Abidjan – Le président de la Banque africaine de développement (BAD), Akinwumi Adesina, a annoncé vendredi, à Lima (Pérou) que la BAD entend tripler les fonds qu’elle alloue chaque année à la lutte contre les changements climatiques, en atteignant d’ici à 2020 cinq milliards de dollars EU (environ 2.500 milliards FCFA).
"Le changement climatique est à la fois une menace qu’il nous faut traiter d’urgence et une opportunité sans précédent", a déclaré M. Adesina, soulignant que ce montant va représenter 40% des nouveaux investissements de la BAD à la lutte contre le changement climatique.
La moitié de ces investissements sera allouée à la réduction des gaz à effet de serre émis sur le continent, en exploitant le potentiel afric ain en matière d’énergies renouvelables. L’autre moitié permettra d’aider les économies africaines à s’adapter aux changements climatiques au moyen de diverses mesures, en investissant notamment dans des cultures résistantes aux variations climatiques, dans la construction d’infrastructures durables et dans des systèmes d’irrigation et d’approvisionnement en eau plus performants.
Pour combler l’immense déficit énergétique de l’Afrique d’ici à 2025 et stimuler la croissance économique pour permettre au continent de mieux s’adapter aux changements climatiques, l’institution financière panafricaine, dans la droite ligne de sa stratégie décennale 2013-2022, va explorer de nouvelles opportunités de cofinancements, tant publics que privés, en sus d’accroître ses propres financements dans cette optique.
La communauté internationale qui se réunira à Paris en décembre prochain à l’occasion de la Conférence des parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (COP21) doit finaliser un nouvel accord international sur le climat et s’accorder sur son financement.
"J’apporte mon soutien aux efforts engagés par les banques multilatérales de développement en vue de renforcer notre participation au financement de la lutte contre les changements climatiques, aujourd’hui comme demain", s’est engagé le président de la BAD qui dit s’efforcer de mobiliser des financements concessionnels auprès du Fonds vert pour le climat.
La Banque africaine de développement dont le son siège est à Abidjan, en Côte d’Ivoire, a pour objectif d e stimuler un développement économique durable et le progrès social dans ses États membres régionaux, et de contribuer ainsi à la réduction de la pauvreté.
Créée en 1964, elle est détenue par ses 80 Etats membres, à savoir 54 pays africains et 26 non africains, rappelle-t-on.
akn/kp
"Le changement climatique est à la fois une menace qu’il nous faut traiter d’urgence et une opportunité sans précédent", a déclaré M. Adesina, soulignant que ce montant va représenter 40% des nouveaux investissements de la BAD à la lutte contre le changement climatique.
La moitié de ces investissements sera allouée à la réduction des gaz à effet de serre émis sur le continent, en exploitant le potentiel afric ain en matière d’énergies renouvelables. L’autre moitié permettra d’aider les économies africaines à s’adapter aux changements climatiques au moyen de diverses mesures, en investissant notamment dans des cultures résistantes aux variations climatiques, dans la construction d’infrastructures durables et dans des systèmes d’irrigation et d’approvisionnement en eau plus performants.
Pour combler l’immense déficit énergétique de l’Afrique d’ici à 2025 et stimuler la croissance économique pour permettre au continent de mieux s’adapter aux changements climatiques, l’institution financière panafricaine, dans la droite ligne de sa stratégie décennale 2013-2022, va explorer de nouvelles opportunités de cofinancements, tant publics que privés, en sus d’accroître ses propres financements dans cette optique.
La communauté internationale qui se réunira à Paris en décembre prochain à l’occasion de la Conférence des parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (COP21) doit finaliser un nouvel accord international sur le climat et s’accorder sur son financement.
"J’apporte mon soutien aux efforts engagés par les banques multilatérales de développement en vue de renforcer notre participation au financement de la lutte contre les changements climatiques, aujourd’hui comme demain", s’est engagé le président de la BAD qui dit s’efforcer de mobiliser des financements concessionnels auprès du Fonds vert pour le climat.
La Banque africaine de développement dont le son siège est à Abidjan, en Côte d’Ivoire, a pour objectif d e stimuler un développement économique durable et le progrès social dans ses États membres régionaux, et de contribuer ainsi à la réduction de la pauvreté.
Créée en 1964, elle est détenue par ses 80 Etats membres, à savoir 54 pays africains et 26 non africains, rappelle-t-on.
akn/kp
