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Politique Publié le jeudi 20 août 2015 | L’intelligent d’Abidjan

Seth Guédé Koko à propos de la présidentielle d’octobre : "Affi, Banny, Essy et KKB ne sont pas valables face à Ouattara"

© L’intelligent d’Abidjan Par DR
Participation du Président de la République, SEM Alassane OUATTARA, à la ``Journée Nationale de la Côte d`Ivoire`` à l`Expo Milan 2015
Mardi 11 août 2015 . Milan . Le Président de la République, SEM Alassane OUATTARA a participé, à la ``Journée Nationale de la Côte d`Ivoire`` à l`Expo Milan 2015
La dernière interview accordée par Seth Guédé Koko, consultant et expert en stratégie diplomatique à L’Intelligent d’Abidjan remonte à janvier 2012. Trois ans après, il se confie à nouveau et en exclusivité à l’I. A pour faire le bilan de ces années de silence pendant lesquelles il a travaillé, dans l’ombre, au retour d’une paix durable en Côte d’Ivoire. Du processus de réconciliation à l’élection présidentielle d’octobre 2015, Seth Guédé Koko décortique l’actualité de son pays, la Côte d’Ivoire, les candidatures annoncées de certains opposants au Président Alassane Ouattara. Il profite aussi de l’interview ci-dessous pour répondre à certaines rumeurs faisant état d’un « désamour » entre Alassane Ouattara, la France et la communauté internationale.

Cela fait un bon moment que vous n’avez fait aucune apparition publique. Quelle est la nouvelle actualité de Seth Guédé Koko ?
Seth Koko est un Ivoirien qui travaille, comme l’ont souhaité les nouvelles autorités ivoiriennes. Je travaille dans l’ombre avec mon cabinet de consulting pour la Côte d’Ivoire. Mon cabinet est spécialisé dans la stratégie diplomatique et politique et nous intervenons aussi bien en France qu’en Afrique. Au niveau de la politique, nous essayons, à notre façon d’œuvrer pour une paix durable en Côte d’Ivoire, mais surtout dans les régions Krou (groupe ethnique de l’Ouest ivoirien) qui ont été endoctrinées par le système Laurent Gbagbo. Nous intervenons depuis juillet 2012 jusqu’à maintenant dans ces régions pour apaiser les populations, les fédérer autour de l’action du Président Alassane Ouattara. Bientôt toutes les actions que nous avons menées seront officialisées pour que les uns et les autres comprennent que ce ne sont pas tous les Krou qui sont des pro-Gbagbo ou qui sont acquis à la cause de Laurent Gbagbo. Il y a aussi des Krou qui sont des pro-Ouattara, qui sont pour la République, qui aiment la Côte d’Ivoire et qui souhaitent qu’elle soit dirigée par un Président rigoureux. Ce sont ces personnes que nous avons fédérées dans l’ombre.

Etes-vous satisfait de ce travail en termes d’apaisement et de paix durable en Côte d’Ivoire ?
Je suis satisfait. Nous avons eu des consultations avec les chefs traditionnels, les décideurs des régions du Gôh, de San-Pedro et du Haut-Sassandra. Nous avons parcouru toutes ces régions en toute discrétion pour parler avec les populations pour leur faire comprendre que Laurent Gbagbo n’est plus le Président de la République de Côte d’Ivoire. Il y a de nouvelles autorités et leur devoir, c’est de soutenir ces nouvelles autorités, ouvrir leurs territoires pour que le pouvoir actuel puisse travailler. Et ce travail est visible à Gagnoa, Lakota, Daloa… Le Président Ouattara est en train de travailler dans toutes les régions de la Côte d’Ivoire et il n’y a plus d’opposition à ses actions. Or dans le temps, il nous a été donné de voir des personnes détruire le bitume avec des pioches à Yopougon, parce qu’elles ne voulaient pas que le Président Ouattara travaille à Yopougon. Nous avons discuté discrètement avec ces personnes pour que nous puissions obtenir une vraie paix en Côte d’Ivoire. Je suis donc satisfait, mais il nous faut maintenant officialiser nos actions pour que les personnes issues des régions du Gôh, de San-Pedro et du Haut-Sassandra qui ont adhéré au message que nous avons véhiculé puissent se faire entendre publiquement.

