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Société Publié le vendredi 14 août 2015 | L’intelligent d’Abidjan

Colonel-major Ehoussou Aka , coordonnateur du Comité de libération des sites publics et privés révèle : Des patrimoines sont toujours occupés par des individus autres que les Frci

Le coordonnateur du Comité de libération des sites publics et privés Colonel-major Ehoussou Aka , a fait le point de cette opération le jeudi 13 août 2015 sur Onuci-Fm.

Le comité pour la libération des sites publics et privés a-t-il achevé son travail ?
Non, le comté n’a pas achevé son travail. Il poursuit son travail . Au jour d’aujourd’hui, nous avons même enregistré des requérants

Au total, c’est combien de sites privés et publics qui ont été restitués?
Nous allons faire un bilan partiel, parce que la mission n’est pas encore achevée. Sur le plan général nous avons aujourd’hui 1252 requêtes qui ont été reçues au niveau du secrétariat permanent. Sur ces 1252, il y a 691 requêtes qui ont été examinées et libérées. Donc, il y a eu 691 libérations, soit 55% . 218 sont en cours de traitement et 343 ne sont pas encore traitées parce que les dossiers ne sont pas suffisants. Sur Abidjan, nous avons 243 dossiers reçus. 123 ont été traités, dont 51%, 25 sont en cours et 95 autres restent à traiter

Les premiers chiffres que vous venez de donner concernent-ils l’ensemble du territoire ?
Oui, mais nous avons une spécificité pour Abidjan et Bouaké, parce que Bouaké grâce au préfet de région, des communiqués ont été fait dans toutes les langues. A Bouaké, sur 637 requêtes, 345 ont été réalisées soit 54%.

On va revenir sur les requérants mais bien avant, où en êtes vous, avec la vague de restitutions des sites publics au niveau de la police et de la gendarmerie ? Quel bilan peut-on faire ?
L’opération bonheur a été initiée et conduite par le chef d’état-major général et consiste à récupérer tous les sites publics occupés par les Frci, mais comprenez que je ne suis pas qualifié pour en faire le bilan, c’est le chef d’Etat-major lui seul qui est habilité à donner le bilan. Je m’en tiens à ma feuille de route qui consiste à libérer tous les sites publics ou privés, illégalement utilisés sur l’ensemble du territoire national,

Que reste t-il à faire dans l’ensemble aujourd’hui ?
Avec le départ des Frci depuis la date du 30 juin , il reste encore des occupants illégaux dans tout le pays, des gens qui ne sont pas Frci, alors ma mission, c’est d’aller dans toutes ces régions sur le territoire national, pour voir un peu le travail de terrain qui reste à faire.

Au vu de vos différentes actions, est-ce que votre mission s’achève?
Au niveau de l’opération bonheur, elle s’est achevée le 30 juin 2015. Le comité de libération des sites publics et privés, continue sa mission, parce que l’opération bonheur a pris en compte les sites publics seulement. La mission du comité c’est le public, il ne reste les privés qui ont leurs patrimoines occupés par des individus autres que les Frci. Donc nous devons continuer jusqu’à ce que la dernière requête soit satisfaite.

Les requérants réagissent toujours?
Oui, même à la date de ce jour (ndlr : jeudi 13 août 2015), nous avons enregistré deux plaintes que nous allons traiter également.

Cela voudrait dit que la mission du comité n’est pas encore achevée ?
Oui, effectivement, mais comprenons que nous sommes des militaires et si notre hiérarchie nous demandait d’arrêter, on arrêtera. Au jour d’aujourd’hui, notre mission continue et continuera tant qu’il aura un seul patrimoine occupé.

Est-ce qu’aujourd’hui vous êtes satisfait du travail accompli ?
55% sur 1252, est un bon chiffre, vous comprenez qu’il y a encore 45% à traiter. Donc nous allons nous atteler à le faire avec quelques moyens supplémentaires.

Ces sites récupérés, on-t-il été réhabilités ? Les ayants droits ont--ils pu occuper leurs maisons ?
Notre mission au sein du comité consiste à libérer et restituer au vrai propriétaire le patrimoine qui a été occupé . Donc, la mission de remise en état du patrimoine n’incombe pas au comité. Nous ne nous occupons pas de cela .

Est-ce qu’il y aurait fallu encore un peu de sensibilisation, pour l’ensemble du pays ?
Bien-sûr, nous venons d’une tournée à San-pédro, Méadji, Gabiadji, Gagnoa, Man. Dans ces localités nous avons demandé à monsieur les préfets de régions d’intensifier les communiqués dans les radios locales, afin que nous puissions avoir un bilan assez proche, de la réalité. Par exemple à Biankouma, beaucoup de personnes ne savaient pas qu’on existait. Donc M. le préfet nous a promis de faire des communiqués dans les langues locales. Ma tournée m’a permis de savoir que certaines personnes n’étaient pas tout à faire informées.
Retranscrit par BM
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