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Art et Culture Publié le lundi 31 août 2015 | AIP

20 ans après le décès de Zélé de Papara, l’héritage de la chansonnière Sénoufo numérisé (Papier magazine)

© AIP Par Marc Innocent
Visite dans la région du Gontougo: Alassane Ouattara préside le Conseil des Ministres
Mercredi 29 Juillet 2015. Bondoukou. Le Chef de l`Etat SEM. Alassane Ouattara a présidé le Conseil des ministres qui a eu lieu à la préfecture. Photo : Bruno Nabagné Koné,porte-parole du gouvernement.
Tengrela – Le ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication, Bruno Nabagné Koné, s’engage à dégager les moyens nécessaires pour numériser et sauvegarder l’œuvre de Koné Zélé alias Zélé de Papara (Tengrela), du nom du village de la chansionnière Sénoufo.

Le ministre porte-parole du gouvernement a promis à ses ayants-droits qu’il fera du lobbying auprès de son collègue de la Culture et de la Francophonie, Maurice Kouakou Bandaman, pour que ses chansons soient inscrites au patrimoine national, plus de 20 ans après son décès.

Bruno Koné a fait ces annonces lors de la cérémonie marquant le clou des la semaine socio-culturelle de la jeunesse de Papara, un village révélé aux Ivoiriens par les la voix gutturale de la chansonnière Sénoufo sur les ondes de la radio nationale.

Zélé de Papara a toujours vécu dans son village jusqu’à son décès, en 1994, sous les décombres de sa maison qui s’était effondrée sur elle.

Née en 1935, elle a été initiée très tot à la musique "Bariè" dont les chants galvanisent les laboureurs lors des travaux champêtres.

Selon le chef du canton Nafana, Koné Namakoro, la chanteuse Bariè, sur des airs de balafon, "peut, par ses louanges, amener même les paresseux à se surpasser en fouettant leur orgueil".

Révélée au grand public avec sa participation au premier Festival national des masques et danses traditionnelles (FESMISK) organisé du 5 au 11 août 1987 à Yamoussoukro, elle s’est produite sur plusieurs grandes scènes mais sans album, sans tirer de retombées financières de son travail, regrette sa descendance.

Ses œuvres sont revendues sur support numérique au détriment de ses 10 ayants-droits dont le chef de canton.

La chansonnière ne faisait pas cette musique pour de l’argent parce que "l’héritage de nos parents n’est pas à vendre", dit-il.

Il se réjouit toutefois du fait qu’elle ait contribué à la pérennisation de cette musique ancestrale.

Les populations de Papara ont accueilli l’annonce du ministre Bruno Koné avec beaucoup de joie parce qu’elle vient réparer d’un "grand tort".

(AIP)
tmpo/aaa/akn/cmas
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