maison, il y a vrai vide», a répondu Firmin Krékré. Sur le problème de logement, le ministre Amani a fait observer que c’est quand tous les réfugiés vont rentrer qu’on pourra poser le problème au gouvernement. «Car, il est de sa responsabilité constitutionnelle de faire rentrer tous les enfants du pays réfugiés et exilés, de les aider à se reconstruire. Ce n’est pas en restant à l’étranger qu’on pourra poser et régler ce problème», a-t-il dit.

Bruno Kouadio
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