Le Président Ouattara est annoncé dans la région du Gôh, région natale du Président Laurent Gbagbo, mais il y a quelques réticences au sein des populations. Est-ce à dire que votre message n’a pas été bien perçu par les populations de cette région ?
Personne n’est réticent. C’est plutôt une propagande des pro-Gbagbo, des opposants au Président Ouattara qui veulent faire croire au monde entier qu’il y a encore des réticences à Gagnoa, que les populations ne veulent pas voir le Président de la République. Ce n’est pas vrai parce que les populations que nous avons rencontrées attendent de voir elles-mêmes le Président Ouattara. Il pose des actes partout en Côte d’Ivoire allant dans le sens du développement, elles attendent qu’il vienne vers elles pour leur dire ce qu’il a fait et ce qu’il compte faire les années à venir. Et le Président Alassane Ouattara sera à Gagnoa dans les jours à venir et vous verrez que les populations l’attendent impatiemment parce qu’elles ne sont plus dans une logique de défiance de l’autorité de l’État . Les populations de Gagnoa ont vraiment besoin du Président Ouattara pour profiter du développement. Quand Gbagbo était au pouvoir, il n’a rien fait pour la région du Gôh, encore moins pour les autres régions où vivent les Krou. La Côte d’Ivoire était peut-être divisée, mais il n’y avait pas de crise dans les régions du Gôh, de San-Pedro et du Haut-Sassandra. Pourtant, il n’a rien fait pour ces régions. Aujourd’hui avec l’arrivée du Président Ouattara, ces régions bénéficient des travaux de développement. Dès que le Président Ouattara a été élu, sa priorité était de terminer l’hôpital de Gagnoa et il l’a fait. Le Président de la République a un projet pour toutes les régions Krou, mais il faut aussi qu’il se décide à prendre les choses en mains.


Quel est l’acte fort que vous souhaiteriez, en tant que Bété, donc Krou, que le Président Ouattara pose au cours de sa visite ?
Il n’y a pas d’acte particulier. Je suis pour ceux qui planifient et qui travaillent pour tout le monde. Gagnoa n’est pas une zone d’exception, c’est une partie de la Côte d’Ivoire. Lorsque le Président Ouattara sera à Gagnoa, nous souhaitons qu’il puisse mettre en œuvre le programme qu’il a prévu pour cette commune et pour la région. Nous ne demandons rien de spécial au Président de la République. Ceux qui croient que Gagnoa est une ville particulière qui doit profiter plus que les autres villes se trompent. Je suis pour un partage équitable à travers toute la Côte d’Ivoire. Nous voulons que le Président Ouattara réalise ce qu’il a prévu pour Gagnoa et la région du Gôh. C’est sur ce volet que nous l’attendons parce que notre souhait c’est que Gagnoa soit considérée comme une partie de la Côte d’Ivoire.

Mais, l’un des souhaits des populations de cette région, c’est le retour de l’ex-Président Laurent Gbagbo. Elles veulent qu’il revienne pour booster le processus de réconciliation. Qu’en pensez-vous ?
La réconciliation est un processus qui a commencé sous le Président Laurent Gbagbo. La réconciliation contribue à construire un pays dans la paix, mais la réconciliation dont ces populations parlent ne pourra pas construire la Côte d’Ivoire. Ce n’est pas parce que le Président Gbagbo va revenir à Gagnoa que la Côte d’Ivoire va se développer, que les caciques du régime Gbagbo vont se calmer, qu’ils vont arrêter de faire des marches ou planifier des coups d’État ou des coups de force contre Ouattara. C’est un leurre que de penser cela. Monsieur Gbagbo a été Président de la République de Côte d’Ivoire, il a posé un acte qui n’a pas été correct, il y a eu des morts sous sa gouvernance. C’est pourquoi il est à La Haye. Je suis contre le fait qu’un fils de la Côte d’Ivoire soit en prison hors de son pays, quel que soit ce qu’il a fait. J’aurais voulu que Gbagbo soit en Côte d’Ivoire, mais le Président Ouattara n’a pas été le seul à décider. Il a subi des pressions de la Cour Pénale Internationale (CPI) et de la communauté internationale. Laurent Gbagbo est déjà à La Haye, nous allons œuvrer pour que le Président Ouattara fasse en sorte que Laurent Gbagbo revienne, mais il faudrait que les gens comprennent que quand on a tué, il faut qu’on aille en prison. C’est pourquoi j’estime que ce retour ne doit pas être une condition pour la réconciliation.

