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Société Publié le samedi 15 août 2015 | AIP

Sécurité : 300 policiers déployés à Yopougon après les incidents de jeudi (Préfet de police)

© AIP Par T Danielle
Affaire des enfants ’’microbes’’ à Yopougon: Toute la commune quadrillée par les Forces de l’ordre
Vendredi 14 août 2015. Le Préfet de police d’Abidjan, Yao Kouamé Joseph rassure sur le dispositif sécuritaire mis en place pour sécuriser la commune depuis le décès d`une jeune dame à Yopougon-Niangon. Ph : Yao Kouamé Joseph, préfet de police d’Abidjan
Abidjan - Le dispositif sécuritaire de Yopougon (Abidjan-ouest) vient d’être renforcé, avec le déploiement de 300 policiers suite à des incidents, jeudi, qui ont fait deux morts au quartier Niangon, a annoncé le préfet de police d’Abidjan, le commissaire divisionnaire Yao Kouamé Joseph, vendredi, lors d’un point de presse.

"Depuis cette malheureuse situation, nous avons renforcé le dispositif sécuritaire de Yopougon. Pour ce jour, 300 de nos collaborateurs ont été déployés dans la zone de Yopougon, pour quadriller, pas seulement la zone où il y a eu le drame, mais tout le quartier de Yopougon, en mettant bien sûr l’accent sur la zone où il y a eu cette situation", a déclaré le commissaire divisionnaire Yao Kouamé Joseph, en présence du commissaire principal Koffi Yao Franck, directeur des unités d’intervention de la police nationale.

Mercredi à l’aube, une jeune étudiante a été retrouvée morte au quartier Niangon de Yopougon, vraisemblablement assassinée à coup d’armes blanches. Un crime imputé par les habitants de ce secteur à la bande criminelle constituée essentiellement d’enfants appelés "microbes", qui sévissent depuis quelques années dans certaines communes d’Abidjan.

Cette situation a provoqué un soulèvement de ces populations, jeudi, conduisant au lynchage de trois jeunes gens soupçonnés d’appartenir à ce gang, dont deux ont perdu la vie.

Selon lui, rien n&rsquo ;indique pour l’instant que l’assassinat de la jeune étudiante est le fait des "microbes". "La scène s’est passée entre 3 H et 4 H du matin. Il n’y avait pas de témoin. Alors, s’il n’y a pas de témoin, comment on peut indexer un groupe d’individus ? Nous-mêmes, nous sommes en train de rechercher les auteurs de ce crime-là", s’est-il expliqué demandant "à tout sachant " d’approcher les services de police, pour donner les informations nécessaires pour "permettre de mettre la main sur ces individus".

Le commissaire divisionnaire Yao Kouamé Joseph a relevé que le phénomène des "microbes" n’a jusque-là, à sa connaissance, jamais concerné Yopougon. "C’est un phénomène qui a été vécu ailleurs comme &agra ve; Abobo, Adjamé et Attécoubé; mais pour ce que nous savons, il n’a jamais été question de ce phénomène-là à Yopougon", a-t-il soutenu.

"Que la population se tranquillise ! La police a toujours été là, appuyée dans ses fonctions par la gendarmerie. Nous sommes à leur disposition. S’il y a une situation, qu’on s’adresse à nos services, où qu’on appelle le CCDO ou le PC Radio police, pour que, très rapidement, nous puissions actionner nos hommes à leurs côtés. Il ne faudrait pas qu’ils pensent qu’ils sont abandonnés", a conclu le préfet de police d’Abidjan.

(AIP)
tm/akn/cmas
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