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Société Publié le vendredi 23 octobre 2015 | L’intelligent d’Abidjan

Assassinat de l’étudiante Abogni Claude Larissa : Les tueurs arrêtés par la police criminelle

© L’intelligent d’Abidjan Par DR
Affaire des enfants ’’microbes’’ à Yopougon: Toute la commune quadrillée par les Forces de l’ordre
Vendredi 14 août 2015. Le Préfet de police d’Abidjan, Yao Kouamé Joseph rassure sur le dispositif sécuritaire mis en place pour sécuriser la commune depuis le décès d`une jeune dame à Yopougon-Niangon. Ph : Yao Kouamé Joseph, préfet de police d’Abidjan
La direction de la police criminelle (Dpc) vient de mettre fin à la cavale de quatre individus dont deux ont participé au meurtre de l’étudiante Abogni Claude Larissa en août 2015.
Pour rappel, l’étudiante Abogni Claude Larissa en partance pour son centre d’examen pour le Brevet de Technicien Supérieur (Bts) a été assassinée à l’arme blanche, aux environs de 3 heures 30 le mardi 11 août 2015. Saisie de l’affaire, les éléments du commissaire Niagne Honoré, directeur de la police criminelle ont ouvert une enquête à l’effet de faire la lumière sur le meurtre de cette étudiante. Les investigations étaient en cours lorsqu’à la date du jeudi 1er octobre 2015, où le grappin a été mis sur le nommé Yelbi Daouda alias Dao, chauffeur de ‘’Gbaka’’de son état et membre d’un redoutable gang opérant dans la commune de Yopougon. Interrogé par les éléments de la Dpc, il n’aura pas de difficulté à reconnaître son implication dans le meurtre de l’étudiante Abogni Larissa. Il révèlera l’identité de ses compagnons que sont Ouattara Abdoul Karim alias Kamso (chef de gang), Yaya alias Bataillon, Abou alias Satmo et Seydou alias Papis. Ils avaient voulu lui arracher son sac à main, c’est donc face à l’opposition de celle-ci qu’elle a été poignardée avec un couteau avant d’être tailladée à la machette. Ils se sont ensuite retirés avec son sac à main comportant des documents, 2 téléphones portables et la somme de 40 mille Francs CFA.

Mieux, il avoue que c’est sa bande qui avait mis fin à la vie du ressortissant libanais et opérateur économique Mahmoud Ghazal, le lundi 3 août 2015. Alors que celui-ci s’était rendu à Yopougon Wassakara avec deux de ses collaborateurs pour retirer la somme de 56 millions 900 mille Francs CFA à la Compagnie de distribution de Côte d’Ivoire. C’est sur le chemin qu’il a été sauvagement abattu à la kalachnikov par la bande au niveau de l’Institut des aveugles de Yopougon. Expliquant les circonstances de cette opération, il a expliqué que l’un de ses ‘’petits’’ qui gérait son fumoir lui avait soufflé qu’un certain Cheikh Ali Mohamed alias Bigmo (métisse libanais) était à la recherche d’individus armés sur instruction de son père afin d’attaquer un de leur compatriote qui était censé recevoir la somme de 200 millions de Francs CFA et qu’il devait emprunter la voie de l’Institut des aveugles de Yopougon. C’est ainsi qu’ils sont passés à l’acte de jour indiqué. Interrogés afin de savoir leur part de responsabilité dans le meurtre du Libanais Mahmoud Ghazal, Cheikh Ali Mohamed alias Bigmo et son père El Cheikh Ali Fadel ont rejeté en bloc les faits qui leur sont reprochés.

Poursuivant son aveu, Dao a expliqué qu’ils étaient à la base de l’attaque à main armée du domicile de Traoré Brahima, officier de police en service à la Brigade spéciale de protection (Bsp). Ils avaient emporté ce jour-là son arme de dotation, un pistolet automatique de marque Mab P15 portant le numéro CIPN602306, avec un chargeur garni de 10 munitions de 9mm, 56 téléphones portables, la somme de 190 mille Francs CFA, un ordinateur portable, 2 alliances, sa carte professionnelle, 3 cartes magnétiques, une clé Internet, une clé USB ainsi que des pièces administratives.

La perquisition de la chambre de Ouattara Abdoul karim alias Kamso a permis de saisir une kalachnikov à crosse rabattable avec un chargeur garni de 4 munitions.
En attendant de mettre la main sur les autres membres du gang (Yaya alias Bataillon, Abou alias Satmo et Seydou alias Papis), les nommés Yelbi Daouda alias Dao et Ouattara Abdoul karim alias Kamso le chef de gang, ainsi que Cheikh Ali Mohamed alias Bigmo et son père El Cheikh Ali Fadel seront conduits devant le parquet de Yopougon pour répondre de leurs actes.

R-O
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