Bouaké - Le Fonds interprofessionnel pour la recherche et le conseil agricole (FIRCA) a entrepris, lundi, à Bouaké, une campagne de sensibilisation des boulangers sur la technologie de production du pain composé à base de farine de blé, de maïs et de manioc, initiée dans le cadre du programme de productivité agricole en Afrique de l’Ouest (PPAAO).
Le directeur du département cultures annuelles et ressources animales du FIRCA, par ailleurs, coordonnateur adjoint du PPAA0, Lorng Jean Paul et le secrétaire exécutif de l’Union nationale des patrons boulangers et pâtissiers de Côte d’Ivoire, Beugré Constantin, ont insisté sur les qualités nutritives et les avantages &eac ute;conomiques qui caractérisent le pain composé, avant d’inviter leurs hôtes à adhérer au projet.
Le pain composé formulé à partir de 15% de farine locale (de maïs et manioc) et 85% de farine de blé, est plus digest donc conseillé aux personnes ayant des problèmes de colopathie. Il contient plus de sels minéraux à cause des farines locales. Puis, ce pain a un index glycémique moyen et se prête plus à la consommation des diabétiques.
M. Lorng a indiqué que plus les boulangers utiliseront la farine locale, plus ils gagneront en termes de bénéfice, parce que la farine de maïs et de manioc coûtent moins cher que le blé.
L’expérimentation du pain composé se fait dans cinquante boulangeries d’Abidjan et de l’intérieur du pays. Ces boulangeries d ont quatre se trouvent à Bouaké, ont reçu gratuitement de l’équipement et la farine de maïs et de manioc durant six mois. L’objectif des promoteurs est d’étendre le projet à 200 boulangeries d’ici à décembre. Celles-ci recevront aussi de la farine comme appui pendant trois mois.
"Pour les boulangers, il y a intérêt à utiliser ces produits pour la fabrication", a exhorté, le secrétaire exécutif de l’Union nationale des patrons boulangers et pâtissiers de Côte d’Ivoire. Il a relevé qu’à quantités égales, le boulanger obtient un rendement plus élevé en produisant des pains composés que lorsqu’il utilise le blé à 100%.
En utilisant la farine de blé, l’on produit 720 pains avec 100 Kg de farine. Une production int& eacute;grant la farine de manioc ou maïs dans la proportion des 15%, donne 40 pains supplémentaires, a-t-il expliqué.
"On ne peut pas se permettre de donner n’importe quoi à manger aux populations. Donc, on a pris toutes les dispositions pour s’assurer que ce pain est bon pour la santé et bon pour le goût aussi", a-t-il affirmé à propos de la qualité.
Le projet de pain composé vise à valoriser les produits vivriers locaux, dans un premier temps le manioc et le maïs, et plus tard, la banane plantain et l’igname.
Financé par la Banque mondiale, le projet est exécuté par le Fonds interprofessionnel pour la recherche et le conseil agricole en collaboration avec l’Union nationale des patrons boulangers et pâtissiers de Côte d’Ivoire. Le lancement officiel a eu lieu le 15 mai à Abidjan.
(AIP)
nbf/ask
Le directeur du département cultures annuelles et ressources animales du FIRCA, par ailleurs, coordonnateur adjoint du PPAA0, Lorng Jean Paul et le secrétaire exécutif de l’Union nationale des patrons boulangers et pâtissiers de Côte d’Ivoire, Beugré Constantin, ont insisté sur les qualités nutritives et les avantages &eac ute;conomiques qui caractérisent le pain composé, avant d’inviter leurs hôtes à adhérer au projet.
Le pain composé formulé à partir de 15% de farine locale (de maïs et manioc) et 85% de farine de blé, est plus digest donc conseillé aux personnes ayant des problèmes de colopathie. Il contient plus de sels minéraux à cause des farines locales. Puis, ce pain a un index glycémique moyen et se prête plus à la consommation des diabétiques.
M. Lorng a indiqué que plus les boulangers utiliseront la farine locale, plus ils gagneront en termes de bénéfice, parce que la farine de maïs et de manioc coûtent moins cher que le blé.
L’expérimentation du pain composé se fait dans cinquante boulangeries d’Abidjan et de l’intérieur du pays. Ces boulangeries d ont quatre se trouvent à Bouaké, ont reçu gratuitement de l’équipement et la farine de maïs et de manioc durant six mois. L’objectif des promoteurs est d’étendre le projet à 200 boulangeries d’ici à décembre. Celles-ci recevront aussi de la farine comme appui pendant trois mois.
"Pour les boulangers, il y a intérêt à utiliser ces produits pour la fabrication", a exhorté, le secrétaire exécutif de l’Union nationale des patrons boulangers et pâtissiers de Côte d’Ivoire. Il a relevé qu’à quantités égales, le boulanger obtient un rendement plus élevé en produisant des pains composés que lorsqu’il utilise le blé à 100%.
En utilisant la farine de blé, l’on produit 720 pains avec 100 Kg de farine. Une production int& eacute;grant la farine de manioc ou maïs dans la proportion des 15%, donne 40 pains supplémentaires, a-t-il expliqué.
"On ne peut pas se permettre de donner n’importe quoi à manger aux populations. Donc, on a pris toutes les dispositions pour s’assurer que ce pain est bon pour la santé et bon pour le goût aussi", a-t-il affirmé à propos de la qualité.
Le projet de pain composé vise à valoriser les produits vivriers locaux, dans un premier temps le manioc et le maïs, et plus tard, la banane plantain et l’igname.
Financé par la Banque mondiale, le projet est exécuté par le Fonds interprofessionnel pour la recherche et le conseil agricole en collaboration avec l’Union nationale des patrons boulangers et pâtissiers de Côte d’Ivoire. Le lancement officiel a eu lieu le 15 mai à Abidjan.
(AIP)
nbf/ask
