Dabou - La tension est encore vive à Débrimou où les populations se regardent en chiens de faïence suite à l’incarcération de cinq personnes, la veille, a appris l’AIP auprès du vice-président de la mutuelle de développement dudit village, Amadi Antoine.
‘’Hier, quand ils sont revenus, ils ont voulu s’attaqu er à nous. Mais, nos jeunes se sont organisés et les ont repoussés. Alors, ils sont allés s’en prendre à ceux qui nous supportent mais qui vivent dans leurs quartiers. Ils ont fracturé les portes de leurs maisons, ont rassemblé leurs effets et y ont mis le feu’’, a affirmé M. Amadi qui, joint au téléphone, a ajouté que deux concessions ont été incendiées.
Contacté, l’un des membres de la contestation en la personne de Bedi Jacques a confirmé cette information.
Les habitants n’ont eu leur salut qu’en se réfugiant à Djadjem, le quartier du chef de village en froid avec les trois autres quartiers.
Toujours selon M. Amadi, jeudi matin, les jeunes d’Adissagn, d’Essr et de Gneigyek, armés de machettes et de gourdins, sont allés aux portes de Djadjem pour ‘&r squo;chercher ceux qui s’y sont cachés’’.
Ce sont plus d’une centaine de personnes, sans compter les enfants, a-t-il confié.
‘’Si rien n’est fait, ce sera la guerre avec des morts’’, a alerté M. Amadi.
Débrimou est depuis un peu plus de trois années en proie à d’incessantes querelles à cause de la gestion de la plantation villageoise d’hévéa d’une superficie de 130 hectares, rappelle-t-on.
(AIP)
kkp/cmas
‘’Hier, quand ils sont revenus, ils ont voulu s’attaqu er à nous. Mais, nos jeunes se sont organisés et les ont repoussés. Alors, ils sont allés s’en prendre à ceux qui nous supportent mais qui vivent dans leurs quartiers. Ils ont fracturé les portes de leurs maisons, ont rassemblé leurs effets et y ont mis le feu’’, a affirmé M. Amadi qui, joint au téléphone, a ajouté que deux concessions ont été incendiées.
Contacté, l’un des membres de la contestation en la personne de Bedi Jacques a confirmé cette information.
Les habitants n’ont eu leur salut qu’en se réfugiant à Djadjem, le quartier du chef de village en froid avec les trois autres quartiers.
Toujours selon M. Amadi, jeudi matin, les jeunes d’Adissagn, d’Essr et de Gneigyek, armés de machettes et de gourdins, sont allés aux portes de Djadjem pour ‘&r squo;chercher ceux qui s’y sont cachés’’.
Ce sont plus d’une centaine de personnes, sans compter les enfants, a-t-il confié.
‘’Si rien n’est fait, ce sera la guerre avec des morts’’, a alerté M. Amadi.
Débrimou est depuis un peu plus de trois années en proie à d’incessantes querelles à cause de la gestion de la plantation villageoise d’hévéa d’une superficie de 130 hectares, rappelle-t-on.
(AIP)
kkp/cmas
