Niakaramadougou - Les populations de Niédiékaha, dans le département de Niakaramadougou (région du Hambol) jugent "très satisfaisante" la gestion des bornes fontaines par 10 femmes septuagénaires après des décennies de difficultés d’accès à l’eau potable.
"Depuis la prise de fonction des mamans, la fourniture de l’eau potable est régulière et quand il ya une panne, en moins de 48 h le problème est réglé", a affirmé courant août un instituteur à Niédiékaha, Grah Christian.
Le président de la mutuelle de développement de Niédiékaha, Coulibaly Drissa, a abondé dans le même sens, affirmant être satisfait à "99% de la gestion inédite des mamans", non sans relever que l'ancien système de paiement mis en place ne permettait pas d'engranger des fonds.
Cela ne permettait pas aux équipes de gestion de "faire face aux factures d’électricité ou pour acheter des équipements en cas de pannes. D’où les fréquentes interruptions de l’approvisionnement des populations en eau potable ", a-t-il soutenu.
Selon l’initiateur de ce programme, le sous-préfet, de cette circonscription, Coulibaly Laimêhê , les 10 femmes sont chargées depuis début 2014, des encaissements aux cinq points d’eau potable du village et reçoivent en contre partie un traitement mensuel.
Ces septua génaires ont confié à l’AIP que cette occupation leur redonne "l’estime de soi, la joie de vivre et de servir".
(AIP)
bjm/amak/ask
"Depuis la prise de fonction des mamans, la fourniture de l’eau potable est régulière et quand il ya une panne, en moins de 48 h le problème est réglé", a affirmé courant août un instituteur à Niédiékaha, Grah Christian.
Le président de la mutuelle de développement de Niédiékaha, Coulibaly Drissa, a abondé dans le même sens, affirmant être satisfait à "99% de la gestion inédite des mamans", non sans relever que l'ancien système de paiement mis en place ne permettait pas d'engranger des fonds.
Cela ne permettait pas aux équipes de gestion de "faire face aux factures d’électricité ou pour acheter des équipements en cas de pannes. D’où les fréquentes interruptions de l’approvisionnement des populations en eau potable ", a-t-il soutenu.
Selon l’initiateur de ce programme, le sous-préfet, de cette circonscription, Coulibaly Laimêhê , les 10 femmes sont chargées depuis début 2014, des encaissements aux cinq points d’eau potable du village et reçoivent en contre partie un traitement mensuel.
Ces septua génaires ont confié à l’AIP que cette occupation leur redonne "l’estime de soi, la joie de vivre et de servir".
(AIP)
bjm/amak/ask
