Abidjan (Côte d'Ivoire) - La campagne électorale pour la présidentielle du 25 octobre bat son plein avec des fortunes diverses pour chacun des candidats en course, allant de l’entrée sur scène en fanfare du président-candidat Alassane Ouattara à l’hésitation de Charles Konan Banny et Kouadio Konan Bertin en passant par l’enthousiasme de Pascal Affi N’guessan ainsi qu’à la sobriété de Jacqueline Claire Kouangoua et Henriette Lagou, les seules deux dames candidates.
Pour les trois premiers jours de campagne électorale, le président sortant, Alassane Ouattara, candidat à sa propre succession, a sorti le ‘'grand jeu'' en déployant, dès l'entame, la grosse artillerie à Yamoussoukro pour le lancement de sa campagne.
Son équipe de campagne s'est déployée sur toute l'étendue du territoire pour ratisser large. Sur les réseaux sociaux et dans les rues ou artères de la capitale économique, voire sur les principaux axes routiers du pays, ses affiches sur les panneaux 4X3, marquent sa présence sur le terrain.
A Bongouanou, Bocanda (Centre-est) puis à Attécoubé (commune au Centre-ouest d'Abidjan) où il a, successivement, animé des meetings, samedi et dimanche, le candidat porté par le Rassemblement des houphouétistes pour la paix et la démocratie (RHDP) semble avoir pris une longueur d'avance sur ses adversaires.
Moins visibles à l'ouverture de la campagne, les affiches du candidat du Front populaire ivoirien (FPI), Affi N'guessan, ont fait leur apparition, lundi matin, dans les rues abidjanaises. Cela n'enlève rien à l'enthousiasme du candidat qui a préféré lancé, samedi, sa campagne à Gagnoa (Centre-Ouest), le fief du fondateur de son parti, Laurent Gbagbo.
Conscient de la contestation interne de sa candidature, Affi N'guessan a joué la carte de l'apaisement, en tendant la main aux frondeurs de son parti, avant d'aller à la pêche des voix , à défaut de remporter le scrutin, obtenir un score honorable serait salutaire pour la suite de sa carrière politique.
L'ex-gouverneur de la Banque centrale des Etats de l'Afrique de l'Ouest (BCEAO), Charles Konan Banny, s'est finalement, résolu à se jeter à l'eau en dépit du refus des frondeurs du FPI de lui accorder leur soutien dont il caressait, secrètement, le désir. Sa désignation comme ‘'candidat unique de la CNC'' n'ayant pas fait l'unanimité.
Comme Affi, ses affiches et panneaux 4X3 ont commencé à inonder, timidement, les rues d'Abidjan après le meeting d'ouverture de sa campagne à Dabou (47 km à l'ouest) où le candidat a dénoncé ‘'des gens qui manœuvrent pour nous pousser à jeter l'éponge''.
Après une période d'hésitation, Bertin Konan Kouadio, a décidé, dans la nuit de dimanche à lundi, de participer au scrutin. Aussi, ses affiches sont, désormais, visibles dans la capitale économique ivoirienne. Samedi, soit 24 heures après l'ouverture officielle de la campagne, il était en ‘'famille'' à Lakota (233 km au Sud-ouest).
Mmes Jacqueline Claire Kouangoua et Henriette Lagou, les seules dames candidates, ont respectivement, lancé leur campagne à Daloa (Centre-ouest) et Bingerville, une banlieue abidjanaise, dans la sobriété tout comme le candidat Gnangbo Kacou à Adiaké. La campagne électorale prend fin le vendredi 23 octobre à minuit.
HS/ls/APA
Pour les trois premiers jours de campagne électorale, le président sortant, Alassane Ouattara, candidat à sa propre succession, a sorti le ‘'grand jeu'' en déployant, dès l'entame, la grosse artillerie à Yamoussoukro pour le lancement de sa campagne.
Son équipe de campagne s'est déployée sur toute l'étendue du territoire pour ratisser large. Sur les réseaux sociaux et dans les rues ou artères de la capitale économique, voire sur les principaux axes routiers du pays, ses affiches sur les panneaux 4X3, marquent sa présence sur le terrain.
A Bongouanou, Bocanda (Centre-est) puis à Attécoubé (commune au Centre-ouest d'Abidjan) où il a, successivement, animé des meetings, samedi et dimanche, le candidat porté par le Rassemblement des houphouétistes pour la paix et la démocratie (RHDP) semble avoir pris une longueur d'avance sur ses adversaires.
Moins visibles à l'ouverture de la campagne, les affiches du candidat du Front populaire ivoirien (FPI), Affi N'guessan, ont fait leur apparition, lundi matin, dans les rues abidjanaises. Cela n'enlève rien à l'enthousiasme du candidat qui a préféré lancé, samedi, sa campagne à Gagnoa (Centre-Ouest), le fief du fondateur de son parti, Laurent Gbagbo.
Conscient de la contestation interne de sa candidature, Affi N'guessan a joué la carte de l'apaisement, en tendant la main aux frondeurs de son parti, avant d'aller à la pêche des voix , à défaut de remporter le scrutin, obtenir un score honorable serait salutaire pour la suite de sa carrière politique.
L'ex-gouverneur de la Banque centrale des Etats de l'Afrique de l'Ouest (BCEAO), Charles Konan Banny, s'est finalement, résolu à se jeter à l'eau en dépit du refus des frondeurs du FPI de lui accorder leur soutien dont il caressait, secrètement, le désir. Sa désignation comme ‘'candidat unique de la CNC'' n'ayant pas fait l'unanimité.
Comme Affi, ses affiches et panneaux 4X3 ont commencé à inonder, timidement, les rues d'Abidjan après le meeting d'ouverture de sa campagne à Dabou (47 km à l'ouest) où le candidat a dénoncé ‘'des gens qui manœuvrent pour nous pousser à jeter l'éponge''.
Après une période d'hésitation, Bertin Konan Kouadio, a décidé, dans la nuit de dimanche à lundi, de participer au scrutin. Aussi, ses affiches sont, désormais, visibles dans la capitale économique ivoirienne. Samedi, soit 24 heures après l'ouverture officielle de la campagne, il était en ‘'famille'' à Lakota (233 km au Sud-ouest).
Mmes Jacqueline Claire Kouangoua et Henriette Lagou, les seules dames candidates, ont respectivement, lancé leur campagne à Daloa (Centre-ouest) et Bingerville, une banlieue abidjanaise, dans la sobriété tout comme le candidat Gnangbo Kacou à Adiaké. La campagne électorale prend fin le vendredi 23 octobre à minuit.
HS/ls/APA
