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Société Publié le samedi 19 septembre 2015 | Le Quotidien d’Abidjan

Manifestation des sourds-muets à la DPPH: 22 handicapés mis aux arrêts

Le mardi dernier, de nombreux sourds-muets ont manifesté à la Direction de promotion des personnes handicapées (DPPH) parce que ne figurant pas sur la liste des recrues à la Fonction Publique pour l’année 2015. 22 d’entre eux ont été mis aux arrêts.

Des sourds-muets se sont adonnés à des actes de vandalisme pour exprimer leur mécontentement au siège de la Direction de promotion des personnes handicapées (DPPH) sise à Abidjan-Plateau. La raison évoquée, c’est que leurs noms ne figurent pas sur la liste des recrues à la Fonction publique pour l’année 2015. Ils ont donc saccagé les bureaux, enlevé les différentes portes des bureaux, cassé les ordinateurs et déchirés des documents administratifs. Face à la détermination des handicapés d’en découdre avec le personnel, le gardien n’a eu d’autre choix que de prendre la poudre d’escampette. « Les sourds-muets sont venus tout casser ici mardi. Ils ont même déchiré la liste des nouvelles recrues à la Fonction publique. Ils disent pourquoi, eux ne sont pas sur la liste alors que certains (sourds-muets) y sont », a relaté le vigile que nous avons trouvé sur place hier, lors de notre visite à la DPPH. Le local présente encore les traces de vandalisme même si le portail d’entrée qui avait été enlevé par les handicapés a été remis en place. Les serrures des portes des différents bureaux sont progressivement en train d’être remplacées. « Il n’y a personne depuis les évènements. Repassez lundi », précise un autre vigile. Selon des informations, les 22 handicapés mis aux arrêts sur les lieux ont été conduits à la préfecture de police. Selon certaines indiscrétions, c’est M. Krohélé Koné qui aurait porté plainte contre les sourds-muets pour ces actes de vandalisme. Selon des informations, le directeur de la DPPH a reçu hier les parents des handicapés venus implorer l’indulgence des autorités pour leurs progénitures. Au moment où nous mettions sous presse, les sourds-muets étaient encore en détention à la préfecture de Police. Nos tentatives pour rentrer en contact avec la DPPH sont restées vaines.

Rosemonde Kouadio
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