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Politique Publié le vendredi 11 septembre 2015 |

Côte-d’Ivoire / « Ouattara candidat dérivé »: Comment Essy Amara a poussé le Conseil constitutionnel à la faute

© Par Atapointe
Présidentielles: Essy Amara dépose sa candidature
Le candidat à la Présidentielle d`Octobre 2015 Essy Amara a officiellement déposé sa candidature ce vendredi 21 Août 2015 à la Commission Electorale Indépendante (CEI)
Nous avions prévenu. Essy Amara est comme le vent. "Le vent souffle où il veut, et tu en entends le bruit; mais tu ne sais d’où il vient, ni où il va ».

Dans le débat relatif à l’inéligibilité du désormais « candidat dérivé », Essy Amara est le candidat qui aura fait moins de bruit. L’homme savait ce qu’il avait à faire. Sans boucan ni grelots, il a ainsi déposé un recours en contestation de l’éligibilité d’Alassane Dramane Ouattara devant le juge constitutionnel, sachant bien sûr que cette cour est présidée par l’ancien secrétaire général intérimaire du MPCI, nom que les assaillants se sont donné en attaquant la République de Côte d’Ivoire et sa Constitution le 19 septembre 2002. Tandis que Soro Guillaume le SG du MPCI assumait des fonctions gouvernementales, Koné Mamadou assurait l’intérim du chef rebelle à la tête du mouvement rebelle à Bouaké.

Muré dans un silence déconcertant et déroutant, Essy Amara, sur conseil de ses juristes a visé juste et a saisi le conseil constitutionnel au moment celui-ci s’y attendait le moins. Acculé in extrémis, puisque le recours n’a été déposé que le 2 septembre 2015, le conseil constitutionnel commet la forfaiture du siècle en inventant dans la débandade générale et dans la précipitation, le concept inexistant dans le lexique juridique du droit universel: » la candidature par dérivation »ou » l’éligibilité dérivée » .

Ce concept bidon sorti du chapeau du juge ivoirien est repris en boucle sur les réseaux sociaux, provocant l’hilarité et la moquerie dans instances internationales du droit. Un ami français siégeant à la Commission de l’Union Européenne, s’est exclamé face au silence complice de François Hollande et a fini par regretter Sarkozy. Comment la France, pays des Droits de l’Homme, qui a connu des monuments du Droit Constitutionnel à l’image du Doyen Vedel peut-elle encourager et cautionner l’inculture constitutionnelle en Côte d’Ivoire ?

Ce n’est donc pas en vain que le père du droit constitutionnel français (George Védel) disait le 18 janvier 2001: «aujourd’hui, bomber le torse tient lieu de culture».

Il reste au diplomate Essy Amara, muni de la preuve irréfutable de la mascarade que préparent les copains de Ouattara, de saisir rapidement la Cour Internationale de Justice ( CIJ) qui se trouve à la Haye et les arcanes de l’ONU, afin de stopper la forfaiture en cours en Côte d’Ivoire.

Trop c’est trop, la Communauté Internationale a dépassé les limites en fermant les yeux sur les agissements totalement antidémocratiques de Ouattara.

Pour une fois, le collège des 9 candidats dont se moque Ouattara doit se souder pour agir communément auprès de la CIJ.
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