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Politique Publié le vendredi 23 octobre 2015 | La Tribune Ivoirienne

Marche annoncée de Koulibaly et de la Cnc : Point de dispositif policier, point de marcheurs

© La Tribune Ivoirienne Par Cyprien Kouassi
Présidentielle 2015: Une délégation de la CNDHCI échange avec Mamadou Koulibaly
Mardi 13 octobre 2015. Abidjan.La Commission Nationale des Droits de l`Homme (CNDHCI) conduite par sa présidente Badjo Ezouehu Paulette a rencontré le président du parti LIDER, Mamadou Coulibaly. La CNDHCI a présenté à cette occasion l` observatoire national pour le monitoring des droits de l`homme en période électorale.
La marche annoncée par le professeur Mamadou Koulibaly pour protester contre ce qu’il qualifie d’élection truquée, n’a pu avoir lieu hier jeudi au Plateau. Les organisateurs se sont résignés contre leur gré, à l’interdiction faite par le préfet d’Abidjan, la veille.
A la Cathédrale Saint Paul du Plateau, repère indiqué pour le rassemblement des manifestants, il n’y avait ni marcheurs, ni dispositif policier. C’était le train habituel, selon des témoins qui sont passés là très tôt le matin du jeudi avant que nous ne fassions le constat peu après dans la journée. Interrogé, un proche de Mamadou Koulibaly a brandi comme argument l’interdiction du préfet pour justifier que la manif ait tourné court. Dans la matinée, au lieu et place de la marche, Mamadou Koulibaly, qui a lancé l’appel à la marche, était en réunion avec son état-major.
Le Fpi (tendance Sangaré), par solidarité, avait appelé ses militants aux côtés de Mamadou Koulibaly à travers une déclaration de son secrétariat général. «Les exigences posées par la CNC et par le FPI, n’ayant pas été satisfaites, le FPI invite ses militantes et militants, ses sympathisantes et sympathisants, ainsi que l’ensemble des démocrates et le Peuple ivoirien à se joindre massivement au rassemblement de la CNC, le jeudi 22 octobre 2015, dès 7 heures, sur l’esplanade de la Cathédrale Saint-Paul au Plateau», lisait-on dans ladite déclaration datant du 21 octobre 2015.

Visiblement, cet appel a été noyé par la mesure d’interdiction. Joint par téléphone, le secrétaire général par intérim du Fpi, le professeur Koné Boubakar, a dit que face à la mesure administrative, son parti n’avait pas pris d’autres décisions. Autrement dit, il s’est plié à l’arrêté du préfet.

S. DEBAILLY
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