Gagnoa – Zongo Yamba, 59 ans, planteur-Guérisseur, a été condamné ma rdi à 12 mois de prison ferme et à 100.000 FCFA d’amende par le tribunal de Gagnoa, pour destruction de constructions en matériaux légers à Guibéroua.
A l’origine des faits, ce planteur guérisseur sauve le plaignant Patrick Tapé d’une maladie qui le rongeait. En reconnaissance au bienfait de Zongo Yamba, il lui cède gratuitement deux lots sur son terrain.
Quelques années après, le plaignant décide de faire de l’élevage de porcs et se fait construire un bâtiment en "matériaux légers’’ devant accueillir son cheptel. Cette situation n’est pas du goût du planteur-guérisseur qui décide unilatéralement de détruire le hangar sans coup férir.
"Je ne reconnais pas les faits’’, clame l’accusé au parquet et d’expliquer dev ant le juge: "un jour, je suis revenu du champ, j’ai vu qu’on a construit un hangar dans mon voisinage pour y mettre des porcs, ne voyant personne réagir pendant trois jours, j’ai détruit ça.’’
"Mais le hangar que tu as détruit était sur ton lot ou bien à côté’’, lui demande la présidente du tribunal, poursuivant, "tu dis que tu as acheté les deux lots, mais ce n’est pas ce qui est mentionné dans le PV de l’enquête préliminaire de la police de Guibéroua (...).
L’accusé reprend la parole et s’explique devant le juge et ses deux assesseurs flanqués de deux autres dont une femme.
Pour le procureur, si celui-ci reconnaissait les faits et montrait un "regret’’ devant le tribunal, l’on aurait pu le comprendre, mais il assume son ac te avec une "arrogance’’, requérant six mois de prison à l'encontre de l’accusé qui s’était déjà permis de déchirer la première convocation que lui avait adressée la police de Guibéroua.
Tout ceci mis ensemble, le prévenu a été reconnu coupable et envoyé en prison par le tribunal, pendant 12 mois et au lieu des six requis par le procureur.
(AIP)
ja/akn/ask
A l’origine des faits, ce planteur guérisseur sauve le plaignant Patrick Tapé d’une maladie qui le rongeait. En reconnaissance au bienfait de Zongo Yamba, il lui cède gratuitement deux lots sur son terrain.
Quelques années après, le plaignant décide de faire de l’élevage de porcs et se fait construire un bâtiment en "matériaux légers’’ devant accueillir son cheptel. Cette situation n’est pas du goût du planteur-guérisseur qui décide unilatéralement de détruire le hangar sans coup férir.
"Je ne reconnais pas les faits’’, clame l’accusé au parquet et d’expliquer dev ant le juge: "un jour, je suis revenu du champ, j’ai vu qu’on a construit un hangar dans mon voisinage pour y mettre des porcs, ne voyant personne réagir pendant trois jours, j’ai détruit ça.’’
"Mais le hangar que tu as détruit était sur ton lot ou bien à côté’’, lui demande la présidente du tribunal, poursuivant, "tu dis que tu as acheté les deux lots, mais ce n’est pas ce qui est mentionné dans le PV de l’enquête préliminaire de la police de Guibéroua (...).
L’accusé reprend la parole et s’explique devant le juge et ses deux assesseurs flanqués de deux autres dont une femme.
Pour le procureur, si celui-ci reconnaissait les faits et montrait un "regret’’ devant le tribunal, l’on aurait pu le comprendre, mais il assume son ac te avec une "arrogance’’, requérant six mois de prison à l'encontre de l’accusé qui s’était déjà permis de déchirer la première convocation que lui avait adressée la police de Guibéroua.
Tout ceci mis ensemble, le prévenu a été reconnu coupable et envoyé en prison par le tribunal, pendant 12 mois et au lieu des six requis par le procureur.
(AIP)
ja/akn/ask
