Prêcher pour l’émergence d’un ivoirien nouveau, relève du courage politique. Le faisant, Alassane OUATTARA affirme sa doctrine politique qui imprimera ses actions et imprègnera ses actes. Selon Touchard, « la doctrine politique est un système complet de pensée, qui repose sur une analyse théorique du fait politique ». Ainsi, cette normativité de l’interprétation du fait politique vise à orienter ou à diriger l’action.
La doctrine OUATTARA qui consiste à promouvoir l’émergence d’un ivoirien nouveau, porte ou comporte les rudiments ou les sédiments d’un développement harmonieux et durable. Je vous invite, à travers ma plume, à pénétrer les entrailles de cette doctrine politique pour en retirer les nutriments qui consolideront le socle de l’émergence de la Côte d’Ivoire.
Le sens doctrinal de l’ivoirien nouveau
Tuer en nous l’esprit belliqueux, paresseux, d’’incivisme, de retard chronique érigé en système peu glorieux : « l’heure africaine » et naitre de nouveau ou devenir des ivoiriens nouveaux pour construire une Côte d’Ivoire nouvelle bâtie sur un nouveau pacte national pour une nouvelle espérance. Ces lourdeurs qui nous empêchent d’avancer ou qui sont hostiles au développement, diluent nos efforts ou freinent notre marche vers l’émergence. Tel est le sens de la doctrine OUATTARA de l’ivoirien nouveau. Elle invite à changer de mentalités, de comportement, d’état d’esprit pour acquérir un supplément d’âme orienté vers une dynamique émergente. Paraphrasant
ainsi Houphouët-Boigny, on pourrait dire que l’émergence n’est pas un vain mot mais un comportement. A quoi sert-il de construire des infrastructures si, en peu de temps,
elles sont dégradées du fait de comportements rétrogrades ? À quoi sert-il de construire des caniveaux si, à peines construits, ils sont bouchés par des ordures ménagères et industrielles ? Comment peut-on avoir suffisamment de ressources publiques pour pourvoir aux besoins socio-économiques si leur mobilisation se heurte à des mentalités corrompues ? Combien de fois n’ai-je pas entendu ceci : « ce n’est pas toi seul qui va changer les choses ? ». Sans doute, mais, on peut ensemble changer les choses avec ADO.
La réparation des dégradations mentales et morales
Les dégradations mentales et morales, parce qu’immatérielles, résistent à l’usure du temps. Il est donc impératif de promouvoir un ivoirien nouveau avec une mentalité nouvelle ou des structurations mentales orientées vers le développement. Le développement ne se résume pas aux infrastructures ou building. A la structure physique, il faut associer nécessairement les structures mentales. Celles-ci soutiennent et impulsent le développement. On peut ramasser les ordures tout le temps mais si on jette les peaux de banane (les vraies) et les papiers mouchoir usagés partout et à tout moment, notre cadre de vie sera sale en permanence. Si le patron qui exige la ponctualité parait "bizarre", c’est que nos structurations mentales ont érigé le retard en règle ou en système administratif et que notre subconscient est hostile au développement.
La promotion de l’excellence
La doctrine OUATTARA œuvre à la déconstruction du culte de l’argent facile et des valeurs négationnistes du travail. A ces valeurs immorales diffusées et infusées dans les mentalités fragiles ou fragilisées, elle substitue la promotion de l’excellence comme valeur sociale cardinale. Cette opération de déconstruction et de construction mentale ou morale, devra faire naitre un ivoirien nouveau ayant le goût de l’effort, du travail et de la discipline. Avec cette doctrine politique, la lumière de l’espérance jaillit du gouffre ténébreux dans lequel l’ivoirien était englouti. Le second miracle ivoirien va naitre du Travail, dans l’Union et la Discipline.
La culture entrepreneuriale
La doctrine OUATTARA permet d’inculquer aux ivoiriens le goût de l’entreprenariat ou la culture entrepreneuriale. Conscient de ce que l’émergence de la Côte d’Ivoire ne peut se faire exclusivement sur les investissements directs étrangers, à travers les multinationales, cette doctrine politique vise à forger les esprits des ivoiriens en les prédisposant au risque inhérent à l’entreprenariat. La vision est claire : il s’agit de constituer une élite économique ivoirienne et de construire un tissu industriel national
La culture du résultat
Rassembler et modeler l’ivoirien en lui apprenant la culture du résultat, est l’un des objectifs de la doctrine OUATTARA. Gagner pour soi, pour sa propre édification, et gagner pour tous ou pour la nation, est le crédo d’une Côte d’Ivoire qui gagne. Au talent, il faudra associer la confiance en soi, la force mentale et le goût du résultat. A la dévalorisation du travail et de l’effort comme source de succès personnel et collectif, la doctrine OUATTARA veut faire émerger des structurations mentales, le goût du risque et de la victoire. De par son pragmatisme sobre, cette doctrine politique vise à réveiller en l’ivoirien, les énergies somnolentes et libérer ainsi l’esprit de créativité tant au plan socioculturel qu’économique.
En somme, pour que notre marche vers émergence soit équilibrée, il nous faut combiner l’élément immatériel (mental ou moral) et l’élément matériel (ou physique).
