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Il a été très clair dans ses propos. Le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur et de la sécurité Hamed Bakayoko, a profité de la visite du commissariat du 11ème arrondissement de Williamsville dans la commune d’Adjamé rénové par ses soins, ce mardi 25 août 2015, pour faire une mise en garde formelle aux propagateurs de fausses informations de nature à troubler l’ordre public. Il a annoncé qu’il va ‘’aseptiser’’ toutes les ‘’officines’’ de fabrication de rumeurs dans le cadre de la désormais affaire ‘’des microbes’’, ces enfants tueurs, qui défraie la chronique depuis quelques jours à Yopougon. En effet, suite à la mort d’une jeune étudiante, Claude Larissa Abogny, âgée de 23 ans dont le décès serait imputé aux ‘’microbes’’, mercredi 12 août à Niangon, un quartier de cette commune, toutes sortes d’informations ont circulé au compte de ces enfants. En représailles, le jeudi 13 août les populations ont pris à partie trois jeunes gens, qu’elles accusent d’appartenir à ce groupe de tueurs.
Deux d’entre eux sont décédés sur le champ quand le troisième, dans un état critique, a été admis dans un hôpital de la place. D’autres, comme l’a mentionné le ministre, ont même fait le parallèle de cette situation avec l’élection présidentielle du 25 octobre prochain. ‘’Ces officines qui considèrent qu’elles ont trouvé l’opportunité de faire des stratégies pour essayer de faire peur aux gens, pour que les élections ne se tiennent pas, faire croire que cela a un lien avec les élections, ils perdent leur temps. En Côte d’Ivoire, il aura des élections le 25 octobre et elles seront sécurisées’’, a martelé Hamed Bakayoko. ‘’Tous ceux, a-t-il insisté, qui croient, qui incitent, qui propagent, qui financent des opérations pour qu’il y ait des crimes crapuleux, pour créer un environnement d’insécurité généralisée en Côte d’Ivoire; il y a la peur de ceci ou de cela, qu’on ne peut pas aller voter, ils perdent leur temps’’. Ajoutant que ‘’ nous allons boucler toutes ses questions, tout sera aseptisé et il y aura des élections propres, apaisées et sécurisées en Côte d’Ivoire’’.
Hamed Bakayoko qui ne nie pas cependant le cas Larissa Abogny qui a ému les populations, a assuré que la police va réagir. ‘’C’est vrai que les indicateurs montrent que la situation n’a pas profondément varié par rapport au mois d’août 2014 ni par rapport au mois d’avant, mais les circonstances et la qualité des victimes fait souvent qu’il y a une grande émotion. Donc il y a un grand ressenti d’insécurité’’, a-t-il reconnu. Pour lui, que ce soit l’insécurité elle-même ou le sentiment d’insécurité, il est de la responsabilité de ses services de faire face à ce genre de drame. Aussi, a-t-il demandé aux populations de savoir compter sur la police nationale pour remédier à cette situation.
Danielle Tagro
Deux d’entre eux sont décédés sur le champ quand le troisième, dans un état critique, a été admis dans un hôpital de la place. D’autres, comme l’a mentionné le ministre, ont même fait le parallèle de cette situation avec l’élection présidentielle du 25 octobre prochain. ‘’Ces officines qui considèrent qu’elles ont trouvé l’opportunité de faire des stratégies pour essayer de faire peur aux gens, pour que les élections ne se tiennent pas, faire croire que cela a un lien avec les élections, ils perdent leur temps. En Côte d’Ivoire, il aura des élections le 25 octobre et elles seront sécurisées’’, a martelé Hamed Bakayoko. ‘’Tous ceux, a-t-il insisté, qui croient, qui incitent, qui propagent, qui financent des opérations pour qu’il y ait des crimes crapuleux, pour créer un environnement d’insécurité généralisée en Côte d’Ivoire; il y a la peur de ceci ou de cela, qu’on ne peut pas aller voter, ils perdent leur temps’’. Ajoutant que ‘’ nous allons boucler toutes ses questions, tout sera aseptisé et il y aura des élections propres, apaisées et sécurisées en Côte d’Ivoire’’.
Hamed Bakayoko qui ne nie pas cependant le cas Larissa Abogny qui a ému les populations, a assuré que la police va réagir. ‘’C’est vrai que les indicateurs montrent que la situation n’a pas profondément varié par rapport au mois d’août 2014 ni par rapport au mois d’avant, mais les circonstances et la qualité des victimes fait souvent qu’il y a une grande émotion. Donc il y a un grand ressenti d’insécurité’’, a-t-il reconnu. Pour lui, que ce soit l’insécurité elle-même ou le sentiment d’insécurité, il est de la responsabilité de ses services de faire face à ce genre de drame. Aussi, a-t-il demandé aux populations de savoir compter sur la police nationale pour remédier à cette situation.
Danielle Tagro
