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Économie Publié le mardi 10 novembre 2015 | Le Sursaut

Réduction de gaz à effet de serre / Mise en œuvre de la Cop21: 195 pays en attente de financement

Les 195 pays attendus à Paris du 30 novembre au 11 décembre pour la Cop21 avaient en effet, jusqu’au 1er octobre, pour rendre leur copie en matière d’engagements climatiques. Une date qui a été respectée par la grande majorité des pays africains, à savoir 140 sur les 195 pays dont la Côte d’Ivoire. L’objectif de ces engagements étant de préparer les débats de la Conférence sur le climat de Paris, présentée comme le rendez-vous climatique de la dernière chance. Mais surtout inciter les États à fournir un plan ambitieux de réduction de gaz à effet de serre (Ges) pour arracher un accord international limitant le réchauffement climatique à 2 degrés. A présent, les regards sont tournés vers les pays du nord, principaux pollueurs, puisque c’est d’eux que doit provenir la grande partie des fonds devant servir à financer ces promesses. «Au regard de l’ensemble des contributions qui ont été soumises, la limitation du réchauffement climatique devrait s’établir à 3 degrés plutôt qu’à 2 degrés », a indiqué Pierre Radanne, expert en énergie et climat et membre du Comité d’organisation de la Cop21. En tout état de cause, le financement des projets africains reste l’un des enjeux majeurs de la Conférence de Paris. Car pour le seul continent africain, les promesses déposées se chiffrent en centaines de milliards de dollars. Des montants colossaux, censés être en grande partie financés par le secteur privé, mais aussi par le «Fonds verts pour le climat ». Cette gigantesque cagnotte internationale doit désormais être remplie par les pays les plus riches. Avec pour objectif d’appuyer la transition énergétique des États les plus pauvres de la planète, dont certains subissent déjà de plein fouet les conséquences du réchauffement climatique auquel ils n’ont que très peu contribué. En théorie, ce fonds devrait être alimenté de 100 milliards de dollars par an jusqu’en 2020. Mais à moins de deux mois de l’ouverture de la Cop21, la tirelire est bien loin d’être remplie. Les pays les plus polluants sont donc priés de mettre de l’argent sur la table. «Les coûts des projets africains ne sont pas démesurés, dans la mesure où ils sont parmi les principaux affectés par le réchauffement climatique», souligne Marion Richard, responsable climat et développement du Réseau action climat. Inondations en Afrique de l’Ouest, désertification au Sahel ou encore érosion des côtes: la facture des catastrophes environnementales se fait déjà sentir. Le coût du changement climatique pour les pays africains est estimé entre 7 et 15 milliards de dollars par an. Et si rien n’est fait, le Programme des Nations unies pour l’environnement estime que cette somme pourrait atteindre les 50 milliards par an d’ici 2050. Quant à la Côte d’Ivoire, elle entend réduire de 28%, les émissions de Ges, d’ici 2030.

Elysée LATH avec JA
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