Depuis l’ouverture de l’Autoroute Abidjan-Bassam, le constat d’un excès de vitesse est fait, particulièrement chez les conducteurs et chauffeurs de véhicules de transport voyageurs et marchandises. Toute chose qui occasionne des accidents aux conséquences multiples. Doumbia Mamery, président de la Mutuelle générale des chauffeurs professionnels de la Communauté économique de l’Afrique de l’Ouest (Mugcp-Cedeao), la principale organisation de transport marchandises voyageurs exploitant, gérant de l’ensemble des chauffeurs sur ce tronçon, est monté au créneau pour tirer la sonnette d’alarme. C’était au siège de sa structure à Treichville, gare de Bassam. Le président de ladite mutuelle, s’adressant aux conducteurs, tenu un langage de vérité. «Prenons soin de ce trésor national. C’est un véritable bijou qui mérite d’être entretenu, et surtout épargné des fausses notes comme les accidents qu’on voit dans les autres communes. Pour cela, vous devez toujours avoir de bons pneus, de bons systèmes de freinage et des points d’arrêts précis », a-t-il recommandé. Avant d’ajouter: «Evitons les mauvaises conduites et mauvais comportements envers les usagers. En plus, soyez respectueux des autorités de l’ordre. Comme vous le voyez, c’est une route internationale qui fait la fierté de notre pays». C’était également l’occasion pour lui de faire remarquer que sur cette route se trouve le 3ème pont Henri Konan Bédié, un autre symbole fort des grandes œuvres du Président Alassane Ouattara et par conséquent, les conducteurs doivent avoir des comportements décents. Se tournant vers les apprentis, communément appelés les ‘’balanceurs’’, il les a exhortés à plus de discipline et de respect sur cette route. « Pas de tête au dehors à la recherche de la clientèle. Les clients doivent se signaler d’eux-mêmes. Cette autoroute n’est comparable à aucune autre route du pays. Alors, les pratiques sur elle, sont différentes d’avec les autres. Ayez aussi de bons habillements et de bonnes coiffures», a insisté l’orateur. Pour mieux contrôler les apprentis, il a entamé leur identification et leur immatriculation, à l’image des chauffeurs. En tout cas, pour le président de la Mugcp-Cedeao, il faut redresser la barre de la mauvaise conduite sur l’Autoroute de Grand Bassam. Pour mieux se faire entendre, il promet des sanctions à tous les chauffeurs qui se feront prendre pour indiscipline ou pour excès de vitesse. Car, pour lui, ce sont les acteurs qui doivent eux-mêmes donner l’exemple en faisant la police eux-mêmes.
Romaric SAKO
Romaric SAKO