L’actualité politique nationale est marquée par l’élection présidentielle dont la date a été fixée au 25 octobre 2015. Le Président Ouattara a déposé son dossier de candidature, mais bien avant, il a été investi par le RHDP après l’Appel de Daoukro lancé par le résident Bédié. Quel est votre commentaire sur cet appel de Daoukro?
Je remercie le Président Bédié d’avoir eu l’idée de demander aux militants du PDCI de soutenir la candidature du Président Ouattara. C’est vrai, il y a eu des différends entre le Président Bédié et le Président Ouattara dans le temps, mais à mesure qu’on prend de l’âge, on gagne en sagesse et cet appel est un signe de sagesse de la part du Président Bédié. Si Bédié avait décidé que le PDCI ait un candidat et que tous les autres partis aient leurs candidats, la Côte d’Ivoire se serait encore réchauffée comme en 2010. Mais, les gens ne voient pas cela. Leur seule ambition c’est d’être Président de la République. Mais la seule personne qui peut faire ce travail correctement à l’heure actuelle, c’est le Président Ouattara. Il est en train de faire un travail comme Houphouët le faisait. Dans ces conditions, on ne peut que lui demander de faire un second mandat pour qu’il puisse terminer ce qu’il a commencé. Il a droit à deux mandats, pourquoi des gens peuvent s’opposer à ce que Bédié soutienne cette action ? En plus, il y a de grands projets qui attendaient d’être réalisés, mais en seulement trois ans le Président Ouattara les a réalisés et il est en train d’envisager de réaliser après l’élection, le reste de son programme de gouvernement qu’il n’a pas pu réaliser. Il faut être foncièrement méchant pour dire qu’on ne veut pas de lui, quand bien même il travaille. Tous ceux qui veulent être candidats en 2015 n’ont pas la même machine économique et relationnelle dont dispose le Président Ouattara pour diriger la Côte d’Ivoire. Je pense que l’Appel de Daoukro est un appel sage, parce que ceux qui auraient pu se taper dessus sont aujourd’hui rassemblés. La Côte d’Ivoire est apaisée, on va aux élections, mais le Président Ouattara n’a pas de candidats en face de lui. Nous irons paisiblement aux élections et le Président Ouattara gouvernera encore la Côte d’Ivoire pendant cinq ans.

Il y a pourtant des poids lourds comme Affi N’guessan, Banny, Essy Amara, qui ont annoncé leur candidature…
Il n’y a pas de poids lourds en face de Ouattara. Pascal Affi N’guessan n’est pas un poids lourd, au contraire, c’est un poids très faible. Quel programme peut-il proposer aujourd’hui à la Côte d’Ivoire ? Il a été Premier ministre de Gbagbo, mais il ne peut pas gouverner la Côte d’Ivoire. Quand il discutait avec les membres du panel des chefs d’Etat de l’Union africaine, il disait qu’il irait jusqu’au bout. Des milliers d’Ivoiriens sont morts par la suite et aujourd’hui il veut être Président de la République. C’est pour ramener une nouvelle guerre dans deux mois ? Il n’est pas un poids lourd devant Ouattara, Charles Konan Banny non plus. On ne devient pas poids lourd parce qu’on a créé une coalition dénommée CNC. Une mission a été confiée à Banny, il ne l’a pas terminée, il n’a pas réussi. Quand on veut être Président de la République, il faut avoir du courage, la volonté et un projet de société. Des gens avaient demandé à Banny d’être candidat aux élections et de démissionner de la CDVR. Mais il a refusé et aujourd’hui il veut être Président de la République. Avec quel projet de société, quelle équipe et quelles relations ? Essy Amara est une personnalité qui est beaucoup respectée en Afrique, malheureusement il a joué au gamin. Essy Amara ne devait même pas songer à se présenter à l’élection présidentielle parce qu’il n’a pas les moyens de gouverner la Côte d’Ivoire. Son projet de société c’est réconcilier les Ivoiriens, mais ce n’est pas cela qui peut construire la Côte d’Ivoire. Tu peux réconcilier les Ivoiriens, mais si tu n’as pas de relations pour t’aider à financer tes projets, tu ne pourras rien faire. Quand on veut diriger un pays, il faut avoir la mainmise sur toute une armée. Notre armée est très difficile à gérer à l’heure actuelle. Monsieur Essy Amara ne peut pas gouverner la Côte d’Ivoire, il n’est même pas connu à Tiassalé. J’aime Essy Amara, mais je lui conseille de ne pas se présenter, parce que personne ne va voter pour lui. Il n’a pas de poids, il ne s’est pas fait connaître et en trois mois, il veut être Président de la République. Sur qui compte-t-il ? KKB est un jeune, il parle bien, il a du courage, il a défié le Président Bédié, mais il n’a pas de projet de société, ni la machine qu’il faut au niveau financier... Il ne peut pas maîtriser l’armée de Côte d’Ivoire. S’il est élu Président demain, l’armée va se disperser. On ne suit pas quelqu’un parce qu’il est beau, il parle bien, donc on lui donne le pouvoir. Nous l’avons fait les années passées, cela ne nous a rien donné. C’est pourquoi nous n’allons pas donner la Côte d’Ivoire à quelqu’un qui n’a pas les coudées franches pour diriger. Toutes ces personnes ne sont donc pas valables.

