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Région Publié le samedi 31 octobre 2015 | AIP

Le transfert effectif de la capitale, l’emploi-jeune et la cherté de la vie au cœur des préoccupations à Yamoussoukro

Yamoussoukro - Dans un micro-trottoir, l'AIP a interrogé vendredi les populations de Yamoussoukro sur leurs impressions après le scrutin présidentiel du 25 octobre et leurs attentes du 2e quinquennat du président Alassane Ouattara.

Il ressort de cette enquête que le transfert effectif de la capitale politique à Yamoussoukro, la baisse du coût de la vie et la création d’emplois pour les jeunes sont les réponses au cœur des habitants de la capitale politique.

Pour la chefferie traditionnelle de Yamoussoukro, l’élection du président Ouattara donne un sentiment de joie et de fierté parce qu'il a promis et donné une Chambre des chefs et rois. Ces derniers considèrent cette action omme un premier pas, mais disent attendent beaucoup du président actuellement.

"Notre priorité, c’est le transfert effectif de la capitale poli tique à Yamoussoukro avec tout ce qui accompagne le transfert de la capitale. C’est notre première priorité ", a confié le secrétaire général de la chefferie traditionnelle de Yamoussoukro, Maurice Kouassi Yao. Il souhaite également l’installation du président de la République à Yamoussoukro comme promis.

"En attendant d’investir pour la construction d’un nouveau palais et une nouvelle Assemblée nationale, le Giscardium est là et peut abriter la résidence du palais, il y a la Fondation qui peut recevoir le président de la République et l’hôtel HP Resort pour recevoir les députés", a expliqué Maurice Kouassi. Il a fait savoir que si les deux grandes institutions, le pouvoir exécutif et le pouvoir législatif se retrouvent à Yamoussoukro, ce sera le signe évi dent du transfert de la capitale.

"L’autre gros problème au niveau de Yamoussoukro qui reste latent, c’est la résolution du problème foncier", a fait savoir le représentant des chefs. Il a expliqué que le problème du foncier est lié au transfert de la capitale et au plan directeur de Yamoussoukro.

"Si ce problème est réglé, les problèmes au niveau de Yamoussoukro seront résolus à 80 %" , a affirmé le représentant des chefs traditionnels qui a demandé également que le plan directeur révisé soit disponible et traduit en réalité pour que Yamoussoukro soit ce que Houphouët-Boigny a pensé et prévu.

"Nous pensons que le chef de l’État va remuer un peu les tiroirs pour faire sortir les vieux dossiers d’Houphouët-Boigny et s&rs quo;occuper de Yamoussoukro et en digne fils et héritier d’Houphouët pour élargir les sillons tracés par le président Houphouët pour faire sortir quelque chose de terre, de visible à Yamoussoukro", a-t-il dit.

"Ce n'est pas en une année, mais jusqu’à ce que son mandat prenne fin" , a précisé le secrétaire des chefs traditionnels, indiquant que pour eux, ce sont les actes qui comptent. "Et le président Ouattara a posé des actes concrets que nous avons vu et nous savons qu’il va pouvoir le faire, nous sommes confiants que le président Ouattara ne laissera l’héritage d’Houphouët en ruine ni son village en ruine" , a déclaré Maurice Kouassi.

Il a également rassuré sur le soutien continu des chefs Akouè de Yamoussoukro au président Ouattara afin qu ’il trouve la force, la sagesse et les moyens pour s’occuper de la ville et réaliser le rêve du président Houphouët-Boigny.

"Il faut aussi que la jeunesse avenir du pays, soit la prunelle de ses yeux du président surtout au niveau de l’emploi des jeunes notamment dans le domaine de la terre avec la mise en place de nombreux projets agricole pour la production de riz et de maïs en donnant un appui au district de Yamoussoukro déjà engagé dans un vaste et important projet de production de riz" , a ajouté le secrétaire des chefs Akouè de Yamoussoukro.

Pour Koné Moussa, opérateur économique à Yamoussoukro, la réduction de la cherté de la vie doit être au centre du second mandat du président. "Avec la baisse du coût du carburant, il faut que ça se répercute sur le panier de l a ménagère", a-t-il suggéré.

"ADO la solution, nous avons aimé ta victoire et sommes très heureuses, mais ce qu’on veut pour les cinq ans à venir, c’est que (pour) nos enfants (qui) ne travaillent pas, on veut beaucoup d’emplois pour les jeunes. Pour nous les femmes du marché, (nous) demandons à Fanta Gbè (la première dame) de quadrupler les fonds pour financer nos activités" , a plaidé Mme Diakité Mariam Koné, vendeuse à la boucherie de Mô Faitai.

"Nous voulons le goudron et les ponts, mais on veut aussi une population merveilleuse. Il faut donc penser à nous les populations, il faut que la vie devienne moins chère et que les prix des marchandises et produits sur le marché baissent. Nous les femmes, nous voulons que le panier de la ménagère soit de retour comme au temps d’Houphouët avec nos mamans", a ajouté Mme Diakité Mariam.

"Moi, je suis très heureux pare que les élections se sont déroulées sans discussion et (je) souhaite que le président Ouattara continue de travailler comme il a commencé au cours de son premier mandat, mais pour son deuxième mandat, nous souhaitons qu’il diminue les taxes sur les marchés pour que nous puissions arranger nous clients à notre tour", a souhaité Sissoko Balla Demba, commerçant au marché Mô Faitai de Yamoussoukro

"Ce que nous attendons, c’est la construction d’un marché digne de Yamoussoukro parce que nous les commerçants de Yamoussoukro n’avons pas de place et d’espace pour exposer nos marchandises" , a déclaré pour sa part dame Marceline Koffi Affoué. "Cela nous permett ra de mener à bien nos activités de commerce pour nourrir et aider nos enfants à aller à l’école", a-t-elle poursuivi.

"Vraiment, le président est réélu, je suis contente parce qu'on aura la paix, il n’aura plus de guerre. On a un bon président qui va s’occuper de la jeunesse pour qui nous voulons encore plus d’emploi set les jeunes pourront postuler aux concours pour avoir du travail comme promis par le président", s’est réjouie Mme Florence Kouakou, professeur d’EPS à Yamoussoukro. Elle a demandé que le président apporte un financement surtout aux femmes qui en ont besoin pour faire le commerce

"Pour nous les sportifs, nous n’avons vu aucun candidat à la présidentielle présenter un programme pour le développement du sport en Côte d’Ivoire" , a fa it remarquer Arthur Cissé Gue du centre de sportif détection et de formation de jeunes athlètes ivoiriens Muriel Ahouré de Yamoussoukro.

Aussi, a-t-il demandé au président de la République de doter le pays d’infrastructures sportives et de donner les moyens aux athlètes ivoiriens pour leur donner la chance de s’illustrer au haut niveau et de glaner des médailles pour la nation.

(AIP)
nam/cmas
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