Abidjan (Côte d’Ivoire) - Le Président-candidat à l’élection présidentielle ivoirienne du 25 octobre prochain, Alassane Ouattara envisage d’introduire s’il est élu pour un second mandat, une loi à l’Assemblée nationale qui l’autorisera à démettre et publier les noms des juges indélicats dans le cadre de sa politique de bonne gouvernance.
Invité à présenter sa vision pour le secteur privé ivoirien lors d’une tribune intitulée "face au patronat" et organisée par la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI), Alassane Ouattara a rappelé certaines de ses actions alors qu’il était Gouverneur de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO). A ce propos, il a cité la création de la "Commission bancaire qui fait un excellent travail".
"D’ailleurs grâce à cela mesdames et messieurs les banquiers, je vous félicite, parce que vous avez de très bons bilans. Vous faites de gros bénéfices. Il faut maintenant réduire les taux d’intérêts", a déclaré M. Ouattara, candidat unique du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP).
Pour lui, "il est important que les banques fassent ce travail, allongent le crédit et baissent les taux d’intérêt, d’autant plus que je vous donne la garantie qu’en matière de justice, je n’accepterai pas qu’un particulier pusse gagner un procès contre une banque".
"La constitution me permet de remettre cela en cause, je l’ai déjà fais en 1991 et 1993 quand j’étais Premier ministre. Sauf circonstance exceptionnelle, les particuliers qui arrivent à gruger les banques, ça veut dire que la justice est corrompue. Et là, je m’attaquerai à ceux-là", a-t-il poursuivi.
" Je continuerai de veiller à ce que la loi soit appliquée et que les juges indélicats soient démis de leur fonction", a promis Alassane Ouattara, rappelant qu’au temps du Premier ministre Jeannoh Ahoussou, "on a démis une vingtaine de juges".
"Je voulais mettre leur nom dans les journaux. On me dit on ne peut pas faire ça, la loi l’interdit. Je pense que nous irons à l’assemblée pour changer les lois organiques pour nous permettre de publier les noms des juges indélicats. Il faut que nous adaptons nos systèmes à nos propres réalités", a encore annoncé le président-candidat.
"Il faut que les juges sachent qu’ils seront juger comme tous les autres citoyens. Parce qu’on me dit que les juges sont irresponsables selon la loi et donc on ne peut pas les juger. Qu’est-ce que ça veut dire ça?" s’est interrogé M. Ouattara qui ne comprend pas que le président de la République, censé être le chef suprême de la magistrature pusse être attaqué et pas le juge.
"Donc nous avons du chemin à faire. La question de la gouvernance sera au centre de mon deuxième mandat", a-t-il conclu.
LS
Invité à présenter sa vision pour le secteur privé ivoirien lors d’une tribune intitulée "face au patronat" et organisée par la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI), Alassane Ouattara a rappelé certaines de ses actions alors qu’il était Gouverneur de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO). A ce propos, il a cité la création de la "Commission bancaire qui fait un excellent travail".
"D’ailleurs grâce à cela mesdames et messieurs les banquiers, je vous félicite, parce que vous avez de très bons bilans. Vous faites de gros bénéfices. Il faut maintenant réduire les taux d’intérêts", a déclaré M. Ouattara, candidat unique du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP).
Pour lui, "il est important que les banques fassent ce travail, allongent le crédit et baissent les taux d’intérêt, d’autant plus que je vous donne la garantie qu’en matière de justice, je n’accepterai pas qu’un particulier pusse gagner un procès contre une banque".
"La constitution me permet de remettre cela en cause, je l’ai déjà fais en 1991 et 1993 quand j’étais Premier ministre. Sauf circonstance exceptionnelle, les particuliers qui arrivent à gruger les banques, ça veut dire que la justice est corrompue. Et là, je m’attaquerai à ceux-là", a-t-il poursuivi.
" Je continuerai de veiller à ce que la loi soit appliquée et que les juges indélicats soient démis de leur fonction", a promis Alassane Ouattara, rappelant qu’au temps du Premier ministre Jeannoh Ahoussou, "on a démis une vingtaine de juges".
"Je voulais mettre leur nom dans les journaux. On me dit on ne peut pas faire ça, la loi l’interdit. Je pense que nous irons à l’assemblée pour changer les lois organiques pour nous permettre de publier les noms des juges indélicats. Il faut que nous adaptons nos systèmes à nos propres réalités", a encore annoncé le président-candidat.
"Il faut que les juges sachent qu’ils seront juger comme tous les autres citoyens. Parce qu’on me dit que les juges sont irresponsables selon la loi et donc on ne peut pas les juger. Qu’est-ce que ça veut dire ça?" s’est interrogé M. Ouattara qui ne comprend pas que le président de la République, censé être le chef suprême de la magistrature pusse être attaqué et pas le juge.
"Donc nous avons du chemin à faire. La question de la gouvernance sera au centre de mon deuxième mandat", a-t-il conclu.
LS