Comment la candidature de M. Ouattara est-elle perçue au sein de la communauté diplomatique ?
Je lis souvent sur Internet que M. Ouattara aurait été lâché par la France ou par la communauté internationale. Que les gens arrêtent de se leurrer.Alassane Ouattara n’a aucun problème dans sa politique diplomatique. Au contraire, la communauté internationale le préfère au pouvoir en Côte d’Ivoire qu’une personne qui peut tout détruire. Des gens ont fait d’importants investissements en Côte d’Ivoire, ils ont besoin de les protéger et de les rentabiliser dans un pays stable. M. Ouattara a nommé de nombreux ambassadeurs à travers le monde, de sorte qu’aujourd’hui, il fait partie des chefs d’Etat, les plus consultés. Il n’a donc pas de problème au plan international. C’est pourquoi je dis aux uns et aux autres de se calmer.Alassane Ouattara ne quittera pas le pouvoir avant la fin de son second mandat. Quand il sera élu, il sera soutenu et quand il aura un problème, il sera toujours soutenu parce qu’il est la meilleure personne qu’il faut pour gouverner la Côte d’Ivoire. Que ceux qui disent que M. François Hollande veut une transition en Côte d’Ivoire aillent bien lui demander s’il n’est pas d’accord que Ouattara soit au pouvoir. La communauté internationale est à cent pour cent derrière Ouattara.

Le débat sur l’éligibilité du Président Ouattara est-il encore d’actualité, selon vous ?
Pas du tout ! On ne peut pas demander à quelqu’un qui est détenteur du pouvoir de céder sa place. Si les membres de l’opposition estiment que M. Ouattara n’a pas bien travaillé, qu’ils aillent aux élections avec lui. Ce sera un référendum qui aura lieu directement dans les urnes. Si le Président Ouattara n’est pas élu, cela voudrait dire que le peuple n’est pas d’accord avec le fait qu’il soit candidat. Ce sera une réponse à question de l’éligibilité et cela éviterait l’organisation d’un référendum pour l’article 35 de la Constitution ivoirienne.

Est-ce vous pouvez garantir qu’après l’élection présidentielle d’octobre 2015, la Côte d’Ivoire ne replongera pas dans une crise, comme ce fut le cas en 2010 ?
Tant que Alassane Ouattara sera Président de la République de Côte d’Ivoire, la guerre sera très loin de nous. Il ne dort pas, il planifie et réalise ce qu’il planifie. Il contrôle la sécurité du pays nuit et jour. Il s’est donné les moyens de contrôler la sécurité de la Côte d’Ivoire. Quand il a été élu, il y a eu des tentatives de coups d’Etat qui ont échoué. Après son élection le 25 octobre 2015, la Côte d’Ivoire sera encore plus sécurisée qu’avant parce qu’il va vers le perfectionnement de notre armée. Je ne vois personne capable de réussir un coup d’État contre Ouattara, parce qu’il a un système de sécurité renforcé et professionnel. Alassane Ouattara est très rigoureux, contrairement à ceux qui étaient là avant lui et c’est cette rigueur qui est gage de stabilité. Quand un Président de la République passe son temps à dormir, il se réveille le matin avec un coup d’État sur le dos. Ils n’ont pas nommé des personnes capables de garantir la sécurité et la stabilité du pays. Alassane Ouattara le fait aujourd’hui et après son élection, la Côte d’Ivoire demeurera dans la paix et la sécurité.