L’aspect mental et l’aspect infrastructurel sont les deux pieds ou les deux ailes du développement d’une nation.
Dr. GUIBESSONGUI N’Datien Séverin
Docteur en Droit des Télécoms
www.guibess.net
La doctrine OUATTARA qui consiste à promouvoir l’émergence d’un ivoirien nouveau, porte ou comporte les rudiments ou les sédiments d’un développement harmonieux et durable. Je vous invite, à travers ma plume, à pénétrer les entrailles de cette doctrine politique pour en retirer les nutriments qui consolideront le socle de l’émergence de la Côte d’Ivoire.
Le sens doctrinal de l’ivoirien nouveau
Tuer en nous l’esprit belliqueux, paresseux, d’’incivisme, de retard chronique érigé en système peu glorieux : « l’heure africaine » et naitre de nouveau ou devenir des ivoiriens nouveaux pour construire une Côte d’Ivoire nouvelle bâtie sur un nouveau pacte national pour une nouvelle espérance. Ces lourdeurs qui nous empêchent d’avancer ou qui sont hostiles au développement, diluent nos efforts ou freinent notre marche vers l’émergence. Tel est le sens de la doctrine OUATTARA de l’ivoirien nouveau. Elle invite à changer de mentalités, de comportement, d’état d’esprit pour acquérir un supplément d’âme orienté vers une dynamique émergente. Paraphrasant
ainsi Houphouët-Boigny, on pourrait dire que l’émergence n’est pas un vain mot mais un comportement. A quoi sert-il de construire des infrastructures si, en peu de temps,
elles sont dégradées du fait de comportements rétrogrades ? À quoi sert-il de construire des caniveaux si, à peines construits, ils sont bouchés par des ordures ménagères et industrielles ? Comment peut-on avoir suffisamment de ressources publiques pour pourvoir aux besoins socio-économiques si leur mobilisation se heurte à des mentalités corrompues ? Combien de fois n’ai-je pas entendu ceci : « ce n’est pas toi seul qui va changer les choses ? ». Sans doute, mais, on peut ensemble changer les choses avec ADO.
La réparation des dégradations mentales et morales
Les dégradations mentales et morales, parce qu’immatérielles, résistent à l’usure du temps. Il est donc impératif de promouvoir un ivoirien nouveau avec une mentalité nouvelle ou des structurations mentales orientées vers le développement. Le développement ne se résume pas aux infrastructures ou building. A la structure physique, il faut associer nécessairement les structures mentales. Celles-ci soutiennent et impulsent le développement. On peut ramasser les ordures tout le temps mais si on jette les peaux de banane (les vraies) et les papiers mouchoir usagés partout et à tout moment, notre cadre de vie sera sale en permanence. Si le patron qui exige la ponctualité parait "bizarre", c’est que nos structurations mentales ont érigé le retard en règle ou en système administratif et que notre subconscient est hostile au développement.
La promotion de l’excellence
La doctrine OUATTARA œuvre à la déconstruction du culte de l’argent facile et des valeurs négationnistes du travail. A ces valeurs immorales diffusées et infusées dans les mentalités fragiles ou fragilisées, elle substitue la promotion de l’excellence comme valeur sociale cardinale. Cette opération de déconstruction et de construction mentale ou morale, devra faire naitre un ivoirien nouveau ayant le goût de l’effort, du travail et de la discipline. Avec cette doctrine politique, la lumière de l’espérance jaillit du gouffre ténébreux dans lequel l’ivoirien était englouti. Le second miracle ivoirien va naitre du Travail, dans l’Union et la Discipline.
La culture entrepreneuriale
La doctrine OUATTARA permet d’inculquer aux ivoiriens le goût de l’entreprenariat ou la culture entrepreneuriale. Conscient de ce que l’émergence de la Côte d’Ivoire ne peut se faire exclusivement sur les investissements directs étrangers, à travers les multinationales, cette doctrine politique vise à forger les esprits des ivoiriens en les prédisposant au risque inhérent à l’entreprenariat. La vision est claire : il s’agit de constituer une élite économique ivoirienne et de construire un tissu industriel national
La culture du résultat
Rassembler et modeler l’ivoirien en lui apprenant la culture du résultat, est l’un des objectifs de la doctrine OUATTARA. Gagner pour soi, pour sa propre édification, et gagner pour tous ou pour la nation, est le crédo d’une Côte d’Ivoire qui gagne. Au talent, il faudra associer la confiance en soi, la force mentale et le goût du résultat. A la dévalorisation du travail et de l’effort comme source de succès personnel et collectif, la doctrine OUATTARA veut faire émerger des structurations mentales, le goût du risque et de la victoire. De par son pragmatisme sobre, cette doctrine politique vise à réveiller en l’ivoirien, les énergies somnolentes et libérer ainsi l’esprit de créativité tant au plan socioculturel qu’économique.
En somme, pour que notre marche vers émergence soit équilibrée, il nous faut combiner l’élément immatériel (mental ou moral) et l’élément matériel (ou physique).
L’aspect mental et l’aspect infrastructurel sont les deux pieds ou les deux ailes du développement d’une nation.
Dr. GUIBESSONGUI N’Datien Séverin
Docteur en Droit des Télécoms
www.guibess.net