Que pensez-vous de la composition de l’équipe de campagne du Président Ouattara ?
Les personnes qui ont été désignées ont déjà mené la campagne en 2010 et ont gagné. L’adage dit qu’on ne change pas une équipe qui gagne. MM. Amadou Gon Coulibaly et Ahoussou Jeannot ont été nommés dans le cadre du RHDP et je pense qu’ils ne pourront que réussir leur mission. Mais ce ne sont pas forcément ceux qui sont à la tête qui font gagner un candidat. Si le Président Ouattara n’avait pas encore gouverné, on aurait pu compter sur des personnes pour le faire gagner l’élection présidentielle de 2015. Mais c’est le bilan du Président Ouattara qui va le faire réélire. Il a posé des actes concrets et il est le seul à l’avoir fait après le président Houphouët-Boigny. Il a réalisé de grands projets et ces projets plaident en sa faveur. Je pense que l’équipe de campagne qui a été mise en place est complémentaire.

Voulez-vous dire que le Président Ouattara peut dormir sur ses lauriers ?
Je suis stratège diplomatique et politique, je suis également spécialisé en relations d’investissements internationaux. Je suis convaincu que les Ivoiriens vont élire Ouattara parce qu’il a fait un travail. Je ne dis pas que Ouattara est mieux que tout le monde sur terre, mais après le Président Houphouët-Boigny, je n’ai pas encore vu un Président de la République qui a fait ce que le Président Ouattara a fait. Il y a le troisième pont qui a coûté des centaines de milliards de FCFA, il y a le pont de Jacqueville, celui de Bouaflé, l’autoroute du Nord, l’autoroute de Grand-Bassam… et peu importe les commentaires que les gens peuvent faire. Tous ces chantiers ont été réalisés par le Président Ouattara et il avance. Il est positif dans tout ce qu’il fait. C’est vrai qu’il y a des mécontents, on peut le critiquer, mais il faut reconnaître le travail qu’il fait.

Il est de plus en plus question de l’émergence de la Côte d’Ivoire à l’horizon 2020, quelles sont, selon vous, les conditions pour atteindre cette émergence ?
Ce n’est pas facile d’atteindre l’émergence, c’est vrai. Mais dans un premier temps, il faut faire comprendre à l’Ivoirien qu’il n’y a que le travail qui lui donnera la réussite. C’est cette mentalité que le gouvernement est en train d’inculquer aux uns et aux autres. Quand l’Ecole devient obligatoire, cela fait partie de l’émergence ; quand on fait en sorte que les matières premières soient vendues avec une certaine qualité, cela fait partie de l’émergence ; quand on fait en sorte que le Port d’Abidjan devienne compétitif en Afrique, cela fait partie de l’émergence. Le Président Ouattara est en train de faire en sorte que les Ivoiriens comprennent qu’ils n’atteindront l’émergence que dans la paix, le respect de l’État et de ses règles. C’est pourquoi, il faut faire comprendre à l’opposition que tant qu’elle restera dans une position de belligérance, de violence en présentant le retour de Laurent Gbagbo comme condition de la paix en Côte d’Ivoire, ils n’auront pas leur émergence. Le Président Ouattara est sur cette voie et la Côte d’Ivoire va atteindre cette émergence en 2020. Mon souhait, c’est que Laurent Gbagbo revienne en Côte d’Ivoire au milieu du second mandat du Président Ouattara pour voir comment on gouverne un pays et comment Alassane Ouattara a pu développer la Côte d’Ivoire. Qu’il vienne pour voir tout ce que le Président Ouattara a réalisé en moins de dix ans. Un Président de la République pose des actes, il ne passe pas son temps à bavarder à longueur de journée.

Réalisée par Olivier Dion
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